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Décès d'une collègue de Lattes (34)


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119 réponses à ce sujet

#101 Martial M.

Martial M.

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Posté 27 juin 2012 - 22:22

Martial , as tu des nouvelles des enfants ?


Bonsoir Caliminou.

Je t'ai envoyé un MP.

#102 Martial M.

Martial M.

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Posté 28 juin 2012 - 09:58

Il nie le meurtre de sa femme mais "Jamais elle n’aurait mis fin à ses jours"

FRANCOIS BARRERE

27/06/2012, 20 h 53 | Mis à jour le 28/06/2012, 10 h 15

L'épouse de Jacques Prevosto et les deux enfants du couple. (Document MIDI LIBRE/ FRANÇOIS BARRERE)

Plusieurs collègues de Marie et Jacques Prevosto, le policier jugé aux assises de l’Hérault pour l’assassinat de son épouse, sont venus apporter des témoignages émouvants en fin de journée à la barre.

"Marie est morte par amour" assuré Christelle, une ancienne collègue de la jeune femme morte le 5 juillet 2009 à Lattes.



"Elle l’aimait, elle l’aimait trop" soulignant que Marie Prevosto, qui dans la journée traitait de nombreux cas de violence conjugale, "ne trouvait pas la force de s’opposer" à son mari, qui la "rembarrait". "Elle m’a même dit qu’il la traitait de grosse vache" a-t-elle ajouté. D’autres collègues ont confirmé que Marie était au courant de l’infidélité de son mari, qui entretenait une liaison avec une autre collègue.

Et toutes ont écarté la possibilité qu’elle se soit suicidée, comme l’affirme l’accusé : "Ses enfants, c’étaient toute sa vie. Jamais elle n’aurait mis fin à ses jours. Elle voulait même perdre du poids pour reconquérir son mari."

Suite de l’audience aujourd'hui, avec notamment la déposition de la maîtresse de Jacques Prevosto.




http://www.midilibre...cier,524396.php

#103 ChrisDC

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Posté 28 juin 2012 - 17:07

Procès Prévosto : quand le policier, accusé de meurtre, surfait sur le web

Droit, les mains dans le dos, Prévosto ne varie pas dans ses déclarations.

Hier, à la cour d’assises de l’Hérault, l’analyse des recherches effectuées sur internet de Jacques Prévosto, le policier jugé pour l’assassinat de son épouse, à partir de l’ordinateur familial s’est révélée accablante.

"Qui pouvait s’intéresser au site “poison mortel” ?" Réponse de Prévosto : "Marie voulait mettre une sorte de laurier rose dans le jardin, on craignait pour les enfants." “Electrocution baignoire” ? Réponse de Prévosto : "C’était par rapport à la prise de terre de la piscine." Et “fabrication explosif”, c’était pour les travaux ?" s’indigne Me Iris Christol...

"Vous êtes accusé d’assassinat, ça veut dire une préméditation, faire des recherches sur les morts foudroyantes !" lance-t-elle au policier Jacques Prevosto, qui nie avoir tué son épouse à Saint-Pargoire (Hérault) en juillet 2009.

"D’Acétone à Zopyclone", le somnifère retrouvé de façon massive dans le corps de Marie, résume le président Cayrol. "A la lecture de tous ces mots-clés, je me demande à partir de quand vous avez songé à vous débarrasser de votre femme", lance l’avocate générale.

"Je n’y ai jamais songé, et je n’étais pas le seul à me servir de l’ordinateur", répond Prevosto. "Le mot-clé était 2605, le jour de naissance de votre maîtresse. Je ne pense pas que ce soit votre épouse qui ait choisi ce code", cingle la magistrate.

Suite de l’audience aujourd'hui, avec notamment la déposition de la maîtresse de Jacques Prevosto et verdict attendu demain vendredi soir.


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#104 matheworld

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Posté 28 juin 2012 - 18:19

Tu parles d'une histoire sordide.. :pinch:
L'arbre qui tombe fait plus de bruit que la forêt qui pousse..

#105 Cali91

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Posté 28 juin 2012 - 19:30

Hallucinant comme il continue alors que TOUT l'accable à nier l'évidence !! Le coup du mot de passe , c'est très fort !
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#106 Martial M.

Martial M.

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Posté 28 juin 2012 - 20:49

Le policier Jacques Prevosto, qui niait depuis trois ans l'assassinat de son épouse Marie commis à Saint-Pargoire le 5 juillet 2009, est finalement passé aux aveux au quatrième jour de son procès, avant de se prostrer dans le box. (FRANCOIS BARRERE)
"Comme de toute façon vous le savez... Je suis coupable. Je suis coupable. Je n'en dirai pas plus. C'est au dessus de mes forces". D'une voix blanche, à la reprise de l'audience à 19 h devant la cour d'assises de l'Hérault, le policier Jacques Prevosto, qui niait depuis trois ans l'assassinat de son épouse Marie commis à Saint-Pargoire le 5 juillet 2009, est finalement passé aux aveux au quatrième jour de son procès, avant de se prostrer dans le box.

Auparavant, le psychiatre chargé de l'examen de ses deux jeunes enfants avait souligné combien l'idée du suicide de leur mère, thèse que défendait l'accusé, était psychologiquement difficile à assumer. Puis Elisabeth, la soeur de Marie, avait bouleversé le public et les jurés, en apostrophant à plusieurs reprises l'accusé : "Tu l'as brûlée, et après tu dis à tes enfants que tu n'as rien fait ! "

Pendant une longue suspension d'audience, les avocats de la défense, Me Darrigade et Abratkiewicz, ont réussi à le convaincre de dire enfin la vérité. "Il a fait un effort surhumain" reconnait Me Darrigade. "Il s'est libéré de ses démons" poursuit Me Abratkiewicz. "C'est une libération absolue pour mes clients, on est sortis de l'enfer du déni pour se reconstruire sur des bases tragiques mais réelles" estime Me Gérard Christol, avocat de la famille de Marie.


http://www.midilibre...able,524975.php

#107 Martial M.

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Posté 29 juin 2012 - 08:57

Montpellier Coup de théâtre : Prévosto avoue le meurtre de son épouse


FRANçOIS BARRERE

29/06/2012, 06 h 00

Prévosto reconnaît avoir tué sa femme. (FRANCOIS BARRERE)

"M. le Président, la défense sollicite cinq minutes de suspension supplémentaire. C’est très important." Il est 18 h 55, la salle de la cour d’assises de l’Hérault se fige. Quand Jacques Prévosto entre dans le box peu après, chacun retient son souffle. Sur ces bancs pleins à craquer se serrent d’un côté la famille de Marie, de l’autre celle de l’accusé. Derrière, de plus en plus nombreux au fil des heures, des policiers de Montpellier. Aux aguets.

Plusieurs fois déjà, l’audience a été chavirée. Le matin, Lydie, la maîtresse de Prévosto, a raconté cette liaison d’un an, entre flics de la brigade de nuit. "Avec lui, j’avais une oreille, quelqu’un pour m’écouter. Ce qui me manquait chez moi, je suis allé le chercher ailleurs" dit-elle d’une voix sèche, face aux regards lourds de reproche. "On est dans une sorte de bovarisme policier" note le président Cayrol.



Au commissariat, leur relation sème la zizanie. "Les collègues voulaient absolument savoir, chaque soir, à son arrivée au service, ils lui demandaient : “Est-ce que tu te la tapes ? ”" poursuit Lydie. Et au fil des mois, Marie Prévosto se doute de l’infidélité de son mari.

- "Vous êtes peut-être au cœur de cette affaire ?", s’interroge le président.

- "J’espère que ce n’est pas à cause de moi que ça s’est passé", répond Lydie, aujourd’hui brigadier à Béziers. Pas une fois, le regard des anciens amants ne se croisent. Prévosto fixe le sol, blême, emmuré.

"Tu n’as même pas le courage de me regarder quand je te parles !" vient plus tard crier Élisabeth, la sœur jumelle de Marie, qui a recueilli les deux enfants. "Tu l’as brûlée ! Et après, tu dis à tes enfants que tu n’as rien fait ? Depuis trois ans, ma mère va tous les jours sur la tombe de Marie. Elle lui parle, elle se couche dessus..." La salle soupire, sanglote, renifle. "Assassin ! Tu mérites pas de vivre" cingle le père de Marie qui quitte la salle, à bout de nerfs.

Juste avant, on a entendu le psychiatre qui a examiné les enfants, dire ses inquiétudes. L’avocate générale se lève : "Ils sont persuadés que c’est à cause d’eux que leur mère s’est donnée la mort. Je crois qu’ils pourront vous pardonner. Une dernière fois, je vous exhorte à dire la vérité". L’accusé se lève : "J’aime mes enfants et jamais je ne leur aurais fait ça".

"Je suis coupable..."
Jacques Prévosto,

Et puis, une heure plus tard, ce coup de théâtre. Prévosto, la voix cassée, qui fixe la famille de Marie. "Je viens de m’entretenir avec mes avocats. J’ai entendu Élisabeth (et) les larmes... Pour moi, les choses sont très difficiles. Pour la mémoire de Marie. Pour le pardon de mes enfants... C’est ce qui me permettait de lutter... Comme de toute façon, vous le savez... Je suis coupable. Je suis coupable. Je n’en dirai pas plus. C’est au dessus de mes forces." Il se rassied, la tête dans les mains, ne bouge plus.

La salle est en larmes. Les parents et la sœur de Marie. Les parents et la sœur de Jacques. Les amis, les flics. "Il a fait un effort surhumain" lâche Me Darrigade. "Sa conscience a été ébranlée par le traumatisme des enfants. Il s’est libéré de ses démons" enchaîne Me Abratkiewicz. "C’est une libération absolue pour mes clients. Il est enfin sorti de l’enfer du déni" souffle Me Gérard Christol, après "ce grand moment de cour d’assises". "Il a reconnu" ajoute Me Iris Christol, "mais il reste ce geste, qui est effroyable, à juger." Juger ? C’est aujourd’hui, au dernier acte d’un procès transformé.


http://www.midilibre...voue,525015.php

#108 chrisdeparis

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Posté 29 juin 2012 - 09:31

J'ai connu Jacquot sur le 18... Ca fiche un coup tout de même... ON se demande comment les choses peuvent changer si vite :closedeyes:
Celui qui parle dans mon dos parle à mon cul



#109 ChrisDC

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Posté 29 juin 2012 - 15:00

"J’ai l’impression d’avoir été manipulée" affirme la maîtresse de Jacques Prévosto

Le procès Prévosto se poursuit aujourd'hui devant la cour d'assises de l'Hérault.

"On travaillait dans la même brigade, on patrouillait régulièrement ensemble, on est tombé amoureux l’un de l’autre" a raconté ce matin Lydie Pernier, 42 ans, brigadier de police à Béziers, à la cour d’assises de l’Hérault qui juge Jacques Prévosto, ce policier montpelliérain accusé de l’assassinat de sa femme.

"Notre relation a duré un an, et j’ai été claire avec lui, en lui disant que jamais je ne quitterai mon compagnon pour lui. Avec lui, j’avais une oreille, quelqu’un pour m’écouter. Ce qui me manquait chez moi, je suis allé le chercher ailleurs" poursuit-elle d’une voix ferme. " On est dans une sorte de bovarisme policier" note le président Cayrol.

"Est-ce que tu te la tapes ?"

Au commissariat, leur relation se remarque. "Les collègues voulaient absolument savoir, chaque soir à son arrivée au service ils lui demandaient : “Est-ce que tu te la tapes ?""

Au fil des mois, Marie Prévosto s’est doutée de l’infidélité de son mari.
- "Vous etes peut-être au coeur de cette affaire ?" s’interroge le président.
- "J’espère que ce n’est pas à cause de moi que ça s’est passé" qui a aucun moment pendant sa déposition, n’a croisé le regard de son ancien amant, assis dans le box.

Un endettement estimé à 640 000 €

Malgré ses énormes difficultés financières, et l’endettement invraisemblable de son couple, estimé à 640 000 €, Jacques Prévosto multiplie les cadeaux à sa maîtresse : iphone, ordinateur, et même une moto de 7 000 € offerte pour l’anniversaire de Lydie, moins de deux mois avant la mort de Marie. "Il me disait si je te les offre, c’est que je peux".

"Quand on lit vos textos, (“Je t’aime à en mourir, je serai prêt à tout pour te récupérer“) on a l’impression que vous jetez de l’huile sur le feu" relève l’avocat général Manon Brignol. " Votre rôle n’est pas passif dans cette affaire."

“J’ai l’impression d’avoir été manipulée " répond la quadragénaire, qui assure "n’avoir rien vu venir" et a " très mal vécu" son placement en garde à vue au cours de l’enquête menée par la PJ. "Je me suis retrouvée dans une cellule qui pue, sur un matelas qui pue ". "C’était une garde à vue normale" rétorque le président. “C’est très éducatif pour un policier."


Midi Libre

Je me suis auto-censure en ce qui concerne Lydie avec qui j'ai bosse 3 ans en nuit... :sick:
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#110 Guest_Reconquista_*

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Posté 29 juin 2012 - 17:38

Dans quel sens Chris ?

#111 ChrisDC

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Posté 29 juin 2012 - 17:58

Je prefere ne pas en dire plus ici... :angry: Mais elle n'aurait pas demerite une petite place dans le box... -_-
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#112 Cali91

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Posté 29 juin 2012 - 18:00

Donc c'est une garce ? :unsure:
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#113 Martial M.

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Posté 29 juin 2012 - 19:51

Montpellier Jacques Prévosto a été condamné à 25 ans de prison




F. B.

29/06/2012, 10 h 18 | Mis à jour le 29/06/2012, 19 h 16

Prévosto a refusé de s'exprimer plus avant, lorsque le président lui a demandé : "Dites nous comment s'est passé la mort de Marie" survenue le 5 juillet 2009, dans le pavillon familial de Saint Pargoire.

Après deux heures de délibéré, les jurés de la cour d'assises de l'Hérault a condamné Jacques Prévosto à 25 ans de réclusion criminelle pour l'assassinat de son épouse Marie, reprenant les réquisitions de l'avocat général.

Aveux en pleine audience



Ce matin, au lendemain de ses aveux en pleine audience, Jacques Prévosto, est apparu en larmes à la reprise du procès.

Entré dans le box le visage fermé, il s’est ensuite plié en deux, en pleurs, la tête dans ses mains. Puis Il a refusé de s'exprimer plus avant, lorsque le président lui a demandé : "Dites nous comment s'est passé la mort de Marie" survenue le 5 juillet 2009, dans le pavillon familial de Saint-Pargoire.

"Je suis responsable de la mort de la seule femme que j'ai vraiment aimé"

"Je crois qu'il y a eu assez de souffrances, je ne veux plus être responsable d'autres souffrances. Je suis responsable de la mort de la seule femme que j'ai vraiment aimé. J'ai déjà été au-delà de ce que je pouvais."

Hier vers 19 h, après la déposition bouleversante de la soeur de la victime, l’accusé a finalement reconnu avoir tué son épouse. Il soutenait jusqu’ici qu’elle s’était suicidée, et affirmait qu’il avait fait brûler son corps pour faire croire à un accident.

"Je suis coupable, je suis coupable. Je n’en dirai pas plus, c’est au-dessus de mes forces", a-t-il déclaré, à la fin du quatrième jour de son procès.



http://www.midilibre...ence,525390.php

#114 Martial M.

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Posté 29 juin 2012 - 19:53

Epilogue d'un beau gâchis. R.I.P Marie

#115 Cali91

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Posté 29 juin 2012 - 19:53

Hérault : 25 ans de réclusion pour un policier qui a tué sa femme
le 29 juin 2012 à 19h36 , mis à jour le 29 juin 2012 à 19h42
Jacques Prévosto, ce policier qui avait nié jusqu'à jeudi l'assassinat de son épouse, retrouvée carbonisée dans leur voiture en 2003, a écopé vendredi soir d'une peine de 25 ans de prison.



Jacques Prévosto, un policier qui a reconnu jeudi, au quatrième jour de son procès devant la cour d'assises de l'Hérault, et après trois ans de dénégation, avoir tué en 2009 sa femme, a été condamné vendredi à 25 ans de réclusion criminelle pour assassinat. Les jurés ont suivi les réquisitions de l'avocate générale Manon Brignol. "Les aveux n'ont pu absoudre l'horreur de l'acte," avait estimé quelques heures avant Mme Brignol, déplorant le refus de l'accusé d'expliquer les circonstances du meurtre. "Peut-être que la vérité est pire que ce que nous imaginons", avait-elle supposé.

Un policier accusé d'avoir assassiné son épouse


Le 5 juillet 2009, vers 22h15, Marie-Paule Prévosto, 34 ans, gardienne de la paix, était retrouvée carbonisée dans la voiture du couple, sur la bande d'arrêt d'urgence de l'A75 en direction de Pézenas, à la suite d'un appel au centre de secours de son mari, un brigadier-chef de 37 ans. Pendant trois ans, ainsi que pendant les quatre premiers jours du procès, il a affirmé que sa femme s'était suicidée en s'étranglant après avoir pris des somnifères. Il reconnaissait juste l'incendie, expliquant avoir voulu, à la demande de sa femme, cacher le suicide.

Si l'accusation et les parties civiles ont jugé les aveux insuffisants, ses défenseurs ont insisté sur leur force dans un "dossier accablant" comme ils n'en avaient "jamais vu". "Ils sont courageux", a asséné Me Jean-Marc Darrigade, rappelant "le courage qu'il faut à tout le monde pour reconnaître ses erreurs".
le 29 juin 2012 à 19:36


Espérons que leurs enfants puissent se construire un avenir . Dur Dur.

Modifié par caliminou, 29 juin 2012 - 19:55.

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#116 Martial M.

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Posté 01 juillet 2012 - 07:57

Montpellier 25 ans de prison : "Monsieur Prévosto, vous avez réintégré l’humanité"


FRANCOIS BARRERE

30/06/2012, 06 h 00 | Mis à jour le 30/06/2012, 09 h 06

Prévosto reste ainsi, recroquevillé, tandis que son défenseur Me Darrigade décrit "cet homme seul, depuis trois ans, face à sa conscience". (© D.R)

Il est resté toute la journée prostré dans le box, la tête serrée entre ses poings. Immobile. Incapable, au lendemain d’un aveu qui fit basculer son procès, d’aller plus loin que ces quelques phrases, lorsque le président Cayrol, au matin, lui a posé la question qui taraude chacun: "Comment s’est passée la mort de Marie ?"

"Je ne veux plus être responsable d’autres souffrances"



"Je ne veux plus être responsable d’autres souffrances. Je suis responsable de la mort de la seule femme que j’ai vraiment aimée. J’ai déjà été au delà de ce que je pouvais." Et puis Jacques Prévosto s’est assis, a baissé la tête, et n’a plus bougé jusqu’au soir.

Aucune réaction, quand Me Iris Christol, l’avocate de la famille de Marie, l’épouse assassinée et carbonisée, a rappelé le déroulement du crime. Les somnifères, administrés en douce, ce dimanche 5 juillet 2009. "Comme il savait qu’elle était vaillante il s’est dit qu’il fallait l’affaiblir, pour pouvoir l’achever sans l’affronter."

Ce que les enfants ont vu, dans la maison de Saint-Pargoire : "La dernière image qu’ils ont de leur mère, c’est qu’elle ne tient plus debout, parce que leur père la conduit à la mort."

Jacques Prevosto ne tressaille pas, quand Me Gérard Christol lui lance : "Quand dans dix ans, vingt ans, vingt-cinq ans, vous sortirez, peut-être serez vous attendu par une femme et un homme d’âge mûr qui vous diront : “Papa, pourquoi tu as fait ça ?“ Il ne bronche pas plus, pendant que l’avocat général Manon Brignol demande 25 ans de réclusion criminelle, après avoir dénoncé "son égoïsme terrible".

"Homme seul"

Il reste ainsi, recroquevillé, tandis que son défenseur Me Darrigade décrit "cet homme seul, depuis trois ans, face à sa conscience". Cet accusé "qui a dit l’indicible". Celui qui, avant le crime, "chaque jour vers l’enfer descendait d’un pas. Le policier exemplaire, le mari, le papa."

Il est là, comme une statue de pierre, sur son banc entre deux gendarmes, lorsque Me Abratkiewicz enchaîne. "On a réussi à sauver Jacques Prevosto de lui-même". Celui qui, "comme le petit Poucet qu’il est, a laissé des indices dans tous les coins de la procédure. Lorsqu’il a allumé ce feu terrible, il était déjà en enfer." Cet homme "abominablement normal" qui en avouant, a montré "son vrai visage".

"J'assume"

Et puis à 17heures, il s’est levé, les tempes rouges d’avoir été si longtemps comprimées. "M. Prévosto, vous avez réintégré l’humanité, je vous demande de nous donner un autre signe" a insisté, d’une voix douce, le président Cayrol.

"J’assume. J’assume" dit Jacques Prévosto. "Je ne sais pas si je peux demander pardon."

- "Vous pouvez." Il souffle. "Je vais le faire." Un temps. "Je demande pardon, en espérant que ce soit un jour accepté."

19 heures. La cour. Coupable. 25 ans. Silence. Jacques Prévosto ne cille pas. "C’est la peine que je mérite" souffle-t-il à ses avocats.



http://www.midilibre...nite,525578.php

#117 Martial M.

Martial M.

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Posté 01 juillet 2012 - 08:01

On peut réintégrer l'Humanité aprés avoir drogué, étranglé et brulé quelqu'un ? Je ne savais pas. Trop fort cet avocat.

Modifié par Martial M., 01 juillet 2012 - 08:08.


#118 darkchild75

darkchild75

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Posté 02 juillet 2012 - 13:37

Quelle triste histoire ... 02 familles brisées à jamais, des enfants traumatisés à vie ...
Darkchild

« L'homme n'est rien d'autre que la série de ses actes. »
Friedrich Hegel

#119 ChrisDC

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Posté 10 mars 2013 - 20:44

http://www.youtube.c...ayer_detailpage

RIP Marie :closedeyes:
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#120 Cali91

Cali91

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Posté 10 mars 2013 - 20:45

Merci pour le lien !
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