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Décès de Franck Lelong du SRPT


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19 réponses à ce sujet

#1 mcleod

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Posté 06 novembre 2003 - 10:27

Un gardien de la paix qui n'était pas de service a été mortellement blessé par balles lors d'une agression jeudi matin dans le XVIIe arrondissement de Paris, et deux hommes ont interpellés puis placés en garde à vue, a-t-on appris de sources policières. Les deux suspects ont été interpellés par la brigade anticriminalité (BAC) à proximité immédiate des lieux du drame et sont connus des services de police du quartier comme des toxicomanes notoires ayant eu des démêlés avec la police, selon une source policière. Ils ont été placés en garde à vue par la brigade criminelle de la police judiciaire parisienne, saisie de l'enquête, qui n'écarte aucune hypothèse. Au moment de son interpellation, l'un d'eux était en possession de l'arme du policier, avec laquelle ce dernier semble avoir été tué, a-t-on ajouté.

Le policier, âgé de 30 ans, était auparavant en poste dans le quartier où il a trouvé la mort. Les faits se sont déroulés peu avant 05h00 devant le 111 boulevard Bessières, à proximité du domicile de la victime. Le fonctionnaire avait quitté mercredi à 23h30 son poste à l'antenne de la gare Montparnasse du nouveau service régional de la police des transports, auquel il venait d'être affecté. Il devait reprendre ses fonctions en début d'après-midi jeudi. Le policier, en tenue civile, a eu maille à partir avec les deux hommes pour des raisons et dans des circonstances encore indéterminées. Il a été atteint de plusieurs balles, dont l'une au poumon, et il est décédé sur place des suites de ses blessures peu après l'arrivée des secours.


La Croix


Modifié par Thomas, 15 septembre 2017 - 13:31.


#2

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Posté 06 novembre 2003 - 13:42

Encore des "jeunes " qui s'amusent ? :no: Un flic tué et il faut aller sur ce forum pour être au courant ? Combien ça fait dans les journeaux ? 5 lignes ? avant où après l'horoscope ???

#3 BIKER

BIKER

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Posté 06 novembre 2003 - 14:46

Non france-info diffuse en boucle cette triste affaire sur les ondes radio
l'homme face à son destin ne peut compter que sur lui même et sur son arme ( vieux proverbe Touareg).

#4

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Posté 06 novembre 2003 - 17:14

Ok pas au courant de tout :ok: :ok:

#5 willou

willou

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Posté 06 novembre 2003 - 18:23

:no: :no: :no: :no: :no: no comment....
"L'homme qui a le plus vécu n'est pas celui qui a compté le plus d'années,
mais celui qui a le plus senti la vie " J.-J. Rousseau

#6 Mickael

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Posté 06 novembre 2003 - 18:26

J'ai vue ca a la télé la femme en a parlé 2 seconde.....

#7 willou

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Posté 06 novembre 2003 - 18:53

Pour compléter mon message, de toute façon les journaux ne disent pas tout et puis en ce moment c'est pas trop police le sujet... Vous pourrez remarquer que lorsqu'il y a eu une affaire de violence contre mineur par parents, les journaux n'ont pas arrêtés d'en parler "les scoops" sortaient par magie mais maintenant plus rien alors que ces violences existaient, existent encore et existeront. Maintenant c'est finit ils en parlent plus. Alors pour la police c'est pareil, rappelez vous à un moment ca parlait braucoup des suicidés et maitenant finit alors que....
"L'homme qui a le plus vécu n'est pas celui qui a compté le plus d'années,
mais celui qui a le plus senti la vie " J.-J. Rousseau

#8 Croco

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Posté 06 novembre 2003 - 19:23

J'ai vue un reportage de quelque minutes sur le JT de 13H de TF1, surement qu'il en reparleront ce soir, d'après les dires 2 individus ont été interpeller non loin de l'arme. Enfin triste affaire :no:

#9 Starchou

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Posté 06 novembre 2003 - 21:00

triste nouvelle :( ca fou vraiment les boules :( ils viennent d en parler au JT sur TF1 (20 h). Une pensée directe a ce jeune homme ainsi qu a ses collegues et a son entourage.
Croire ou ne pas croire cela n a aucune importance.... Seuls compte le fait de se poser de plus en plus de questions...
www.starchou.net
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#10 mcleod

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Posté 07 novembre 2003 - 15:24

C'était un petit article car il a été écrit en vitesse dans la nuit. En voici un nouveau, beaucoup plus long :

Un policier abattu par un toxicomane

Un gardien de la paix, qui n'était plus en service, a été tué par balle, hier matin dans le XVIIe arrondissement de Paris. Deux suspects ont été interpellés à proximité des lieux du crime. Ils sont connus comme «toxicomanes notoires».

Un gardien de la paix de 30 ans a été abattu hier matin à Paris par un toxicomane avec son arme de service. Les faits se sont produits à 4h50 boulevard Bessières, dans le XVIIe arrondissement, tout près du domicile du fonctionnaire de police où il vivait avec sa compagne et son fils de 18 mois. Au moment du drame, Franck Lelong était en civil et ne travaillait pas. Il avait quitté son poste au Service régional de police des transports (SRPT) à la gare Montparnasse peu avant minuit, et regagnait son appartement en ayant conservé sur lui son revolver Manhurin.
«En réalité, les policiers sont en service 24 h sur 24 et ont le droit de garder leur arme sur eux dans le ressort de leur affectation», précise un officier.
Une altercation a alors opposé le gardien de la paix à deux toxicomanes, Rachid, 30 ans, et David, 21 ans, tous deux connus de la justice pour de multiples délits liés à la drogue. Deux travestis et un maître-chien ont assisté à la scène. Dans des circonstances encore mal établies, Rachid, déjà impliqué dans cinquante-trois délits, s'est emparé de l'arme de service que le policier portait dans un sac à dos et a tiré au moins deux coups de feu. L'un mortel a atteint Franck Lelong au poumon droit. Il est décédé sur le passage clouté quelques minutes plus tard dans les bras de ses collègues de la brigade anticriminalité (BAC).
Arrivés en nombre, les policiers ont interpellé dès 5 h 10 l'auteur présumé du coup de feu, caché dans un buisson de la rue Fragonard, à environ 200 mètres du lieu de l'agression. A ses côtés se trouvait encore l'arme de service de la victime. Vingt minutes plus tard, David, était appréhendé dans une rue voisine. Ce dernier correspondait à la description recueillie par les enquêteurs : un Antillais portant une veste bleue et coiffé d'une casquette. Les deux suspects ont été placés en garde à vue à la Brigade criminelle. Quant aux deux travestis témoins de la scène, ils s'étaient volatilisés avant l'arrivée de la police.
Gardien de la paix depuis cinq ans, Franck Lelong dont le père, policier également, réside et travaille dans les Alpes-Maritimes, avait été affecté récemment au service régional de police des transports (SRPT). Auparavant, ce fonctionnaire «courageux et toujours prêt à aller au charbon», selon un collègue, avait travaillé plusieurs années comme ilotier au sein de la police de quartier du XVIIe arrondissement. Le gardien de paix avait quitté cet arrondissement après avoir été agressé au sabre par des Asiatiques.
Mercredi soir, juste avant de quitter son service à la gare Montparnasse, Franck Lelong avait laissé entendre qu'il souhaitait sortir en discothèque. Cela expliquerait les cinq heures qui se sont écoulées entre sa fin de service et sa mort. Ce décès pose le problème de la détention de l'arme en dehors des heures de travail. «Les fonctionnaires ont le choix entre la laisser dans une armoire forte au service ou la prendre avec eux, ce que font la majorité des gardiens de la paix», indique Philippe Lavenu, secrétaire départemental du syndicat Alliance. Secrétaire départemental du SGP-FO, Gilles Wiart, ajoute : «Les policiers sont tenus d'intervenir s'ils assistent à un délit. Ils ne peuvent pas le faire en toute sécurité, équipés de leur seule carte tricolore.»


Le Parisien


Un gardien de la paix, qui n'était pas en service, a été tué par balles jeudi matin dans le XVIIe arrondissement de Paris, et l'enquête devra déterminer avec précision si sa fonction de policier a un lien direct avec les faits. Deux suspects ont été interpellés par la brigade anticriminalité (Bac) à proximité immédiate des lieux du meurtre. Ils sont connus des services de police du quartier comme des "toxicomanes notoires", selon une source policière. Ils ont été placés en garde à vue à la brigade criminelle de la police judiciaire parisienne, saisie de l'enquête, qui n'écartait aucune hypothèse. Au moment de l'interpellation de l'un d'eux, a été retrouvée l'arme du policier, un pistolet manhurin, avec laquelle ce dernier semble avoir été tué, a-t-on ajouté.

Le policier, Franck Lelong, 30 ans, père d'un jeune enfant, était auparavant en poste en tant qu'îlotier dans le quartier où il a trouvé la mort. Les faits se sont déroulés peu avant 05h00 devant le 111 boulevard Bessières, à proximité de son domicile. Le fonctionnaire avait quitté mercredi à 23h30 son poste à l'antenne de la gare Montparnasse du nouveau Service régional de la police des transports, (SRPT) auquel il venait d'être affecté. Il devait reprendre ses fonctions jeudi en début d'après-midi. Le policier, en tenue civile, a eu maille à partir avec les deux hommes pour des raisons et dans des circonstances qui restent à déterminer. Il a été atteint de plusieurs balles, dont l'une au poumon, et est décédé sur place des suites de ses blessures peu après l'arrivée des secours. Les enquêteurs ont entendu plusieurs témoins des faits qui, tous, ont affirmé avoir vu une "agression par deux hommes" qu'ils ont décrits.

La fonction de policier a-t-elle un lien avec celle-ci? Les agresseurs connaissaient-ils la victime? L'enquête devra répondre à ces questions. Les enquêteurs évoquent une "agression mortelle et une victime a priori ordinaire à l'exception de son métier qui l'est moins". Selon l'Unsa-police (majoritaire chez les gardiens de la paix), Franck Lelong a été agressé et tué pour ce "seul motif". "Mort d'être policier, c'est ce que l'Unsa-police retient de cette tragédie qui met en exergue la réalité du simple fait d'appartenir à la police nationale", écrit le syndicat dans un communiqué. Alliance, second syndicat chez les gardiens de la paix, recommande la "prudence" et "attend les résultats de l'enquête avant d'engager une réflexion de fond" évoquant une "violence gratuite". Synergie, second syndicat chez les officiers de police, déclare "partager la peine et le sentiment de colère de l'ensemble des policiers cibles de malfrats minables". Il "interpelle la justice sur la multiplication et la banalisation des agressions" de policiers.


La Croix

#11 mcleod

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Posté 07 novembre 2003 - 15:36

Un gardien de la paix tué avec son arme à Paris, alors qu'il n'était pas en service

Les syndicats de police ont réagi avec prudence, jeudi 6 novembre, en apprenant la mort à Paris d'un gardien de la paix, tué en pleine rue avec son arme mais alors qu'il n'était plus de service, au cours d'une agression commise à 5 heures du matin. A l'exception de l'UNSA, pour qui ce jeune fonctionnaire de 30 ans "a été agressé et tué lâchement au seul motif qu'il était policier", le syndicat Alliance, le Syndicat général de la police-FO comme le Syndicat national des officiers de police (SNOP) ont préféré attendre les résultats de l'enquête "avant d'engager une quelconque réflexion de fond".

Rien, dans la tenue de Franck Lelong, employé au Service régional des transports, ne pouvait en effet laisser penser qu'il appartenait à la police nationale. Marié et père d'un enfant, le fonctionnaire, en civil, avait quitté à 23 h 30 son poste, gare Montparnasse, où il venait d'être affecté. Il devait reprendre ses fonctions en début d'après-midi. Il rentrait vraisemblablement chez lui, muni de son pistolet Manhurin, quand il s'est effondré, à 4 h 50, à l'angle du boulevard Bessières et de la rue Bessières, dans le 17e arrondissement.

Sur le boulevard, fréquenté jour et nuit par les prostituées, le policier a eu une altercation avec deux hommes, qui lui ont pris son arme. Plusieurs coups de feu ont été tirés, comme l'attestent deux impacts de balle dans la devanture d'un commerce. L'un des projectiles a perforé le poumon du jeune homme, qui est mort de ses blessures, peu de temps après l'arrivée des secours. Son arme a été retrouvée à quelques dizaines de mètres, cachée dans un buisson qui jouxte la station de RER de la porte de Clichy. Près de la victime se trouvait un sac contenant ses papiers d'identité et sa carte bancaire.

Deux hommes ont été interpellés dans deux rues adjacentes quelques minutes après les coups de feu. L'un d'eux s'était effondré sous une porte cochère, abruti par l'alcool et la drogue, près de l'endroit où a été retrouvé le pistolet. Au cours de leur garde à vue, des prises de sang ont été effectuées par les enquêteurs de la brigade criminelle, chargée de l'enquête, qui n'excluent aucune hypothèse. Franck Lelong avait en effet longtemps exercé des fonctions d'îlotier dans le 17e arrondissement. Connaissait-il ses agresseurs ? "Nous réagirons quand nous aurons la certitude que c'est bien à un fonctionnaire de police qu'on s'en est pris, et qu'il ne s'agit pas d'une bagarre qui a mal tourné", dit Frédéric Lagache, secrétaire du syndicat Alliance.


Le Monde

#12 romtif

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Posté 07 novembre 2003 - 19:02

Euh petite question??? Ca vous donne pas envie de rétablir la peine de mort? :eldiablo:
La meilleure façon de prédir le futur, c'est de l'inventer.
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#13

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Posté 07 novembre 2003 - 22:44

Euh petite question???

Ca vous donne pas envie de rétablir la peine de mort? :eldiablo:


SI !

#14 Turkish

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Posté 07 novembre 2003 - 23:28

Non, je ne conçois pas que l'on puisse prendre le risque de tuer un innocent légalement.

#15 nightangel

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Posté 08 novembre 2003 - 12:03

d'ou le fait de JAMAIS HABITER DANS LA COMMUNE OU ON TRAVAILLE c'est plus prudent.... mais quand on a pas le choix..... kiss karine
statut : GPM (a quand la date de nomination???? ) folle en liberté, et surtout .....z'ameriez bien savoir hun??? lol

#16 mcleod

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Posté 08 novembre 2003 - 14:03

C'est clair. Trois conseils : ne pas habiter, dans la mesure du possible, là où on travaille, ne jamais rentrer chez soi en uniforme et si possible, laisser son arme au commissariat.

#17 mcleod

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Posté 08 novembre 2003 - 14:12

Le tueur du policier voulait de l'argent

Le toxicomane impliqué dans la mort du policier parisien devait être déféré, hier soir, devant un juge d'instruction pour être mis en examen pour « homicide volontaire ». Rachid El Kanso, 30 ans, a reconnu avoir tiré jeudi matin les deux coups de feu mortels sur Franck Lelong qui regagnait son domicile dans le XVII e arrondissement. Le meurtrier présumé et un complice ont agressé le policier, 30 ans, qui était en civil et avait terminé son travail, pour lui voler de l'argent. Ils l'ont bousculé et ont récupéré son arme de service tombée au sol. Le toxicomane a ouvert le feu, blessant mortellement la victime. Les enquêteurs recherchent le complice. La seconde personne interpellée après le drame a été totalement mise hors de cause.


Le Parisien

#18 mcleod

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Posté 10 novembre 2003 - 09:33

« Mon fils a été tué parce qu'il était flic »

Suite à l'agression qui a coûté la vie à son fils Franck, Marc Lelong, lui-même policier, essaie de comprendre. Il se dit persuadé que son fils, âgé de 30 ans, a été abattu uniquement parce qu'il était gardien de la paix.

C'était plus fort que lui. Hier à l'aube, Marc Lelong, policier depuis trente et un ans, s'est rendu boulevard Bessières à Paris à l'endroit même où son fils unique Franck a été abattu par un toxicomane, jeudi dernier, à 4 h 50. Ce matin-là, Franck, gardien de la paix de 30 ans, regagnait - à pied et en civil - son domicile où l'attendaient sa compagne et leur petite fille de 16 mois, Chloé. Trois jours après ce crime, dont l'auteur a été interpellé et écroué, le père de la victime se confie malgré son immense détresse. Marc Lelong est convaincu que le meurtrier de son fils savait, avant de tirer, que Franck était policier : « Quand l'agresseur a ramassé l'arme de service de Franck, il a bien vu que c'était celle des forces de l'ordre. Un revolver Manurhin 357 magnum, ça ne court pas les rues. Cet homme est un délinquant impliqué dans cinquante-sept procédures, il sait bien que cette arme est celle de la police. » Marc Lelong va même plus loin. « Il a compris que mon fils était flic et cela a décuplé sa haine, et c'est pour cela qu'il l'a tué. Parce qu'il était flic... », affirme-t-il.

Le 6 novembre avant minuit, le gardien de la paix Franck Lelong termine sa journée de travail à Montparnasse. Cet ancien îlotier du XVII e arrondissement a rejoint depuis quelques semaines la 2 e compagnie du service régional de police des transports. Cinq ans d'ancienneté, un caractère volontaire, un excellent élément selon ses collègues. Le père de la petite Chloé a gardé son arme sur lui, comme il en a le droit. Il décide de ne pas rentrer tout de suite. Il prévient sa compagne, jointe deux fois au téléphone. Personne ne sait encore ce qu'a fait Franck entre minuit et 4 h 50 du matin. Mais, selon son père, il ne s'est pas rendu dans des bars ou en discothèque, comme cela avait été un temps avancé. « Franck est un sportif, il adore marcher, dit son père. On a souvent fait des randonnées ensemble à Chamonix. Il a peut-être marché dans Paris, pour se changer les idées. » A 4 h 50, le policier se trouve à 2 minutes de son appartement. Radid El Kanso, 30 ans, toxicomane multirécidiviste, repère Franck qui lui tourne le dos puis se jette sur lui avec un complice. « Ils pensaient trouver de la fraîche sur mon fils, de la drogue », déduit Marc Lelong. La scène se déroule sous les yeux de deux travestis et d'un maître-chien. « L'agresseur s'est déchaîné », ajoute Marc Lelong. Tombé au sol, le gardien de la paix reçoit de violents coups. El Kanso récupère le Manurhin par terre. Paniqué, son complice hurle « Ne fais pas ça, ne fais pas ça ! » avant de s'enfuir. Franck reçoit deux balles. Mortelles. Face aux enquêteurs, El Kanso reconnaîtra avoir tiré, mais n'a rien dit au sujet du « profil » de sa victime. « Il savait qu'il était policier », répète Marc Lelong.

Ce week-end, les parents de Franck sont montés à Paris soutenir leur belle-fille dans cette épreuve. L'association de quartier déposera des gerbes de fleurs mercredi sur les lieux du crime. Accablé, Marc évoque son fils : « Plus jeune, il voulait devenir commercial. Puis il a fait l'école de gardiens à Fos. Il aimait son métier, trop peut-être. A Montparnassse, Franck était déjà devenu l'adjoint de son chef. Il avait acheté les livres pour préparer le concours de lieutenant. » Il y a un an, alors à la BAC du XVII e , Franck Lelong avait été agressé au sabre par des Asiatiques et sa hiérarchie l'avait affecté chez les îlotiers. Ce champion de natation, passionné d'informatique, adorait sa petite fille et sa compagne, secrétaire juridique. Hier, les îlotiers du XVII e ont dit à Marc Lelong combien ils regretteront son fils, leur collègue.


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#19 mcleod

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Posté 22 novembre 2003 - 11:26

Obsèques du policier lundi

Franck Lelong, le gardien de la paix de 30 ans abattu par un toxicomane vendredi 7 novembre dans le XVII e arrondissement, sera incinéré au crématorium du Père-Lachaise lundi prochain à 15 h 20. Avant, les collègues et les proches du policier, qui fut îlotier dans le XVII e avant de rejoindre le service régional de police des transports à Montparnasse, pourront lui rendre un dernier hommage à l'Institut médico-légal entre 9 heures et 10 h 15. Une messe sera ensuite célébrée en l'église Sainte-Marie des Batignolles à 11 heures. Côté enquête, le complice présumé du meurtrier a été arrêté et écroué. Ce suspect nie toute implication dans l'agression de Franck Lelong, qui avait été attaqué avant d'être tué avec son arme de service.


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#20 duke

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Posté 08 décembre 2003 - 13:39

Meurtre d'un policier dans le XVIIe: un complice écroué PARIS, 8 déc (AFP) - Le complice du meurtrier présumé d'un gardien de la paix, tué par balles à Paris (XVIIe) le 7 novembre dernier, a été interpellé en fin de semaine dernière et écroué, a-t-on appris lundi de source policière. Il a précisé durant sa garde à vue à la brigade criminelle vendredi, avoir dérobé le téléphone portable de la victime. Le meurtrier présumé, un toxicomane de 30 ans connu de la police dans une cinquantaine d'affaires et qui avait déjà été condamné à plusieurs reprises, avait partiellement reconnu le meurtre avant d'être écroué peu après les faits. Son présumé complice avait pris la fuite. La victime, Franck Lelong, 30 ans, travaillait auparavant en tant qu'îlotier dans le quartier où il a été tué et n'était pas en service au moment des faits. Ceux-ci s'étaient déroulés le 7 novembre peu avant 05h00 devant le 111 boulevard Bessières, dans le XVIIe arrondissement. Deux hommes l'avaient agressé pour le dévaliser. Le meutrier présumé avait tué le policier à l'aide de l'arme de service du fonctionnaire. Le policier avait quitté la veille son poste à l'antenne de la gare Montparnasse du Service régional de la police des transports (SRPT) et regagnait son domicile.




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