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Un gendarme décède lors d'un avp 12/09/03


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#1 mcleod

mcleod

    V.I.P

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Posté 13 septembre 2003 - 08:52

L'accident survenu dans la nuit de jeudi à vendredi sur l'autoroute A 1, à la hauteur de Biermont, près de Ressons-sur-Matz, a eu des conséquences dramatiques pour deux gendarmes du peloton autoroutier de Senlis qui effectuaient une patrouille. L'un d'eux a été tué, le second lutte contre la mort. Il était environ 2 heures du matin. Le gendarme Jean-Marie Duparc et son collègue Bruno Bouloy circulent en direction de Paris à bord d'un Peugeot Expert du peloton de gendarmerie autoroutière de Senlis, où ils sont tous deux affectés. Les circonstances exactes de l'accident dont ils ont été victimes restent encore à déterminer, et une information judiciaire, ordonnée par le parquet de Compiègne, devra les mettre en lumière.
Il a cependant été établi que le fourgon de la gendarmerie a percuté la glissière de sécurité centrale de l'autoroute et a fait plusieurs tonneaux. Selon des témoignages, il semble que les militaires aient aperçu un fourgon qui circulait bizarrement, comme si le conducteur s'endormait. En arrivant à sa hauteur, le fourgon, venant d'Allemagne se serait déporté et c'est en voulant l'éviter que l'accident s'est produit. Les deux gendarmes ont été éjectés de leur véhicule. L'un d'entre eux, le conducteur, Jean-Marie Duparc, est mort sur le coup. Bruno Bouloy, son passager, gravement touché au poumon et à la colonne vertébrale, a été transporté au centre hospitalier de Compiègne. Opéré pendant de longues heures pendant la matinée, il était hier soir entre la vie et la mort. Agé de 45 ans, marié et père d'une petite Camille de 13 ans, Jean-Marie Duparc était un Oisien originaire de Beauvais. Affecté au peloton de gendarmerie autoroutière de Senlis, où il résidait depuis trois ans, il était passé par le PSIG (peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie de Senlis) de Chantilly et encore auparavant à la brigade mobile de Creil. C'est à cette époque qu'il a connu son épouse. Toute sa famille et sa belle-famille, qui résident dans l'Oise, sont très affectées par ce drame. Bruno Bouloy, quant à lui, est originaire du nord de la France. Il est âgé de 33 ans et père de deux enfants. Hier, à midi, Eric Boussuge, procureur de la République à Compiègne, a donc ouvert une information judiciaire. Il veut en savoir plus sur le ressortissant allemand, conducteur d'un fourgon de marque Iveco, et qui allait livrer des pièces métalliques dans la région de Bordeaux. Agé de 51 ans, cet homme demeure à Duisbourg. Le procureur explique : « Il n'a pas le profil d'un délinquant. Mais j'ai ordonné une expertise toxicologique : avait-il bu, était-il sous l'emprise de médicaments, ou était-il tout simplement fatigué par de longues heures de conduite ? On ne le sait pas encore. On sait simplement qu'à l'arrivée des autres gendarmes, après l'accident, il était hébété, quasi endormi. » Cet après-midi, le conducteur allemand sera entendu par le procureur et le juge des détentions et des libertés, au palais de justice de Compiègne.


Image IPB

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S'ils ont été éjectés, c'est qu'ils ne portaient malheureusement pas leur ceinture de sécurité. Je conseille à tout le monde de mettre sa ceinture, même en service. Je le fais, beaucoup de collègues rigolent mais me disent aussi que j'ai raison. J'ai vu trop d'accidents avec des personnes éjectées ou dans le pare-brise. Alors BOUCLEZ-LA ! Je souhaite bon rétablissement quand même au gendarme blessé.[/img]

#2 mcleod

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Posté 15 septembre 2003 - 16:15

Jean-Marie Duparc, ce gendarme de 45 ans décédé dans la nuit de jeudi à vendredi, dans un accident sur l'autoroute A 1, sera inhumé mardi. C'est à Senlis, là où il résidait avec sa femme et sa fille de 13 ans, qu'un dernier hommage lui sera rendu. A 13 h 30, une cérémonie pourrait se dérouler à la compagnie de gendarmerie, suivie à 14 h 30 d'une messe en la cathédrale. L'inhumation aura lieu ensuite dans la plus stricte intimité au cimetière des Ageux. Son collègue Bruno Bouloy, 33 ans, grièvement blessé, est quant à lui toujours hospitalisé à Compiègne. Ce dramatique accident est survenu sur l'autoroute A1 vendredi vers 2 heures du matin alors que les deux gendarmes effectuaient leur patrouille dans le sens Lille-Paris. A la hauteur de Biermont, leur fourgon a percuté le rail de sécurité après que Jean-Marie Duparc, au volant, eut voulu éviter une camionnette qui se déportait vers eux. Mis en examen et écroué samedi soir, le chauffeur routier, Jürgen Kinscher, 51 ans, pourrait s'être endormi au volant. C'est du moins ce que laissait entendre ce ressortissant allemand, lors des différentes auditions, devant Eric Boussuge, le procureur de la République de Compiègne, qui a réclamé son placement en détention provisoire. « S'il avait été libéré, j'aurais craint de ne pas le revoir », a-t-il souligné samedi soir à la sortie du palais de justice.
En effet, dans des affaires d'homicide involontaire, il est fréquent de constater l'absence des prévenus étrangers à la barre du tribunal correctionnel lorsqu'ils ont été remis en liberté ou placés sous contrôle judiciaire. De plus, Jürgen Kinscher semble s'être montré à la fois peu impliqué et peu conscient des faits. Eric Boussuge a d'ailleurs noté « une absence de responsabilité » de la part du chauffeur routier, qui, samedi soir, paraissait très nerveux dans la salle des pas perdus du palais de justice.


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