240 réponses à ce sujet

[Manouche]

Et le président qui annonce qu'il se rend demain voir la famille du collègue décédé .... comme par hasard pendant la période électorale ...

J'ai souvenir il y a à peine 3 mois quand le major est décédé à Lagny, le ministre de l'intérieur avait fait un passage éclair en s'éclipsant par une porte dérobée...

ben oui y avait pas d' enjeu politique donc aucun interet..................

[Maximus56]

Police: ce que la mort du brigadier Nérin veut dire Au-delà de la radicalisation de l'ETA, elle s'inscrit pour les policiers français dans une «banalisation de la violence». SLATE.FR Il est mort sous les balles d'un gros flingue, un 357 Magnum de calibre 11,43mm, dont les balles l'avaient atteint sous l'aisselle, une partie du corps que les gilets pare-balles ne recouvrent pas. Ça s'est passé mardi soir sur une petite route de campagne, près de Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne), et le brigadier Jean-Serge Nérin pensait intervenir avec son équipage sur un braquage: quelques minutes auparavant, les malfaiteurs avaient volé six véhicules dans un garage automobile, menaçant et ligotant le gérant. Quelques kilomètres plus loin, leur cortège à l'arrêt attire l'attention d'une patrouille de police qui décide d'intervenir. A la vue des quatre fonctionnaires de police, les malfrats ouvrent le feu, atteignant mortellement ce père de famille, le seizième policier à mourir en mission depuis 2002. La patrouille ne savait pas qu'elle avait affaire à des membres présumés de l'organisation séparatiste basque ETA. Des étarras qui sont systématiquement armés et n'hésitent pas à faire usage de leurs armes, surtout contre les représentants des forces de l'ordre espagnoles, considérées comme une «cible». La France n'est plus un «sanctuaire» Mais c'est la première fois que, malgré de fréquents accrochages avec la police hexagonale, un fonctionnaire de police français trouve la mort sous les balles de l'organisation basque. «J'ai ressenti cet assassinat comme s'il s'agissait de celui d'un membre des forces de sécurité espagnoles», a dit ce mercredi matin José Luis Rodriguez Zapatero. Le chef de gouvernement espagnol a condamné «une action criminelle de la bande terroriste ETA». Peu auparavant, le parquet antiterroriste de Paris confirmait que l'organisation basque était impliquée dans cette affaire. Les policiers français ont réussi à interpeller un membre de ce commando, un homme que la presse espagnole identifie comme étant Joseba Fernadez Aizpurua, né en 1983 et qui ferait déjà l'objet d'un mandat de recherche européen pour ses liens présumés avec l'ETA. L'homme était toujours en garde à vue au matin du 17 mars et ses complices en fuite. Pour les spécialistes du terrorisme basque, cette fusillade s'inscrit dans la logique de la radicalisation des membres de l'ETA qui violent de plus en plus fréquemment la consigne de faire profil bas en France. Un pays qui, dans la logique des «anciens» de l'ETA, doit rester une base arrière -voire un sanctuaire- pour les activités de l'organisation. Un pays où il ne faut pas exporter le combat et éviter de se mettre à dos sa police. Que c'est-il donc passé? Un spécialiste du dossier basque commente: On peut surtout expliquer cela comme un indicateur de l'arrivée au sein de l'organisation de gens de plus en plus jeunes, inexpérimentés et que l'on envoie au charbon pour maintenir la flamme de la lutte, en dépit des nombreuses arrestations qui ont décimé les rangs de l'ETA. Cela peut expliquer cette situation -surtout qu'on est loin du pays basque et qu'ils ne peuvent pas invoquer une espèce de "légitime défense" face à "l'envahisseur". Ces nouveaux membres de l'ETA sont souvent recrutés au sein de la «kale borroka» (lutte de rue, en basque), sorte de cocktail de guérilla urbaine et de délinquance pure pratiquée au Pays basque par de jeunes nationalistes radicaux. Cette mort a provoqué une vive émotion dans les rangs de la police. Ce mercredi soir, à 18 heures, ils seront certainement beaucoup à venir de manière spontanée devant le commissariat de Dammarie-les-Lys, à la fois pour rendre hommage à leur collègue disparu et exprimer «dans le calme et la dignité» un sentiment de colère, voire de ras-le-bol. Un rassemblement qui ne sera pas sans rappeler celui qui avait eu lieu à l'occasion de la mort, il y a deux mois, de Patrice Point à Chessy, pas très loin de là. Un policier de 51 ans volontairement renversé par des malfaiteurs lors d'une tentative de cambriolage. Car la mort du brigadier Nérin s'inscrit aussi dans une autre logique, celle d'une «banalisation de la violence» dont font l'objet les fonctionnaires de police en France, une réalité sans cesse dénoncée par les syndicats de police, de gauche comme de droite. Mal-être Dès mardi soir, les premiers communiqués des syndicats ne disaient pas autre chose: l'Union Unité-police/SGP (premier syndicat de gardiens) a dénoncé une «violence haineuse qui n'est pas tolérable dans un Etat de droit»; l'Unsa évoque les «difficultés du métier de policier». Un sentiment partagé par les représentants syndicaux des officiers qui «n'oublient pas la longue liste des agressions quotidiennes que subissent policiers et gendarmes dans un climat délétère et dangereux», dit le Snop (majoritaire). Le plus incisif a été Frédéric Lagache, secrétaire général adjoint du syndicat de gardiens et gradés Alliance (droite). «Il ne faut pas s'en tenir qu'à ce drame, souligne-t-il dans l'Express. Nous sommes dans un processus d'aggravation des violences contre les collègues. Ce meurtre, il pourrait aujourd'hui aussi avoir lieu dans une banlieue ou dans un camp de gens du voyage. Il y a urgence à restaurer l'autorité de l'Etat.» Le syndicaliste demande à être reçu sans délai par le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, afin de «lui faire part de la vive émotion et de la colère ressentie par l'ensemble des policiers». A ceux qui disent que ce «n'est pas la même chose» que de mourir fauché par un chauffard lors d'un contrôle routier et tomber sous les balles d'un apprenti terroriste, les policiers répondent que l'émotion suscitée par drame qui s'est joué mardi soir reflète aussi le mal-être qui se répand comme une marée montante au sein des forces de police. Un policier, passablement énervé, témoigne: La mort du brigadier Nérin rappelle la réalité brute de notre boulot, à savoir courir après les malfaiteurs au risque de nous faire tirer dessus et de mourir. Etre flic, c'est surtout cela, on n'est pas là uniquement pour faire du chiffre ou pour pallier les insuffisances de notre société, notamment en termes d'éducation. Il fait référence à la polémique sur la multiplication des gardes à vue qui a connu un nouveau rebondissement avec l'interpellation, fin février, d'une collégienne de 14 ans -«une mineure en pyjama rose» pour la presse (en fait c'était un jogging) qui a fait grand cas de cette histoire pour dénoncer, une fois de plus, «la politique du chiffre». Un constat de plus en plus partagé par les policiers eux-mêmes, qui se disent «otages des politiques». «Nous sommes entre le marteau et l'enclume, entre une société qui ne nous aime pas et une classe politique qui nous demande sans cesse de faire plus, sans nous consulter et souvent au mépris de la réalité de notre travail», poursuit notre officier anonyme. Le 14 février, bien avant la fusillade de mardi soir, un grand magistrat, l'avocat général de la cour d'appel Paris Philippe Bilger a publié sur son blog une note, sorte de litanie intitulée «Si j'étais policier...» qui, selon de très nombreux policiers, a trouvé le ton juste pour exprimer ce malaise. Ça commence par: «Si j'étais policier... J'en aurais assez. Je serais fatigué. Lassé d'entendre sans cesse les mêmes accusations, les mêmes récriminations, les mêmes injustices.» Alexandre Lévy SLATE.FR

[yan77]

A l'heure où nombreux de mes collègues se sont rassemblés devant son CP, j'ai une pensée pour lui, pour ses potes, sa famille, ses enfants....... Navré de n'avoir pu être avec mes collègues ce soir.

[paradise77]

De retour du rassemblement ou nous etions bon nombre et ou les journalistes (comme d'hab) attendaient et chercher le scoop mais non nous on crame pas de bagnole et pourtant on a bien la haine

[manwe]

actuellement sur fr2 aux infos l'intérêt est plus en rapport avec l'eta que en rapport aux fonctionnaires.... demain on en entendra plus parler.

Modifié par manwe, 17 mars 2010 - 20:19.

[stilgar]

60 secondes en ouverture sur TF1 le troisième sujet sur une intervention policière en milieu scolaire est déjà plus long......

[Fanto]

Les médias en parlent parce que l'ETA est mise en cause. Par contre, cela aurait été un autre braqueur lambda, ils s'en moqueraient bien...

[chrisdeparis]

sur Itélé et BMF on parle du malaise des policiers, il y a des interviews de collègues et de citoyens

[OPJ-CHAT-NOIR]

Je trouve la phrase <<IL VAUT BIEN MIEUX ETRE ASSIS FACE AUX BOEUFS QU'ALLONGE A L'I.M.L.>>, très bonne, et je propose de l'afficher sur la porte de nos bureaux en A4, pour montrer notre respesct à nos collègues tombés pour le France et marquer notre défis à une institution qui nous abandonne.

[Vintersorg]

Ah oui tiens on a des syndicats et en plus ils viennent de s'apercevoir que nos conditions de travail se sont degradées ah ben MERDE alors on s'en était pas rendu compte , c'est vrai qu'il a ENCORE fallu attendre la mort d'un collègue pour en parler

Et pendant ce temps tous ces putains de carriériste qui ne pensent qu'a eux au nom de leur ascension, de leur prime ,de leur petite carrière on sacrifie des flics . Quoique de plus normal que de mettre hors VP un collègue qui tire sur un VL volé afin d'éviter un drame , que de demander des rapports à tout va lorsque l'on se sert de telle ou telle arme à notre disposition et de nous sanctionner à coté afin que les auteurs de delits ou crime ne soient pas choqués et d'acheter la paix social donc le bon deroulement de carrière de nos dirigeants.

Quoique de plus normal de mettre des flics qui surveillent des flics qui en surveillent d'autres en leur mettant trois tonnes de pression sur le dos afin qu'ils comprennent que s'ils se servent de leur arme ils risquent de trés graves sanctions et c'est pas bon pour nos politiciens de merde..... UN FLIC AU TAPIS C EST MOINS DE SOUCI QU UN CRAPAUD ....et puis c'est les risques du métier ;

Alors STOP à toute cette merde de syndicat Bon à rien qui tire juste profit de la situation pour se faire des electeurs et soyons solidaire entre nous en arretant tout simplement de travailler et laissons tout cramer et on verra qui avait raison

Pauvre pays .......

Bien sur c'est la faute des syndicats

les syndicats par ci, les syndicats par là, ce sont les syndicats qui tirent sur les collègues, ce sont les syndicats qui caillassent quotidiennement les collègues

ce sont les syndicats qui font les lois inapplicables et ce sont eux qui taillent dans les budgets

Marre de ce genre de discours complétement mal venu dans ces moments dramatiques

[manwe]

peut être pas qu'ils en sont la cause assurément cependant ils sont censé avoir un rôle de rassemblement et d'opposition face a une situation non admissible ou qui se dégradent pour le bien de tous ceux qu'ils rassemblent, et non pas pour leur pomme théoriquement, bien-sur... ils ont peut être aussi un rôle de soutient a jouer, est ce le cas? j'en sais rien. cependant ce qui est sur, c'est que loin d'être la cause de la situation ils en sont un acteur important et plus important que le fonctionnaire X ou Y! car ils n'exercent pas leur rôle principal qui est la défense des conditions de travail et des personnelles qu'ils regroupent face aux autorités supérieures! maintenant voyant que la cause de cette situation (la politique) ne compte pas bouger ou changer, que les principaux acteurs d'oppositions et de soutient sont absents et ne bougent pas non plus, on arrive en bas de l'echelle au fonctionnaire X ou Y dernier acteur d'opposition ou d'accord. chacun a son role a jouer et sa responsabilité mais le jour ou le raz le bol atteint la base... ce sera un bien sombre jour en france. mais cette situation ne sera pas de la responsabilité de la base mais bien du sommet!

Modifié par manwe, 17 mars 2010 - 21:51.

[Vintersorg]

L'Union Unité SGP Police invite les collègues à porter un brassard noir, à mettre des rubans noirs sur les VL et à respecter dans les services trois minutes de silence durant les obsèques de notre regretté collègue

http://www.sgp-fo.co...ssard-noir.html

http://www.sgp-fo.co...erge-nerin.html

http://www.sgp-fo.co...n... page 1.pdf

[manwe]

L'Union Unité SGP Police invite les collègues à porter un brassard noir, à mettre des rubans noirs sur les VL et à respecter dans les services trois minutes de silence durant les obsèques de notre regretté collègue

avec ça les suivants les remercieront de la haut...

si seulement la minute de silence signifier encore quelque chose de nos jours...
a l'égale de la médaille d'honneur...

quand au brassard nous sommes en deuil certe,
nous autre fonctionnaire
mais l'extérieur s'en balance...

a part nous faire taire et nous bâillonner
ils font quoi les syndicats?
ils devraient plutôt organiser des minutes de gueulage!

bref je m'arrête la,
pour que ce sujet reste, si possible a la hauteur du fonctionnaire qu'il honore...

Modifié par manwe, 17 mars 2010 - 22:19.

[grandtom]

mais le jour ou le raz le bol atteint la base...
ce sera un bien sombre jour en france.

Ca ferait pas un moment qu'il est déjà arrivé ce jour sombre ???

[Vintersorg]

avec ça les suivants te remercieront de la haut...

si seulement la minute de silence signifier encore quelque chose de nos jours...
a l'égale de la médaille d'honneur...

quand au brassard nous sommes en deuil certe,
nous autre fonctionnaire
mais l'extérieur s'en balance...

a part nous faire taire et nous bâillonner
ils font quoi les syndicats?
ils devraient plutôt organiser des minutes de gueulage!

bref je m'arrête la,
pour que ce sujet reste, si possible a la hauteur du fonctionnaire qu'il honore...

A une époque; le SGP FO avait mis en avant le droit de retrait pour les policiers à l'instar des autres fonctionnaires sans succès auprès des collègues

bref, c'est bien aisé d'accuser les syndicats de touts les maux de la terre, encore faut-il que les actions soient suivies

[manwe]

Ca ferait pas un moment qu'il est déjà arrivé ce jour sombre ???

1789....

bref, c'est bien aisé d'accuser les syndicats de touts les maux de la terre, encore faut-il que les actions soient suivies

la je suis entièrement d'accord!

(mais est ce que ton syndicat soutenait ceux qui voulaient user de se droit, contre d'eventuelles pressions...
qui biensur de nos jours sont inexistantes...

bref je ne connais pas assez le sujet n'etant meme pas encore dans la boite donc je me re-arrete la ^^)

Modifié par manwe, 17 mars 2010 - 22:30.

[Vintersorg]

Ca ferait pas un moment qu'il est déjà arrivé ce jour sombre ???

C'est clair et les collègues n'ont jamais fait autant de TA, de GAV, d'interpellations

L'administration peut se faire plaisir avec de tels révoltés

[manwe]

Le Figaro


Policier tué: rassemblements organisés
AFP
17/03/2010 | Mise à jour : 22:02
Des centaines de personnes se sont rassemblées aujourd'hui dans plusieurs villes du Pays basque espagnol, pour protester après la mort mardi d'un policier français abattu près de Paris par un groupe de membres présumés de l'organisation séparatiste basque ETA.

A l'appel d'un collectif pour la paix au Pays basque, des rassemblements se sont notamment formés à Saint-Sébastien, Bilbao et Vitoria. A Vitoria, la capitale administrative du Pays basque espagnol, le président la région autonome, le socialiste Patxi Lopez, s'est joint à une centaine de manifestants derrière une banderole proclamant : "Nous avons droit à la paix !".

Plusieurs dizaines de personnes se sont également rassemblées à Bilbao. Ce rassemblement exprime "le chagrin et le soutien" des citoyens et des "institutions du Pays basque" envers la police et la société françaises, a commenté le conseiller basque (ministre régional) à l'Intérieur, Rodolfo Ares.

Un policier de 52 ans a été tué hier à Dammaries-les-Lys, près de Paris, au cours d'un échange de tirs avec un groupe de quatre ou cinq membres présumés de l'ETA, à la suite d'un vol de véhicules. Un homme de 27 ans a été interpellé et placé en garde à vue et trois ou quatre personnes étaient toujours recherchées aujourd'hui.

Selon une source judiciaire espagnole, l'homme interpellé, Joseba Fernandez Aspurz, est poursuivi en Espagne pour des violences urbaines perpétrées par des groupes radicaux de jeunes indépendantistes basques, en mars et septembre de 2008.

Les citoyens français viennent de recevoir une grosse, une très grosse leçon de la part de nos voisins espagnols...

Modifié par manwe, 17 mars 2010 - 22:41.