Martial , as tu des nouvelles des enfants ?
Bonsoir Caliminou.
Je t'ai envoyé un MP.
Posté 27 juin 2012 - 22:22
Martial , as tu des nouvelles des enfants ?
Posté 28 juin 2012 - 09:58
Posté 28 juin 2012 - 17:07
Procès Prévosto : quand le policier, accusé de meurtre, surfait sur le web
Droit, les mains dans le dos, Prévosto ne varie pas dans ses déclarations.
Hier, à la cour d’assises de l’Hérault, l’analyse des recherches effectuées sur internet de Jacques Prévosto, le policier jugé pour l’assassinat de son épouse, à partir de l’ordinateur familial s’est révélée accablante.
"Qui pouvait s’intéresser au site “poison mortel” ?" Réponse de Prévosto : "Marie voulait mettre une sorte de laurier rose dans le jardin, on craignait pour les enfants." “Electrocution baignoire” ? Réponse de Prévosto : "C’était par rapport à la prise de terre de la piscine." Et “fabrication explosif”, c’était pour les travaux ?" s’indigne Me Iris Christol...
"Vous êtes accusé d’assassinat, ça veut dire une préméditation, faire des recherches sur les morts foudroyantes !" lance-t-elle au policier Jacques Prevosto, qui nie avoir tué son épouse à Saint-Pargoire (Hérault) en juillet 2009.
"D’Acétone à Zopyclone", le somnifère retrouvé de façon massive dans le corps de Marie, résume le président Cayrol. "A la lecture de tous ces mots-clés, je me demande à partir de quand vous avez songé à vous débarrasser de votre femme", lance l’avocate générale.
"Je n’y ai jamais songé, et je n’étais pas le seul à me servir de l’ordinateur", répond Prevosto. "Le mot-clé était 2605, le jour de naissance de votre maîtresse. Je ne pense pas que ce soit votre épouse qui ait choisi ce code", cingle la magistrate.
Suite de l’audience aujourd'hui, avec notamment la déposition de la maîtresse de Jacques Prevosto et verdict attendu demain vendredi soir.
Posté 28 juin 2012 - 18:19
Posté 28 juin 2012 - 19:30
Posté 28 juin 2012 - 20:49
Posté 29 juin 2012 - 08:57
Posté 29 juin 2012 - 15:00
"J’ai l’impression d’avoir été manipulée" affirme la maîtresse de Jacques Prévosto
Le procès Prévosto se poursuit aujourd'hui devant la cour d'assises de l'Hérault.
"On travaillait dans la même brigade, on patrouillait régulièrement ensemble, on est tombé amoureux l’un de l’autre" a raconté ce matin Lydie Pernier, 42 ans, brigadier de police à Béziers, à la cour d’assises de l’Hérault qui juge Jacques Prévosto, ce policier montpelliérain accusé de l’assassinat de sa femme.
"Notre relation a duré un an, et j’ai été claire avec lui, en lui disant que jamais je ne quitterai mon compagnon pour lui. Avec lui, j’avais une oreille, quelqu’un pour m’écouter. Ce qui me manquait chez moi, je suis allé le chercher ailleurs" poursuit-elle d’une voix ferme. " On est dans une sorte de bovarisme policier" note le président Cayrol.
"Est-ce que tu te la tapes ?"
Au commissariat, leur relation se remarque. "Les collègues voulaient absolument savoir, chaque soir à son arrivée au service ils lui demandaient : “Est-ce que tu te la tapes ?""
Au fil des mois, Marie Prévosto s’est doutée de l’infidélité de son mari.
- "Vous etes peut-être au coeur de cette affaire ?" s’interroge le président.
- "J’espère que ce n’est pas à cause de moi que ça s’est passé" qui a aucun moment pendant sa déposition, n’a croisé le regard de son ancien amant, assis dans le box.
Un endettement estimé à 640 000 €
Malgré ses énormes difficultés financières, et l’endettement invraisemblable de son couple, estimé à 640 000 €, Jacques Prévosto multiplie les cadeaux à sa maîtresse : iphone, ordinateur, et même une moto de 7 000 € offerte pour l’anniversaire de Lydie, moins de deux mois avant la mort de Marie. "Il me disait si je te les offre, c’est que je peux".
"Quand on lit vos textos, (“Je t’aime à en mourir, je serai prêt à tout pour te récupérer“) on a l’impression que vous jetez de l’huile sur le feu" relève l’avocat général Manon Brignol. " Votre rôle n’est pas passif dans cette affaire."
“J’ai l’impression d’avoir été manipulée " répond la quadragénaire, qui assure "n’avoir rien vu venir" et a " très mal vécu" son placement en garde à vue au cours de l’enquête menée par la PJ. "Je me suis retrouvée dans une cellule qui pue, sur un matelas qui pue ". "C’était une garde à vue normale" rétorque le président. “C’est très éducatif pour un policier."
Posté 29 juin 2012 - 17:38
Posté 29 juin 2012 - 17:58
Posté 29 juin 2012 - 18:00
Posté 29 juin 2012 - 19:51
Posté 29 juin 2012 - 19:53
Posté 29 juin 2012 - 19:53
Hérault : 25 ans de réclusion pour un policier qui a tué sa femme
le 29 juin 2012 à 19h36 , mis à jour le 29 juin 2012 à 19h42
Jacques Prévosto, ce policier qui avait nié jusqu'à jeudi l'assassinat de son épouse, retrouvée carbonisée dans leur voiture en 2003, a écopé vendredi soir d'une peine de 25 ans de prison.
Jacques Prévosto, un policier qui a reconnu jeudi, au quatrième jour de son procès devant la cour d'assises de l'Hérault, et après trois ans de dénégation, avoir tué en 2009 sa femme, a été condamné vendredi à 25 ans de réclusion criminelle pour assassinat. Les jurés ont suivi les réquisitions de l'avocate générale Manon Brignol. "Les aveux n'ont pu absoudre l'horreur de l'acte," avait estimé quelques heures avant Mme Brignol, déplorant le refus de l'accusé d'expliquer les circonstances du meurtre. "Peut-être que la vérité est pire que ce que nous imaginons", avait-elle supposé.
Un policier accusé d'avoir assassiné son épouse
Le 5 juillet 2009, vers 22h15, Marie-Paule Prévosto, 34 ans, gardienne de la paix, était retrouvée carbonisée dans la voiture du couple, sur la bande d'arrêt d'urgence de l'A75 en direction de Pézenas, à la suite d'un appel au centre de secours de son mari, un brigadier-chef de 37 ans. Pendant trois ans, ainsi que pendant les quatre premiers jours du procès, il a affirmé que sa femme s'était suicidée en s'étranglant après avoir pris des somnifères. Il reconnaissait juste l'incendie, expliquant avoir voulu, à la demande de sa femme, cacher le suicide.
Si l'accusation et les parties civiles ont jugé les aveux insuffisants, ses défenseurs ont insisté sur leur force dans un "dossier accablant" comme ils n'en avaient "jamais vu". "Ils sont courageux", a asséné Me Jean-Marc Darrigade, rappelant "le courage qu'il faut à tout le monde pour reconnaître ses erreurs".
le 29 juin 2012 à 19:36
Modifié par caliminou, 29 juin 2012 - 19:55.
Posté 01 juillet 2012 - 07:57
Posté 01 juillet 2012 - 08:01
Modifié par Martial M., 01 juillet 2012 - 08:08.
Posté 02 juillet 2012 - 13:37
Posté 10 mars 2013 - 20:45
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