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Un gendarme tué, un autre blessé 07/11/03


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Posté 07 novembre 2003 - 15:27

Un gendarme est décédé vendredi matin et un autre a été blessé après avoir été percutés par une voiture alors qu'ils étaient en train de baliser la chaussée à la suite d'un accident sur une route nationale à hauteur de Queven (Morbihan), a-t-on appris auprès des gendarmes et des pompiers. Le gendarme décédé est un volontaire âgé de 25 ans. Son collègue blessé a été hospitalisé à Lorient. Le "pronostic vital est rassurant", a-t-on précisé au sujet ce dernier. L'accident s'est produit vers O5h00 sur la RN 165, dans le sens Nantes-Quimper, alors que ces gendarmes, appartenant à la brigade de Bubry (Morbihan), intervenaient à la suite d'un accident matériel ayant impliqué un véhicule (bien un véhicule). Un troisième gendarme, qui n'a pas été blessé dans l'accident, a pu donner l'alerte. Très choqué, il a été également transporté à l'hôpital. Le conducteur de la voiture qui les a percutés a été placé en garde à vue. Il a été soumis à des tests d'alcoolémie.

La Croix

#2 mcleod

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Posté 07 novembre 2003 - 15:38

Morbihan: un gendarme tué sur les lieux d'un accident de la route

VANNES (AP) -- Un gendarme de 25 ans a été tué et un autre grièvement blessé dans la nuit de jeudi à vendredi dans le Morbihan sur la RN165 Lorient-Quimper. Les deux hommes, envoyés sur les lieux d'un accident matériel, ont été percutés par une voiture dont le conducteur était ivre.
Les deux gendarmes patrouillaient avec un troisième collègue dans le sud du département lorsque le centre opérationnel les a envoyés sur les lieux d'un accident matériel mettant en cause un seul véhicule, sur la RN165 Lorient-Quimper, un axe à quatre voies.
«C'est après avoir garé leur véhicule, alors qu'ils se dirigeaient à pied vers le véhicule accidenté qu'il ont été percutés», a expliqué à l'Associated Press le lieutenant-colonel Dominique Gabard, adjoint du groupement départemental de gendarmerie. Il a déclaré ne pas connaître l'endroit exact où les trois gendarmes marchaient, au bord de la route ou sur la chaussée pour traverser.
Un gendarme a été projeté à «plus de dix mètres et était décédé quand les secours sont arrivés sur les lieux. Le second, trente-quatre ans, souffre d'un traumatisme crânien et de fractures multiples aux membres supérieurs et inférieurs», a poursuivi le lieutenant-colonel Gabard.
Le véhicule fou n'a pas touché le troisième gendarme «mais il est très atteint psychologiquement», a souligné le numéro deux du groupement de gendarmerie du Morbihan. Ce véhicule a fini sa course contre le véhicule accidenté, dont le conducteur a été blessé alors qu'il n'avait pas été touché initialement.
Le contrôle de dépistage d'alcoolémie du conducteur de la voiture folle «s'est révélé positif», a précisé le lieutenant-colonel Gabard. Le chauffard, un homme de quarante-trois ans, a été pris en charge par les gendarmes. La circulation a été fortement ralentie sur cette portion de quatre voies en toute fin de nuit, le temps de dégager les véhicules accidentés.
En déplacement à Blois où il a clôturé les premières assises régionales de la sécurité, le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a déploré ce nouveau drame.
«Les gendarmes comme les policiers paient décidément cette année 2003 un très lourd tribut à la violence et à la délinquance. Je pense naturellement à sa famille et j'aurai l'occasion hélas! une fois de plus de me rendre à une cérémonie d'enterrement», a-t-il dit.
Dans les «drames de la route, il y a toujours soit de la vitesse, soit de l'alcoolémie (...) C'est un gâchis, c'est pourquoi il faut continuer sans céder une politique rigoureuse en matière de sécurité routière», a rappelé le ministre de l'Intérieur.


Le Nouvel Observateur

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Posté 08 novembre 2003 - 14:05

Ivre et sans permis, il tue un gendarme

L'alcool et l'inconscience ont encore tué sur la route, hier au petit matin. Un homme de 43 ans, sans permis, avec 2,9 grammes d'alcool dans le sang, a percuté des gendarmes intervenant sur un banal accident. Bilan : un gendarme tué sur le coup et trois blessés, dont deux graves. Il est 4 h 30, vendredi matin, lorsque trois gendarmes portent assistance à un conducteur qui a perdu le contrôle de son véhicule sur la nationale 165, une deux fois deux voies entre Lorient et Quimper. La route est large et dégagée, la circulation est faible. Il fait nuit mais les fonctionnaires ont appliqué toutes les règles de sécurité. Leur véhicule est garé 50 mètres en amont de l'accident, gyrophare allumé. Chaque homme porte un gilet phosphorescent. Un des gendarmes reste près de son véhicule pour ralentir la circulation avec un bâton lumineux, alors que les deux autres rejoignent l'accidenté.

C'est à ce moment qu'un conducteur au volant d'une berline frôle le premier fonctionnaire puis percute ses deux collègues avant de finir sa folle course dans le premier véhicule accidenté. Un gendarme de 25 ans, projeté dans le fossé, est tué sur le coup. Son collègue de 34 ans s'en tire avec une fracture de la cheville et de nombreuses contusions. Le conducteur du premier véhicule est lui aussi sérieusement touché aux jambes et souffre d'une fracture du fémur. « Le chauffard n'est que légèrement blessé, indique un officier de gendarmerie. Il a été conduit, comme les deux autres blessés, pour observation à l'hôpital de Lorient. Il est encore trop tôt pour dire si la vitesse est en cause en plus de son alcoolémie. Pour le moment, il n'a pas encore pu être auditionné. » Le défaut de maîtrise du véhicule sera certainement retenu. En effet, le chauffard, un maçon habitant le Finistère, n'a jamais obtenu son permis de conduire. Pis, c'est un récidiviste puisqu'il a déjà été condamné en 1998 pour conduite sans permis et en état d'ivresse selon la gendarmerie. Il devrait être mis en examen pour homicide et blessures involontaires. Nicolas Sarkozy, présent hier à Blois (Loir-et-Cher) aux assises régionales de la sécurité, a déploré ce tragique accident : « C'est un gendarme qui est mort, ce sont plusieurs vies brisées. Pourquoi ? Parce qu'un homme avait trop bu. » Le ministre de l'Intérieur a par ailleurs tenu à souligner que les gendarmes comme les policiers paient cette année un lourd tribut à la violence et à la délinquance, avant d'ajouter : « J'aurai l'occasion, hélas une fois de plus, de me rendre à une cérémonie d'enterrement. » Pour éviter ce type de « suraccident », une commission de sécurité travaille actuellement sur de nouvelles mesures de balisage des accidents de la route. Cette mission a été lancée à la suite de l'accident de l'autoroute A 7, en novembre 2002, qui avait coûté la vie à cinq pompiers en intervention.


Le Parisien

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Posté 09 novembre 2003 - 14:32

« Du début à la fin, cet accident est dû à l'alcool »

L'abus d'alcool est à l'origine des deux accidents successifs qui ont coûté la vie à un gendarme de 25 ans vendredi matin à Quéven, près de Lorient (Morbihan). Le jeune gendarme fauché par un conducteur ivre (nos éditions d'hier) était en train de sécuriser la chaussée après un premier accident lui-même dû à un conducteur contrôlé positif. « Du début à la fin, cet accident est dû à l'alcool » , a tristement résumé hier le lieutenant-colonel Ivan Noailles, chef du groupement de gendarmerie du Morbihan, chargé de l'enquête.

Vendredi, vers 4 h 30 du matin, une patrouille de la brigade de gendarmerie de Bubry, de garde cette nuit-là, est appelée pour un accident à Quéven sur une voie express. Quand ils arrivent sur place, les gendarmes constatent qu'une Seat Ibiza, conduite par un habitant de Quimper, est immobilisée sur la bande d'arrêt d'urgence. La voiture vient de percuter la glissière de sécurité. L'homme de 23 ans qui pilotait sort indemne. Selon ses premières explications, il se serait endormi au volant. En fait, les analyses vont montrer qu'il avait trop bu. Les résultats de la prise de sang, tombés hier, révèlent qu'il avait 1,6 g d'alcool par litre de sang, un seuil trois fois supérieur à la limite autorisée, de 0,5 g/l. Alors que les gendarmes sécurisent la zone de l'accident en plaçant des signaux lumineux prévenant les autres conducteurs d'un danger, une Ford Sierra arrive tous phares allumés et à vive allure. Elle se déporte sur la droite, en direction de la bande d'arrêt d'urgence. Incapable de contrôler son véhicule, le conducteur fauche le chauffeur responsable du premier accident ainsi que deux gendarmes qui procédaient à des constatations. Sous la violence du choc, ces derniers sont propulsés par-dessus le rail de sécurité. Jean-Luc Paul, un volontaire de 25 ans, en poste à la brigade de Bubry depuis le mois d'août, meurt sur le coup. Son collègue, Thierry Delalande, âgé de 34 ans, est grièvement blessé à une jambe. Il a été opéré au centre hospitalier de Lorient et ses jours ne sont pas en danger. Le conducteur de la première voiture souffre, lui, d'une fracture du fémur. Autre découverte de l'enquête, le second chauffard, un maçon de 43 ans domicilié dans le Finistère, circulait sans permis. Apparemment, selon les gendarmes, toutes ses tentatives pour obtenir le permis avaient été vaines. Malgré cela, l'homme avait déjà été condamné en 1998 pour conduite en état d'ivresse. Sitôt après l'accident de vendredi soir, il s'était enfui à pied, abandonnant son véhicule au milieu de la route, avant de revenir une heure et demie plus tard se présenter aux gendarmes et d'être conduit à l'hôpital de Lorient pour des blessures plus légères. Les enquêteurs, après qu'il eut reçu des soins, espéraient pouvoir l'interroger rapidement. Il risque une mise en examen, pour « blessures involontaires », « homicide involontaire » et « conduite sous l'empire d'un état alcoolique ». Les obsèques du jeune gendarme décédé seront célébrées demain à Lorient en présence du ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, et du ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie.


Le Parisien

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Posté 11 novembre 2003 - 10:55

Hommage au gendarme disparu de Quéven

Le gendarme-adjoint volontaire Jean-Luc Paul a reçu les hommages militaires en présence des ministres de l'intérieur et de la défense.

L es ministres de l'Intérieur et de la Défense, Nicolas Sarkozy et Michèle Alliot-Marie, ont rendu hommage lundi au gendarme tué par un chauffard dans la nuit de jeudi à vendredi dans le Morbihan. Le conducteur, ivre au moment des faits, a été mis en examen dans la matinée.
C'est une cérémonie d'honneurs militaires pleine d'émotion à laquelle ont assisté les deux ministres pour rendre un dernier hommage à Jean-Luc Paul. Ce gendarme adjoint de 25 ans a été percuté vendredi matin alors qu'il balisait avec deux autres gendarmes les abords d'un premier accident matériel survenu vendredi vers 4h30 du matin sur la route nationale 165, une quatre voies située à hauteur de Quéven (Morbihan). Le chauffard avait 2,29 grammes d'alcool dans le sang et conduisait sans permis ni assurance.

"La route, territoire de violence"

Qualifiant ce dernier de "criminel", Nicolas Sarkozy a souligné que "Jean-Luc a perdu la vie parce que la route reste encore un territoire de violence, une violence trop longtemps admise, trop longtemps tolérée". "Nous ne pouvons pas accepter le sacrifice de Jean-Luc Paul, ce n'est pas le prix de la fatalité", a-t-il noté.
Pour le ministre, cet accident "doit nous encourager à mener jusqu'au bout une lutte sans merci contre les délinquants de la route", car "il s'agit bien de délinquance". "Ce sont bien des délits et des crimes dont sont victimes chaque année des milliers d'innocents (...) Les Français ne peuvent plus accepter l'inacceptable". Publicité


La ministre de la Défense a pour sa part confié qu'il s'agissait d'un "jour de douleur" pour les parents, les deux soeurs et la famille du jeune homme, mais aussi d'un "jour de révolte pour ses amis et toute la gendarmerie, unie et solidaire derrière les siens".

Délinquants de la route

"Le réseau routier ne doit plus être le lieu de prédilection d'une des plus graves formes de la délinquance. Oui, ce sont bien des délits et des crimes dont sont victimes chaque année des milliers d'innocents", a encore affirmé le ministre. Les Français ne peuvent plus accepter l'inacceptable: comme Jean-Luc Paul, (...), beaucoup d'autres gendarmes, policiers ou pompiers en mission sur nos routes ont payé de leur sang les conséquences de comportements criminels", a-t-il déploré. "Le sacrifice de Jean-Luc Paul ne doit pas être vain, il doit nous encourager à mener jusqu'au bout une lutte sans merci contre les délinquants de la route", a martelé Nicolas Sarkozy, qui s'est engagé à rester "inflexible sur la rigueurs des objectifs que nous a fixés le président de la République".
Michèle Alliot-Marie a pour sa part évoqué "un jour de douleur pour la famille" du jeune militaire tué et "un jour de révolte pour ses amis et la gendarmerie". 'C'est toute la nation qui, touchée par ce drame, se sent aujourd'hui en deuil", a-t-elle déclaré.

Titre posthume

Le gendarme a été promu aspirant et les ministres lui ont remis à titre posthume la médaille de la gendarmerie nationale, la médaille d'or de la Défense nationale et la médaille d'or pour acte de courage et de dévouement. Il devait être inhumé à Landerneau (Finistère) dans l'après-midi à l'issue d'une cérémonie privée.
Agé de 43 ans, le chauffard, âgé de 43 ans, a été mis en examen pour "homicide involontaire", "blessures involontaires par un conducteur sous l'empire d'un état alcoolique, défaut de permis de conduire, défaut d'assurance et défaut de maîtrise", a annoncé Marie-Annick Rossignol, substitut du procureur de la République de Lorient. L'homme a été placé sous mandat de dépôt, mais demeure en observation à l'hôpital de Lorient.


Le Nouvel Observateur




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