Un chef de la police municipale assassiné 21/03/07
#22
Posté 23 mars 2007 - 11:21
Art 1: Le modo a toujours raison
Art 2: Même quand le modo a tord, il a raison
Art 3: En cas de désaccord avcec le modo, se référer à l'art 1!!!!!!
#23
Posté 23 mars 2007 - 15:09
" La franchise ne consiste pas à dire tout ce que l'on pense, mais à penser tout ce que l'on dit."
#24
Posté 23 mars 2007 - 21:22
#25
Posté 24 mars 2007 - 14:56
#26
Posté 28 mars 2007 - 17:04
Versailles, 28 mars 2007 (AFP) - Christian Maréchal, le chef de la police municipale de Chambourcy (Yvelines) poignardé à mort le 22 mars à son domicile, avait reçu des appels anonymes, a indiqué un adjoint au maire confirmant une information révélée par Paris-Match dans son édition de jeudi.
"Il y a trois mois, moi-même, Christian Maréchal et trois conseillers municipaux ont reçu des appels anonymes", a confié à l'AFP Gérard Le Bec, premier adjoint à la mairie de Chambourcy.
"On t'aura, c'est toi qui suivra", a dit une voix anonyme au téléphone à M. Le Bec, qui a déposé plainte au commissariat de Saint Germain-en-Laye.
Interrogé par Paris-Match, le responsable de la section du parti socialiste local, Didier Lebailly, a également reçu il y a trois semaines un appel anonyme: "Des salauds comme toi, ça ne perd rien pour attendre", disait la voix.
Didier Lebailly était injoignable mercredi.
Interrogée par l'AFP, la SRPJ de Versailles n'a pas voulu confirmer cette information, précisant que les enquêteurs ne privilégiaient encore aucune piste.
Le procureur de Versailles, Michel Desplan, a indiqué mardi à l'AFP qu'une information judiciaire pourrait être ouverte dans les prochains jours.
Il a précisé qu'on en était, à ce jour, toujours au stade de "l'enquête en crime flagrant". La PJ "a mis de gros moyens là-dessus, il s'agit d'une opération tous azimuts".
Le corps de Christian Maréchal, 59 ans, chef de la police municipale depuis 1993, avait été découvert par un collègue, frappé de dix-huit coups de couteau.
Selon Pierre Morange, maire UMP de Chambourcy, Christian Maréchal, qui était seul chez lui, avait dû ouvrir à une ou à des personnes qu'il devait connaître car aucune trace d'effraction n'a été relevée dans le pavillon.
AFP replacée dans la bonne rubrique...
As Clint Smith says, "The only purpose for a pistol is to fight your way back to the rifle you should have never laid down".
#27
Posté 29 mars 2007 - 18:22
Versailles, 28 mars 2007 (AFP) - Le parquet de Versailles a ouvert jeudi une information judiciaire pour assassinat dans l'affaire de Christian Maréchal, chef de la police municipale de Chambourcy (Yvelines) poignardé à mort le 22 mars à son domicile, a-t-on appris de source judiciaire.
L'assassinat désigne en terme juridique un homicide prémédité.
Les enquêteurs de la SRPJ de Versailles, chargés de l'enquête, travaillaient jusqu'ici dans le cadre d'une enquête de flagrance.
Le procureur Michel Desplan avait indiqué à l'AFP que "la PJ a mis de gros moyens sur cette enquête, il s'agit d'une opération tous azimuts".
Aucune piste ne semble être encore privilégiée, a indiqué une source judiciaire.
Le corps de Christian Maréchal, 59 ans, chef de la police municipale depuis 1993 à Chambourcy, avait été découvert par un collègue, frappé de 18 coups de couteau. Les obsèques du policier municipal ont eu lieu jeudi à Chambourcy.
Selon Pierre Morange, maire UMP de Chambourcy, Christian Maréchal, qui était seul chez lui, avait dû ouvrir à une ou à des personnes qu'il devait connaître car aucune trace d'effraction n'a été relevée dans le pavillon.
As Clint Smith says, "The only purpose for a pistol is to fight your way back to the rifle you should have never laid down".
#28
Posté 30 mars 2007 - 09:09
Les funérailles de Christian Maréchal, le chef de la police municipale de Chambourcy (Yvelines), ont eu lieu hier en présence d'un millier de personnes. La police est toujours à la recherche de celui qui l'a tué à son domicile le 21 mars.
CHAMBOURCY (YVELINES), HIER.
Edyth Maréchal, entourée de deux de ses fils.
(LP/CAROL AMAR
L'émotion était vive hier à Chambourcy (Yvelines). Près de mille personnes ont assisté aux funérailles du chef de la police municipale, Christian Maréchal. Cet homme de 59 ans a été poignardé à mort dans la soirée du mercredi 21 mars à son domicile.
Son corps, lardé de 18 coups de couteau, a été retrouvé, gisant dans une mare de sang, par un de ses collègues, alerté par son épouse, retenue à un meeting politique et inquiète de ne pas pouvoir joindre son mari. De nombreux policiers nationaux et municipaux se trouvaient dans les premiers rangs du public. Derrière des barrières en fer, les habitants de cette commune de 5 000 habitants ont tenu aussi à dire un dernier au revoir à cet homme qui tenait les rênes de leur police depuis dix-sept ans. Les femmes ont les yeux pleins de larmes, et les hommes affichent des visages graves. « Tout le monde le connaissait ici, souligne un homme de 60 ans. C'était un être chaleureux et sympathique. » Vers 14 h 30, trois cars arrivent devant la petite église. Sa femme, Edyth, cheveux gris et tailleur gris, entourée de ses trois fils et ses nombreux amis venus du Pas-de-Calais, descend et prend place dans l'édifice religieux. Les policiers et les agents de la mairie s'installent à leur tour. Mais le bâtiment est plein à craquer. Trois cents personnes restent dehors pour assister à la cérémonie. Le prêtre lit quelques lignes écrites par les fils de Christian. « Il était toujours gai, bienveillant et généreux. C'était un père exemplaire. Christian était à la veille de ses 60 ans et de sa retraite. Un démon t'a pris la vie et a brisé notre famille. Mais cette épreuve nous rendra plus forts. » Une des nièces prend à son tour la parole et demande que justice soit faite. A l'entrée de l'église, une femme africaine verse de grosses larmes et murmure : « Mais qui lui en voulait tant pour commettre une horreur pareille ? » Quelques minutes plus tard, un sanglot dans la voix, la veuve du policier s'exprime à son tour : « Mon Papy, mon Chris, mon amour, tu nous quittes pour passer de l'autre côté. Le fil qui nous relie n'est pas cassé. Merci de m'avoir donné mes enfants. Bisous Papy. »
Il connaissait son agresseur
La famille et les amis viennent rendre un dernier hommage au défunt avant de prendre le chemin du cimetière. Des centaines de personnes se rassemblent autour du cercueil, ceint d'un drapeau tricolore. Le député-maire Pierre Morange (UMP) souligne ô combien Christian Maréchal était « gentil, bon, disponible et efficace » : « Il avait un gros coeur, et je présente mes condoléances attristées ainsi que celles des élus et de toute la population. » Le corps de Christian sera incinéré, et ses cendres seront dispersées à Courcelles-lès-Lens (Pas-de-Calais), la ville où il est né. Depuis le meurtre, la direction régionale de la police judiciaire de Versailles mène l'enquête. Mais les investigations piétinent. « Nous avons énormément travaillé, raconte un policier, mais aucune piste sérieuse ne sort. » Seule certitude, la victime connaissait son agresseur, car elle lui avait ouvert la porte. L'arme du crime n'a pas été retrouvée, et les investigations sont au point mort. Les analyses des relevés de l'identité judiciaire sont toujours en cours et n'ont pas encore pu être exploitées. Les rumeurs, les bagarres politiques et l'ambiance de règlement de comptes qui règnent à l'hôtel de ville ne facilitent pas le travail des fonctionnaires. « De nombreuses informations nous parviennent. Il nous appartient d'en faire le tri. Le risque est de voir l'enquête polluée pas des éléments erronés. » Christian Maréchal avait été menacé par téléphone ainsi que quelques élus. « Mais il ne semblait pas s'en émouvoir, explique Gérard Lebec, un adjoint lui-même victime de ce corbeau. Ce sont des choses qui arrivent souvent lorsqu'on a des responsabilités publiques. » Hier soir, le parquet de Versailles a ouvert une information judiciaire pour « assassinat ». « La préméditation ne nous semble pas faire de doute », confie une source judiciaire.
Julien Constant
Le Parisien , vendredi 30 mars 2007
... que de l'ouvrir et ne laisser aucun doute à ce sujet
#29
Posté 30 mars 2007 - 13:20
#30
Posté 30 mars 2007 - 17:11
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L'ombre d'un corbeau plane sur l'assassinat de Chambourcy
France > meurtre, police, harcèlement
Article posté par Stéphane Bourgoin le Vendredi 30 mars 2007
" Le chef de la police municipale assassiné, ainsi que trois membres de la mairie étaient victimes d'insultes téléphoniques depuis le 11 septembre.
Sainte-Clotilde semblait drapée de noir. L'église, plantée au coeur de Chambourcy (Yvelines), était trop petite pour accueillir les 400 personnes venues hier après-midi aux obsèques de Christian Maréchal. Le 21 mars dernier le chef de la police municipale a été retrouvé assassiné de dix-huit coups de couteau dans l'entrée de son pavillon. Le tueur a pris la fuite moins d'une heure avant la découverte de la victime, à l'agonie, par un de ses collègues. Christian Maréchal succombera dans les bras des sapeurs-pompiers de ses multiples blessures au thorax, au dos et au cou. Le mystérieux tueur a emporté dans sa fuite son arme blanche.
Faute d'avoir la moindre trace sur les lieux du carnage, la brigade criminelle de Versailles ne dispose que d'une certitude : le chef de la police connaissait son assassin. Il lui a ouvert sans méfiance son domicile. Les lieux n'ont pas été fouillés. Aucun objet de valeur n'a disparu. « Très sociable, Christian était aimé de tout le monde dans la commune. Il y travaillait depuis vingt-sept ans et connaissait la plupart des 5 000 habitants. Ici, il faisait l'unanimité. Si l'on oublie le ou la tueuse qui s'est acharné dessus », confiait hier Michèle, vendeuse et amie de la victime.
N'excluant aucune hypothèse, la crim de Versailles a entendu sans succès les proches, les onze collègues ainsi que la famille du défunt. Ce dernier en apparence ne se connaissait pas d'ennemi. Du moins le taisait-il. Seul son tout proche entourage avait eu écho de très inquiétantes confidences.
Atmosphère délétère à la mairie
Gérard Le Bec, ex-premier maire adjoint récemment démis par le député maire (UMP) Pierre Morange et ami de la victime, en faisait partie : « Christian était venu me voir à l'automne dernier pour me dire qu'il en avait marre de recevoir des appels téléphoniques anonymes lui proférant des saloperies sur sa vie privée. Il était accusé d'avoir des relations extraconjugales avec une conseillère municipale. Je lui avais dit ne pas y prendre garde, lance cet élégant élu de 53 ans, responsable d'une société d'alarmes électriques. J'ai eu tort... »
En effet, le 11 septembre dernier, outre le chef de la police, le corbeau a, tour à tour, appelé Gérard Le Bec, mais aussi l'ex-deuxième maire adjointe, Carole Thierry, mère de quatre enfants, ainsi qu'un employé municipal. « La voix de l'interlocuteur était maquillée. Je ne sais pas si elle était masculine ou féminine, confiait hier Gérard Le Bec. Il nous accusait aussi de sordides histoires de coucheries entre nous. Après avoir pris cela à la rigolade, j'ai reçu plusieurs menaces de mort avant Noël. » « On t'aura, c'est toi qui suivras », aurait ainsi prévenu la voix anonyme au téléphone. Mais sa plainte déposée au commissariat de Saint-Germain-en-Laye a été classée sans suite. Tout comme celles des autres conseillers municipaux. C'est l'assassinat du chef de la police qui a relancé cet axe d'enquête.
Le premier maire adjoint, qui vit désormais dans la crainte, a engagé un garde du corps. « Je suis sous antidépresseur depuis six mois et mon domicile familial a été cambriolé à deux reprises depuis les coups de fil », confie de son côté Carole Thierrry qui venait de changer son numéro de téléphone. « Inscrit sur liste rouge, il n'était accessible que par mon employeur et certains membres de la mairie... » A l'hôtel de ville, où les drapeaux ont été mis en berne, l'atmosphère est devenue délétère. « Nous nous regardons en chien de faïence en se disant que le tueur est peut-être parmi nous », avoue un élu. Dans le hall, sur une table où est disposé un portrait jovial de Christian Maréchal, pas moins de 34 pages ont été noircies sur un cahier de condoléances. « L'heure est au recueillement, à la tristesse. Un fort sentiment d'horreur et d'incompréhension nous étreint », écrit une main anonyme. Le chef de la police faisait en apparence l'unanimité. Au point, qu'à la Saint-Sylvestre, il avait pris l'habitude de se déguiser en père Noël pour les enfants de ce bourg jusque-là sans histoires."
Un article de Christophe Cornevin.
Source : LE FIGARO (30 mars 2007)
Modifié par egh_67, 30 mars 2007 - 17:16.
#31
Posté 06 juin 2007 - 15:51
Attention suis flik................................é moi
Rend bientôt la casquette mais je la garde en souvenir ça peut toujours servir
#32
Posté 06 juin 2007 - 16:38
#33
Posté 07 juin 2007 - 15:58
#34
Posté 07 juin 2007 - 23:15
Modifié par Hinata, 08 juin 2007 - 01:44.
#35
Posté 12 juin 2007 - 16:01
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