L'un des trois gendarmes blessés lors de l'opération menée par le GIGN pour interpeller un forcené retranché à son domicile de Gensac-sur-Garonne, au sud de Toulouse, est décédé, a annoncé le préfet de la Haute-Garonne vendredi soir, lors d'un point-presse sur place.
Ce membre du GIGN (Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale) était l'un des deux gendarmes blessés par le forcené lors de l'assaut mené vers 22H00 pour maîtriser cet homme de 66 ans.
Cet entrepreneur plâtrier, qui avait des antécédents psychiatriques et des soucis familiaux, avait déjà blessé à l'épaule un autre gendarme du GIGN "lors de la mise en place du dispositif" vers 18H30, a indiqué le préfet André Viau.
C'est la première fois depuis l'assaut de l'Airbus d'Air France à l'aéroport de Marseille-Marignane en décembre 1994, au cours duquel une dizaine de gendarmes avaient été blessés, que trois membres de cette unité d'élite sont atteints lors d'une même opération.
Le forcené retranché depuis vendredi matin dans sa maison de Gensac-sur-Garonne (Haute-Garonne) et qui a tué un gendarme du GIGN et blessé deux autres, a été maîtrisé dans la soirée par les hommes du Groupement d'intervention de la gendarmerie nationale, a-t-on appris auprès de la préfecture.
Le forcené a blessé une première fois à coups de fusil un homme du GIGN vers 17h, puis deux autres membres de l'unité d'élite de la gendarmerie aux environs de 22h. L'un de ces deux militaires est décédé des suites de ses blessures.
Le forcené a été maîtrisé sans effusion de sang, a précisé la préfecture. Dans la matinée, cet homme de 66 ans, à la suite d'un différend familial, avait tiré sur les gendarmes locaux avant de s'enfermer chez lui, armé d'un fusil. Dépêché à Gensac-sur-Garonne, à 50 kilomètres au sud-ouest de Toulouse, en fin d'après-midi, le GIGN avait entamé des négociations avec l'homme, qui a tué un militaire du groupe d'intervention et en a blessé deux autres avant d'être maîtrisé avant minuit.
La ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie a fait part de son "extrême émotion à la suite du décès de l'un des gendarmes du GIGN", dans un communiqué diffusé tôt samedi, adressant "ses plus sincères condoléances" à la famille de la victime.
La ministre annonce qu'elle se rendra auprès des deux blessés dans la journée de samedi.
Ce-soir, il y a une famille qui restent seule à Satory.
Une pensée émue aux proches et aux camarades du GSIGN.
Malheureusement, le compteur macabre ne cesse de tourner...
@+
Modifié par amiral, 20 janvier 2007 - 03:46.