Ils plongent dans le Rhône pour échapper à la police
#1 Guest_viKKing_*
Posté 05 décembre 2012 - 07:06
+++++++++
Bravo à notre collègue pour sa bravoure.
Bravo à tous les intervenants pour l'interpellation des auteurs présumés.
#2 Guest_stéphane74_*
Posté 05 décembre 2012 - 09:52
#3
Posté 05 décembre 2012 - 10:11
Même dans la côte du Rhône ?Bravo au PM pour avoir plonger, moi je ne l'aurai pas fait
#4
Posté 05 décembre 2012 - 11:05
Même dans la côte du Rhône ?
Félicitations aux collègues!
Cobra : tu voulais dire le Côte du Rhône je suppose!
#5 Guest_Hugues de Payns_*
Posté 05 décembre 2012 - 11:19
#6
Posté 05 décembre 2012 - 11:26
#7
Posté 05 décembre 2012 - 14:33
#8 Guest_stéphane74_*
Posté 05 décembre 2012 - 22:44
Même dans la côte du Rhône ?
Dans le côte du Rhône c'est autre chose!
#9
Posté 05 décembre 2012 - 23:16
Modifié par mike69, 05 décembre 2012 - 23:24.
#10
Posté 06 décembre 2012 - 01:55
#11
Posté 06 décembre 2012 - 11:25
Tarascon : il plonge dans le Rhône pour sauver un homme en fuite
Publié le jeudi 06 décembre 2012 à 10H01
Le brigadier-chef Christian Guiot a secouru un présumé cambrioleur
Un acte inconscient pour certains, héroïque pour d'autres. Comme dans les films, l'histoire s'est terminée par un happy end. Mais la fin aurait pu être dramatique. Mardi matin, Christian Guiot, brigadier-chef principal de la police municipale de Tarascon, aperçoit ses collègues et les policiers de la nationale aux alentours et sur le pont reliant Beaucaire à Tarascon. L'homme n'est alors pas en service mais il s'arrête et se rend aux nouvelles.
Un peu plus tôt dans la matinée, deux hommes ont tenté de cambrioler une maison dans le lotissement Les Jardins de Juliette. Repérés et poursuivis par la police, les deux fuyards, âgés de 23 et 32 ans, se jettent dans le Rhône. Si le plus jeune sort rapidement de l'eau et est appréhendé, le second manque à l'appel. "Quand je suis arrivé au niveau du pont, j'entendais des personnes qui disaient que le gars avait fait le bouchon et s'était noyé. Il avait disparu, personne ne le voyait", raconte Christian Guiot.
Sur les berges du Rhône, des policiers le cherchent. "Je me suis alors dirigé dans un endroit où il n'y avait personne. J'ai regardé dans les renfoncements, sur les berges... Et c'est là que je l'ai aperçu au milieu du fleuve, accroché à une branche. Il n'y avait que son front et ses yeux qui dépassaient de l'eau." La température de l'eau est alors à 6ºC, le courant est relativement fort et le fuyard est dans le fleuve depuis près d'une demi-heure. "Je l'ai appelé, je lui parlais mais il ne répondait pas. Il était tétanisé. J'ai vu qu'une péniche arrivait au loin, j'ai continué à lui parler, à lui dire que ça ne valait pas la peine de mourir pour ça."
Le jeune homme était en hypothermie
Christian Guiot comprend alors que l'homme n'est plus en capacité de revenir par ses propres moyens sur la berge, "ses yeux commençaient à se fermer. La péniche se rapprochait dangereusement. Avec les remous qu'elle aurait faits sur son passage plus le courant, c'était trop dangereux, on l'aurait perdu." Courageux et surtout excellent nageur, le policier municipal n'hésite plus. Il enlève son pull, se débarrasse de son téléphone et de ses clés et se jette à son tour dans le Rhône. "Quand je suis arrivé à sa hauteur, il était tellement tétanisé que je ne suis pas parvenu à lui faire lâcher sa branche. Je lui parlais mais il n'était plus réceptif. Après plusieurs minutes, j'ai fini par casser le morceau de bois et quand mes collègues m'ont aidé pour remonter l'homme sur la berge, il tenait encore cette branche. Deux minutes après, la péniche passait."
Immédiatement pris en charge par les pompiers, le jeune homme est en hypothermie, incapable de bouger, ni de prononcer un mot. Ce n'est que plus tard, alors que Christian Guiot va le voir dans le véhicule de secours que le fuyard lui dira combien il était désolé et qu'il le remerciait. "Je pense qu'il était sincère. Il a réellement dû se voir mourir". Si dans son service, on le nomme désormais et avec humour, "le silure", lui qui est un grand amoureux de la Tarasque, il n'empêche qu'hier, de retour sur les lieux, une pointe d'émotion se faisait sentir dans la voix de Christian Guiot, qui confie avoir "mal dormi la nuit suivante. J'ai eu des flashs, de l'eau qui passe, je sentais l'odeur du Rhône... Maintenant, à y regarder de plus près, je me dis que j'ai été inconscient." Peut-être. Courageux, c'est certain.
Pourtant loin de se prendre pour un héros, Christian Guiot serait presque un habitué des sauvetages extrêmes. Il y a trois ans, en patrouille avec un collègue dans Tarascon, il aperçoit une femme qui "semblait en grande difficulté." Quelques minutes plus tard, le policier municipal aidera cette femme à mettre au monde un petit garçon, sur un trottoir avant que les pompiers n'arrivent et ne prennent en charge la mère et le nouveau-né. "Il lui en est arrivé d'autres", confie-t-on dans son service mais silence, nous n'en serons pas plus. Humilité d'un héros oblige...
Julia Razil
#12 Guest_viKKing_*
Posté 06 décembre 2012 - 12:59
#13
Posté 06 décembre 2012 - 13:05
Respect.
pas mieux... respect total !
#14
Posté 06 décembre 2012 - 13:42
#15 Guest_Hugues de Payns_*
Posté 07 décembre 2012 - 09:03
Modifié par Hugues de Payns, 07 décembre 2012 - 09:04.
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