19 réponses à ce sujet

[ted 42]

Un policier municipal se suicide à Sens Philippe Neuez, avait reçu l'an dernier une médaille du dévouement et du courage. user posted image Philippe Neuez a été retrouvé pendu hier. Dans une lettre ouverte au maire, il dénonce un différend professionnel PHILIPPE NEUEZ, un policier municipal de Sens de 47 ans, a été retrouvé pendu hier après-midi dans un bosquet situé à Saint-Clément, dans l'agglomération sénonaise. C'est un promeneur qui a découvert le corps de ce Véronais, divorcé et père de deux filles. Il a donné l'alerte vers 16 heures. Les premiers éléments de l'enquête laissent penser qu'il s'agirait d'un suicide. Selon le parquet de Sens, qui a confié les investigations à la brigade de recherche de la gendarmerie de Sens, l'examen du corps n'a pas montré de traces de violences. Des messages téléphoniques et un écrit retrouvé à proximité de l'endroit où l'homme est décédé accréditent l'hypothèse du suicide. L'autopsie, qui doit être pratiquée par l'unité médico-judiciaire d'Evry, dans le Val-de-Marne, devrait confirmer cette version. Elle devrait déterminer l'heure exacte du décès. L'enquête diligentée par Denis Devallois, le substitut du procureur de la République de Sens, devra également tenter de préciser les raisons qui ont conduit à ce drame. « Il était dans une situation de désarroi », résumait hier soir le magistrat. Démis de ses fonctions Depuis la fin de l'année dernière, Philippe Neuez avait été suspendu de ses fonctions par le préfet de l'Yonne, Jean-François Tallec. Son autorisation de port d'armes lui avait été retirée en même temps que son agrément de policier municipal. Cette procédure est intervenue à la demande de son employeur, le maire de Sens. Jointe hier soir par téléphone, vers 21 heures, l'élue n'a souhaité faire aucun commentaire. Elle a seulement indiqué que le décès du policier était lié à un « événement de la sphère privée ». A cela s'ajouteraient des raisons professionnelles, indique le parquet de Sens. Philippe Neuez avait en effet déposé plainte pour harcèlement et violences volontaires contre son chef de service, à la fin de l'année dernière. Dans une lettre ouverte à Marie-Louise Fort et transmise hier matin à notre journal, le policier municipal faisait part de vifs reproches. Une enquête était en cours. « Des témoignages accréditaient la version de M. Neuez, mais un certain nombre d'autres ne confirmaient pas ses dires », expliquait Denis Devallois hier soir. L'homme était en arrêt maladie depuis plusieurs semaines. « Il était dans une situation de mal-être », résume le substitut. Selon Denis Devallois, des problèmes familiaux conjugués aux tensions professionnelles auraient joué. Philippe Neuez, policier municipal à Sens depuis 1994, aurait déjà connu des problèmes « administratifs » sous la précédente municipalité. C'est en tout cas ce que nous indiquait hier l'ancien maire Jean Cordillot. Philippe Neuez avait également fait parler de lui favorablement il y a tout juste un an. En janvier 2006, alors qu'il était en fonction, il n'avait pas hésité à se jeter dans l'Yonne pour tenter de sauver un délinquant. Quelques semaines plus tard, il avait reçu la médaille du dévouement et du courage pour cet acte de bravoure des mains du préfet, à l'hôtel de ville, aux côtés de Marie-Louise Fort. Dans un communiqué rendu public hier soir, le SIPM-FPIP (Syndicat indépendant de la police municipale-Fédération professionnelle indépendante de la police), dénonce un « fait du prince ». « Un policier en est mort » écrit le SIPM-FPIP qui appelle à trois jours de grève à la police municipale de Sens et entend porter plainte contre X. « Incompréhension et injustice » « Madame le maire, Malgré mes diverses tentatives, votre porte reste désespérément close, c'est pourquoi aujourd'hui je vous adresse ce courrier. » Ainsi commence la lettre adressée le 27 janvier par Philippe Neuez à Marie-Louise Fort. Un courrier dans lequel le policier évoque le malaise au sein de la police municipale, met en cause son chef de service et laisse éclater son amertume. Extraits. « Le service de police municipale est laminé. […] Vous avez été informée de ces faits […] depuis maintenant plusieurs mois. […] Vous nous avez demandé de patienter, cela devait se calmer […] Il n'en est rien, bien au contraire. […] Pourquoi l'autorité territoriale fait-elle la sourde oreille à nos appels ? […] Plus de 60 % du service vous appellent Madame le maire, écoutez-les ! Oui, j'ai osé déposer plainte pour harcèlement et violence volontaire ! Oui, j'ai osé engager une procédure administrative suite à vos arrêtés ! Ma seule erreur, c'est d'avoir voulu faire respecter les droits de mes collègues. L'autorité territoriale n'a pas jugé utile d'entendre les parties en cause et a préféré prendre des mesures radicales pour soutenir le chef de service. Qu'a [-t-il] donc de spécial pour que même le maire de la commune ne veuille pas reconnaître ses erreurs ? […] Vous avez donc décidé, sur [ses] mensonges, de me traîner dans la boue. Vous avez attaqué ce que j'ai de plus cher, MON HONNEUR ! Vous m'accusez d'un supposé manque de loyauté. Dois-je vous rappeler : ma carrière militaire, mes états de service au sein de la police municipale, la teneur des lettres de félicitations que vous m'avez adressées, la signification de la décoration qui m'a été remise dernièrement. […] Aujourd'hui, après m'avoir traîné dans la fange, vous tentez de m'humilier encore plus. En effet […] vous me faites savoir que jamais je ne réintégrerai le service de police municipale et ce même si les tribunaux me donnent raison. Quid des bonnes résolutions pour les Sénonais, c'est un programme politique qu'il faut réussir ! Si la réussite de ce programme vaut la vie d'un homme et d'une famille, alors… oui ! Par votre action, Madame le maire, vous venez de finaliser le scénario d'un drame familial et humain. Je comprends un peu mieux le geste extrême de certaines personnes que j'ai pu croiser dans ma carrière. Je sais qu'il est parfois difficile de reconnaître ses erreurs, Madame le maire, mais cela vaut peut-être mieux que de vivre avec des remords… Je vous le répète […], je n'ai jamais manqué de loyauté envers qui que ce soit, l'HONNEUR est une chose trop importante pour jouer avec… Je ne serai pas un deuxième DREYFUS… Ne voyez dans ce courrier ni insultes ni menaces, Madame le maire, juste l'expression du goût amer de l'incompréhension et de l'injustice. IL EST TEMPS DE FAIRE ÉCLATER LA VÉRITÉ ! » source L'Yonne Républicaine

Modifié par ted 42, 06 février 2007 - 05:09.

[tribaldogue]

Philippe Neuez, avait reçu l'an dernier une médaille du dévouement et du courage.

user posted image

Repose en paix Philippe ...

[LOMIG]

Et m.rde..... Pensées sincères à la famille et proches du collègue

[P75N]

Très triste...

Modifié par P75N, 05 février 2007 - 17:35.

[Goddern]

Sincères condoléances.

[ToM's]

R.I.P.

[D_D]

Sincères condoléances à sa famille , ses proches et ses collègues!

[sousbrigadier]

sincères condoléances. bien triste nouvelle.

[Cali91]

Quel triste jour .

[matheworld]

Bordel de merde, encore un.. Repose en paix collègue..

[swat-mulder]

Tout simplement édifiant R.I.P

[deagle]

Repose en paix... condoléances à sa famille et ses proches...

[tribaldogue]

Un policier municipal de Sens (Yonne) s'est suicidé en se pendant à un arbre, a révélé, hier, le parquet. Cet homme de 47 ans, père de deux fillettes, était en instance de divorce et connaissait des difficultés financières. Il avait en outre intenté un procès à son chef de service pour "harcèlement moral et violences volontaires.

Le Parisien du mardi 06 février 2007

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Policier sénonais : le suicide confirmé

Philippe Neuez a été trouvé pendu vendredi. Il avait reçu en 2006 une médaille du dévouement .
Mardi le 06 février 2007
L'autopsie pratiquée hier a confirmé la thèse évoquée dès vendredi.
L'AUTOPSIE pratiquée, hier, sur le corps du policier municipal de Sens, Philippe Neuez, retrouvé mort vendredi 2 février à Saint-Clément (lire nos précédentes éditions) a confirmé la thèse du suicide, a-t-on appris de source judiciaire.
L'homme de 47 ans, en instance de divorce et père de deux filles, avait été retrouvé pendu par un promeneur. Les analyses pratiquées sur le lieu du drame par la brigade de recherches de la gendarmerie de Sens, et l'examen médico-légal qui s'est déroulé à Evry dans l'Essonne, concordent. « Le suicide ne fait plus aucun doute », a conclu hier le substitut du procureur de la République Denis Devallois. L'examen toxicologique, toujours en cours hier en fin d'après-midi, ne devrait pas apporter de nouvelles surprises, a-t-il ajouté.
Philippe Neuez avait laissé un écrit relatif à son geste et son corps ne présentait aucune trace de violences.

Classée sans suite

Après ces conclusions et les différentes auditions menées le week-end dernier, l'affaire devrait être probablement classée sans suite, a annoncé le parquet de Sens.

Quant aux raisons qui ont conduit l'homme à ce geste désespéré, Denis Devallois ne nie pas les soucis professionnels mis en avant par l'intéressé, notamment dans une lettre qu'il avait adressée au maire de Sens le 27 janvier. Mais ils n'auraient pas été déterminants, selon le substitut du procureur de la République. « M. Neuez avait des problèmes personnels et financiers assez importants laissant penser que la sphère familiale serait l'élément déclencheur. »
Philippe Neuez avait pourtant déposé plainte à la fin de l'année dernière pour harcèlement moral et violences volontaires contre son chef de service. Il avait été suspendu de ses fonctions en décembre par le préfet de l'Yonne.
Portée à la connaissance de la justice, l'affaire sera « étudiée de manière approfondie avant de rendre une décision », affirme Denis Devallois.

« Aucun commentaire »

Du côté de la mairie, on se refuse toujours à commenter cette procédure. Dans un communiqué adressé hier à notre rédaction, Marie-Louise Fort, premier édile, a simplement précisé que Philippe Neuez « était en arrêt maladie ordinaire depuis le 24 novembre 2006 […] donc plus en service […]. Conformément à la législation en vigueur, l'agent de police municipale dont l'agrément a été retiré ne peut plus occuper les fonctions qu'il occupait précédemment. Aussi ai-je demandé à mes services […] de lui proposer une mesure de reclassement au sein des services municipaux avec maintien de ses indices de rémunération, ce qui a été fait par deux de mes collaborateurs le 23 janvier ».
Dans son courrier, le maire ajoute également : « S'il est vrai que M. Neuez m'a adressé un courrier daté du 27 janvier, reçu en mairie le 30 janvier, il convient de souligner que M. Neuez a mis fin à ses jours moins de trois jours après que j'ai pris connaissance de ce courrier.
Dans ce laps de temps, la mairie n'a pas repris contact avec M. Neuez, reçu sept jours avant et toujours en arrêt maladie, préférant laisser à la police et à la justice le temps nécessaire pour mener à bien leur enquête suite à la procédure entamée par M. Neuez contre son chef de service. Comme je m'en suis fait une règle, je ne m'autorise à aucun commentaire sur une procédure en cours. »
Ces problèmes professionnels interrogent les Sénonais, qui n'ont pas manqué de s'étonner du suicide d'un policier municipal (lire en page Sens). Ils attendent de comprendre, comme Edouard Ferrand, conseiller municipal (FN) de Sens et conseiller régional de Bourgogne. Dans un communiqué, ce dernier indiquait hier que « ce drame aurait pu être évité » et « demande aux autorités que toute la lumière soit faite ».

L'Yonne républicaine

[col 37]

Emu et triste, voilà ce que je ressens à la lecture de ce post. Jusqu'au bout pour l'honneur, son travail et sa famille il avait perdu ses deux appuis d'homme il est mort pendu, dernier cri de secours, appel d'un mal vivre, quelle tristesse de voir cela. Sincères condoléances à ses proches, cette année commence bien mal.

[amiral]

RIP

[GANGSTER]

Repose en paix collègue...

[Niels]

Puisse ton âme trouver la paix et le repos Philippe.

[Espelette]

Sincères condoléances

[maxime 13]

Condoléances. (Mon sentiment est de l'AMERTUME). Reposez en paix MONSIEUR.