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Brigade Nautique de Sainte-Maxime


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#1 tribaldogue

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Posté 07 juin 2008 - 08:51

Baignade en toute sécurité

C'est reparti pour une saison. A partir de ce dimanche 8 juin, les plages maximoises auront des yeux. Depuis leur vigie, les maîtres nageurs sauveteurs (MNS) seront présents dès 10 heures, et ce, pour tout l'été.

« Rémunérés par la commune, ils sont mis à disposition par la caserne des sapeurs-pompiers de Sainte-Maxime, où ils seront logés », explique l'adjoint aux plages et aux affaires maritimes Sylvain Rosique.

Sept jours sur sept, ces sauveteurs auront pour mission d'être en veille sur plusieurs zones de baignade. Une vigilance de tous les instants qui sera maintenue jusqu'au 28 septembre.

Douze sauveteurs seront affectés aux quatre postes de secours. Ils seront répartis, « par équipe de deux ou trois suivant la taille des plages », entre la Garonnette - la plus excentrée -, la Nartelle, celle de la croisette et enfin celle du centre-ville. Chaque poste bénéficie d'un équipement sur mesure. Un zodiac de sécurité mis à disposition par la municipalité, pour les interventions rapides. Les sauveteurs seront dotés, en outre, de défibrillateurs afin de parer aux éventuels accidents cardiaques.

Des planches australiennes, complètent le matériel attribué aux MNS.

D'ores et déjà, le plan de balisage est opérationnel. « Un chenal pour chaque poste de secours et des bouées qui délimitent les zones de baignade ont été installés depuis une dizaine de jours.

Le balisage de la zone des 300 mètres est, lui aussi effectif. »

La brigade nautique en renfort

Ce dispositif estival est parachevé par une brigade nautique de la police municipale. « Elle patrouillera dans la bande des 300 mètres afin d'assurer la coexistence entre baigneurs, planches à voile et jet ski ».

Une petite exception concerne la plage de la Garonnette. Sa surveillance ne démarrera que le 22 juin pour s'achever au 14 septembre.

Quant à l'amplitude horaire de la présence de « ces gardiens », elle fluctuera selon les mois. En juin et septembre, les MNS seront présents de 10 à 18h.

Pendant les mois de juillet et d'août, ils seront en fonction de 10 à 19h.

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Posté 10 juin 2009 - 15:43

Espace de liberté, la mer ne doit pas être celui des excès

À la demande de l'association Connaissances maritimes, une réunion d'information sur la réglementation en mer vient de rassembler quelques plaisanciers. Pierre Roussel, brigadier-chef principal à la police municipale, y a rappelé tout ce qu'il faut savoir pour profiter de la Méditerranée en toute sécurité.

« Cette mer est plus dangereuse que l'Atlantique. Le temps change très vite, les vagues sont beaucoup plus serrées. Les gens s'y retrouvent rapidement en difficulté », a-t-il souligné.

Leur comportement est souvent inconscient. Enfants ne sachant pas nager sans gilet de sauvetage, personnes en maillot, sans protection solaire ni chapeau, fusées de détresse qui baignent dans l'eau de mer au fond de l'embarcation, autant de risques différents de garder un mauvais souvenir, voire pire, d'une sortie sur la belle bleue.

La prévention plutôt que la répression

Les policiers municipaux, qui concentrent leur action dans la bande proche du rivage (lire en encadré), misent avant tout sur la prévention. Ils disposent d'un semi-rigide, propulsé par un moteur de 150 cv, qui leur permet d'agir vite et au plus près du bateau à contrôler.

« Chaque année, nous relevons des vitesses excessives dans le port et dans la bande des 300 mètres, explique le brigadier-chef. Une des imprudences les plus fréquentes, ce sont les personnes, surtout des enfants, qui se mettent à l'avant du bateau, assis, les jambes pendantes. On rappelle l'accident qui s'était produit à Beauvallon : un adolescent dans cette position était tombé par-dessus bord suite à une collision avec un autre bateau. Il avait été déchiqueté par l'hélice. En général, l'évocation de ce drame calme beaucoup ».

La mer est un espace de liberté. Mais la liberté ne doit pas empêcher le respect de la réglementation. Et quand certains abusent, c'est tant pis pour eux. « On utilise la répression quand il n'y a pas d'autre moyen. Sur plus de 100 contrôles l'année dernière, on a mis 3 PV pour des vitesses excessives ».

La chasse sous-marine réglementée

L'équipe de la brigade veille également sur la chasse sous-marine, dont la pratique est limitée à certaines zones, et nécessite d'être titulaire d'un permis.

Ce document s'obtient à partir de16 ans révolus. En dessous, c'est interdit. Pour l'obtenir, il faut être affilié à un club de plongée ou bien apporter une photocopie de sa carte d'identité, d'un justificatif de domicile et d'une assurance de responsabilité civile au bureau des affaires maritimes de Saint-Tropez, qui le délivre gratuitement. Le permis est à refaire chaque année.

Dans l'ensemble et quel que soit le public visé, les contrôles se déroulent bien : « 90 % des plaisanciers sont compréhensifs. C'est plus difficile avec les étrangers. Nous leur expliquons qu'en France, ils doivent respecter la législation française et ne pas faire n'importe quoi ».

Pierre Roussel est convaincu de l'utilité des différentes actions mises en oeuvre : « Depuis 10 ans que je fais cela tous les étés, je constate que certains sont un peu plus conscients du danger grâce à notre présence visible sur l'eau, aux campagnes d'information relayées par les médias et aux contrôles en mer menés par les affaires maritimes et les gendarmes maritimes, avec parfois notre concours ». Autant de raisons de continuer.

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Pierre Roussel et Carol, deux des sept policiers municipaux de la brigade nautique
chargés de faire respecter la réglementation maritime. Ils font essentiellement
un travail de prévention... mais sévissent quand c'est nécessaire.

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#3 tribaldogue

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Posté 27 août 2009 - 10:33

Les sentinelles du bord de mer

Un signe amical de la main. Présent tous les jours sur l'eau pendant quatre mois, l'équipage de la brigade nautique fait partie du décor estival depuis une dizaine d'années.

Les plaisanciers qui voguent dans les eaux maximoises, semblent bien connaître le pneumatique de la police municipale. « Quand on s'approche, tous nous regardent. » « Même s'ils n'ont rien à se reprocher », souligne le brigadier-chef principal Pierre Roussel.

Tous les comportements non appropriés n'ont pas pour autant été éliminés. Les sept membres de la brigade ont ainsi opéré une centaine de contrôles, placés sous le signe de la prévention. Les cas les plus graves ont été verbalisés comme ce scooter des mers flirtant avec les 15 noeuds à 100 mètres du rivage.

Les alertes sont plus nombreuses en début de saison « quand les plaisanciers ont oublié les consignes de base », qu'ils reprennent la barre et redécouvrent trop rapidement les joies de la navigation côtière.

A 18 h, le retour au port

A bord de leur pneumatique de 7,50 m, les agents sillonnent les 11 km du littoral de la cité du Préconil suivant une zone de surveillance très précise : la bande des 300 mètres et l'entrée dans le port. Notamment, à l'heure fatidique : 18 heures, le moment où les embarcations rejoignent parfois trop vite leur port d'attache. Comme un rituel, Pierre Roussel se positionne alors à la première bouée. Là, le miracle - ou est-ce sa présence dissuasive - opère bien souvent, les bateaux stoppant net leur course.

Cet été, ils n'ont eu de cesse de rappeler les consignes de sécurité et trois chiffres clés pour tout plaisancier : 3, 5 et 20 noeuds. A savoir les limitations de vitesse dans les ports (3 noeuds), dans la bande des 300 mètres (5 noeuds) et dans le golfe de Saint-Tropez (20 noeuds).

« Souvent, ce sont des navigateurs étrangers qui rentrent dans le port sans faire attention au balisage », indique Carol Daffy, ASVP (Agent de surveillance de la voie publique), qui a rejoint la brigade depuis trois saisons.

Dans leur périmètre d'action, tout est contrôlé : les zones de mouillage que sont La Madrague, La Garonnette ou à la Nartelle ; la signalétique des chasseurs sous-marins...

Nouvelle zone de plongée protégée

Et depuis le mois de juin, une nouvelle zone nécessite l'attention des équipages de la brigade nautique. La pointe des Sardinaux, site très apprécié des plongeurs, est désormais balisée et sécurisée par des bouées jaunes. Les bateaux peuvent toujours traverser cette zone, mais seulement à 5 noeuds. Ce que n'a visiblement pas compris cette vedette abordée par la brigade. « Vous savez pourquoi on vient vous voir ? », interroge le brigadier. « Nous sommes arrivés dans ce secteur où l'on ne comprend pas la signalétique de cette zone », invoque le pilote. Après quelques minutes d'explication, le plaisancier repart avec une simple mise en garde. Pour cette fois.

Car la saison prochaine pourrait être moins préventive : « Si l'on constate des dérives similaires, les mêmes contrevenants, nous serons beaucoup plus répressifs ». Pas de doutes pour le brigadier-chef, « il faut occuper le terrain » et prévenir encore et encore. Juste avant de rentrer, Carol Daffy avise une nouvelle embarcation sur laquelle l'un des passagers est accroché au garde-corps. La prévention n'attend pas..

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De juin à septembre, les membres de la brigade nautique sont sur l'eau 7 jours sur 7.

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