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Décès d'un policier à la Foire du Trône


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77 réponses à ce sujet

#41 koubiak

koubiak

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Posté 12 avril 2007 - 20:02

Que la vérité sur cette affaire soit établie le plus rapidement possible.

Tu as raison! Mais en période pré-éléctorale, je doute fort que cette affaire prenne de l'ampleur. Vu la considération que le monde porte aux policiers, ce pauvre malheureux ne restera qu'un fait divers et le citoyen de base dira qu'il était payé pour prendre des risques et que "ça fait parti des risques du métier"
Dans quel monde de fous vivons nous?

Reposes en paix collègue -_-

#42 Hiboux94

Hiboux94

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Posté 13 avril 2007 - 06:01

Greg :

Ce message circule actuellement dans les commissariats, essayez à votre tour de la faire circuler dans les postes PM, à vos collègues


Greg, peut t'on connaître la source de ce texte ? Est-ce que le rédacteur est un collègue proche de celui qui nous à quitté ?

Pour ma part ça y'est l'intégralité de ce texte est en bonne place dans ma PM, cela fait réfléchir et donne presque envie de le placarder sur toutes les boîtes aux lettres afin que l'ensemble des citoyens puisse en prendre connaissance.

#43 koubiak

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Posté 13 avril 2007 - 08:31

Deux "témoins clés" interpellés dans l'enquête sur le policier tué à Paris PARIS (AFP), 19:05 © AFP Le cercueil de Reynald Caron est porté par des policiers lors de ses obsèques en présence du ministre de l'Intérieur, François Baroin, le 12 avril 2007 à ParisDeux jeunes gens, présentés par les enquêteurs comme "des témoins clés", ont été placés en garde à vue jeudi dans l'enquête sur la mort de Reynald Caron, le policier tué par un manège à la Foire du Trône à Paris (XIIe), dont les obsèques ont été célébrées le même jour. Les deux suspects, dont l'un est âgé de 17 ans, étaient entendus depuis jeudi matin par la police judiciaire (PJ) qui les a qualifiés de "témoins clés", ajoutant que "l'enquête progresse". Celle-ci doit trancher entre l'hypothèse accidentelle et celle d'un acte volontaire. Lundi, vers 21H00, une bousculade à l'entrée du manège "Le Maxximum" avait été provoquée par une bande de jeunes dont certains étaient de présumés resquilleurs. Des policiers se sont interposés. M. Caron, 31 ans, a été tué sur le coup par la nacelle de ce manège. Les deux jeunes gens interpellés jeudi ont reconnu avoir participé aux échauffourées avec des forains ayant précédé la chute du gardien de la paix, a annoncé jeudi le procureur de la République, Jean-Claude Marin. L'un a en outre indiqué figurer au nombre des resquilleurs à l'origine des échauffourées et avoir échangé des coups avec des forains sur la plate-forme de l'attraction, a précisé M. Marin. Concernant l'enquête sur l'origine de la chute du policier, le procureur a fait état de "nouveaux témoignages", émanant de personnes présentes dans la nacelle, parlant "de gestes dirigés vers le policier". Au départ des faits, il y a eu la réprimande d'un placier du manège à l'adresse d'un jeune homme ayant fait deux tours avec un seul billet, a aussi raconté le procureur. © AFP Le procureur de la République de Paris Jean-Claude Marin tient une conférence de presse, le 11 avril 2007 à ParisLes policiers recherchent "activement", depuis le début de leurs investigations, les acteurs présumés de la rixe, un groupe de dix à quinze jeunes gens. Une série d'interpellations visant "une même bande de jeunes gens" pouvant en être les auteurs a été effectuée tôt jeudi matin dans une cité d'Evry (Essonne), selon des sources policières. Elles ont débouché sur les deux gardes à vue. M. Caron pourrait avoir été victime d'un "effet de foule", avait affirmé mercredi soir M. Marin lors "d'un point d'étape", après l'audition de 37 témoins du drame en moins de 48 heures d'enquête. Dans la matinée de mercredi, des sources proches du dossier avaient souligné que l'enquête tendait à confirmer l'hypothèse selon laquelle M. Caron avait "sans doute été poussé", écornant la version officielle d'un "accident" avancée depuis le début des faits. Les obsèques de Reynald Caron ont été célébrées jeudi matin dans la cour d'honneur de la préfecture de police de Paris (PP) en présence du ministre de l'Intérieur, François Baroin, qui a demandé que les policiers soient "respectés". Le ministre a évoqué le "sens du devoir" ainsi que "le courage des policiers et des gendarmes" et retracé la carrière de M. Caron, 31 ans, en poste a la 11ème compagnie d'intervention de la Direction de l'ordre public et de la circulation (DOPC). Le gardien de la paix, père d'une fillette de 9 mois, Océane, a été nommé lieutenant de police à titre posthume. Sa compagne, Virginie, et sa famille assistaient aux obsèques. L'émotion est perceptible et vive depuis plusieurs jours dans les commissariats de la région parisienne, certains policiers exprimant leurs réserves sur la thèse accidentelle de la mort de leur collègue.

#44 lolo04

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Posté 13 avril 2007 - 08:59

Nous l'avons reçu aussi ce matin. Ce texte est poignant car emplis de vérités qui devraient tous nous faire méditer ! Je t'ai entendu cher collègue et si réellement tu as trouvé la paix, que celle-ci puissent nous donner le courage de s'élever contre ces inepties ! Soyons enfin tous solidaires et unis, qu'attendons nous pour réagir, les autres seraient déjà dans la rue ! Mais que font nos syndicats, eux seuls pourraient nous uniri et donner le bon ordre de marche !

#45 neopreine

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Posté 13 avril 2007 - 12:57

sincères condoléances

#46 koubiak

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Posté 13 avril 2007 - 18:03

Un jeune avoue avoir poussé le policier tué à la Foire du Trône PARIS (AFP), 17:52 © AFP Des policiers en faction à la Foire du Trône sur la Pelouse de Reuilly, le 9 avril 2007 à ParisL'un des quatre jeunes gens gardés à vue a déclaré "avoir poussé" Reynald Caron, le gardien de la paix tué lundi soir à la Foire du Trône à Paris (XIIe), selon une source proche de l'enquête. Le mineur arrêté jeudi soir à Blois (Loir-et-Cher), selon la même source, âgé de 15 ans, et qui était qualifié de "témoin clé et important pour la suite de l'enquête", a déclaré avoir poussé le policier, mais dans des conditions et des circonstances qui n'ont pas été précisées par la source. On ignorait en effet, peu avant 17H00, la teneur exacte et précise des déclarations du suspect, mais la thèse du simple accident semblait écartée par les enquêteurs en fin d'après-midi, a ajouté la source. Le procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin, devait tenir une conférence de presse ce vendredi à 18H20 dans son cabinet. Depuis lundi soir, l'enquête doit trancher entre l'hypothèse accidentelle, la thèse officielle avancée peu après les faits, et celle d'un acte volontaire. Quatre jeunes gens, dont le mineur de 15 ans, étaient en garde à vue vendredi dans le cadre de cette enquête. Le mineur de 15 ans, qui est présenté comme un suspect et est un "très fort gaillard au passé judiciaire chargé", selon des sources proches de l'enquête, avait été décrit par des témoins à la police judiciaire (PJ), en charge de l'enquête, comme "ayant pu bousculer ou pousser volontairement" M. Caron le soir des faits. Mais cela "reste à confirmer", avaient précisé ces sources vendredi matin, les témoignages étant "contradictoires" de ce point de vue. Les quatre gardés à vue font partie d'une bande de "jeunes blacks", selon les mêmes sources, d'une cité HLM réputée sensible d'Evry, la cité des Pyramides. Lundi vers 21H00, une bousculade à l'entrée du manège "Le Maxximum" avait été provoquée par une bande de jeunes, dont certains étaient de présumés resquilleurs. Cinq policiers se sont interposés. M. Caron a été tué sur le coup par la nacelle de ce manège.

#47 koubiak

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Posté 14 avril 2007 - 08:37

Foire du Trône: un mineur de 15 ans avoue avoir poussé le policier PARIS (AFP), 08:36 © AFP Le procureur de la République de Paris Jean-Claude Marin tient une conférence de presse, le 11 avril 2007 à ParisUn mineur de 15 ans, qui était en garde à vue vendredi matin avec trois autres jeunes gens dans le cadre de l'enquête sur la mort de Reynald Caron, le gardien de la paix tué lundi soir à la Foire du Trône à Paris (XIIe), a avoué "avoir poussé" le policier, a confirmé vendredi le procureur de Paris, Jean-Claude Marin. "Un garçon a reconnu avoir poussé Reynald Caron pour échapper, sans doute, à une interpellation", a expliqué le magistrat lors d'un point presse au palais de justice de Paris, en présence de Frédéric Péchenard, patron de la police judiciaire parisienne. "Un autre garçon a reconnu avoir frappé le policier sans que le coup ait entraîné sa chute", a ajouté le magistrat. Au total, quatre jeune gens, interpellés jeudi et vendredi, et placés en garde à vue dans les locaux de la 2e division de la police judiciaire, seront déférés samedi devant un juge d'instruction en vue de leur mise en examen après l'ouverture d'une information judiciaire du parquet. L'auteur principal sera poursuivi pour "coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner", un crime passible de 20 ans de réclusion, sous réserve de l'excuse de minorité (1O ans pour les mineurs)", a indiqué M. Marin, en précisant que les faits étaient aggravés par la qualité de policier de la victime. "Ces aveux ont été corroborés par de nombreux témoignages de personnes qui se trouvaient sur la nacelle" et par des membres de sa famille qui ont indiqué qu'il s'était vanté d'avoir poussé le policier à son retour de la Foire du Trône", a précisé le procureur, notant que l'adolescent avait "des antécédents de violences sur agents de la force publique, de coups et blessures et de rébellion". Le second jeune, qui aurait frappé le policier, sera poursuivi pour "coups et blessures volontaires à dépositaire de l'autorité publique". © AFP

#48 BAC-municipale

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Posté 14 avril 2007 - 10:32

samedi 14 avril 2007, 11h00 Foire du Trône: un mineur de 15 ans avoue avoir poussé le policier Par Rémy BELLON et Pierre ROCHICCIOLI PARIS (AFP) - Les quatre jeunes en garde à vue dans l'enquête sur la mort d'un gardien de la paix à la Foire du Trône à Paris, dont celui de 15 ans ayant avoué avoir "poussé" le policier sous un manège, devaient être déférés samedi devant un juge d'instruction. L'adolescent a avoué avoir "poussé" Reynald Caron, 31 ans, dans la nuit de lundi à mardi, pour échapper à une interpellation, a déclaré vendredi le procureur de Paris, Jean-Claude Marin. L'hypothèse d'un simple accident, avancée officiellement dans un premier temps, a donc été écartée par les enquêteurs de la 2ème division de police judiciaire (DPJ). Pour cet adolescent, il s'est agi d'"échapper, sans doute, à une interpellation", a poursuivi M. Marin lors d'un point presse au palais de justice de Paris en présence de Frédéric Péchenard, patron de la PJ parisienne. "Un autre garçon a reconnu avoir frappé le policier sans que le coup ait entraîné sa chute", a ajouté le magistrat. Au total, quatre jeunes gens avaient été interpellés jeudi et vendredi puis placés en garde à vue dans les locaux de la DPJ. Ils devaient être déférés samedi devant un juge d'instruction en vue de leur mise en examen après l'ouverture d'une information judiciaire du parquet, a précisé M. Marin. L'auteur principal sera poursuivi pour "coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner", un crime passible de 20 ans de réclusion, sous réserve de l'excuse de minorité (1O ans pour les mineurs)", a indiqué M. Marin, en précisant que les faits étaient aggravés par la qualité de policier de la victime. Il a été arrêté à Blois (Loir-et-Cher) où il avait pris la fuite se sachant recherché, selon une source policière. "Ses aveux ont été corroborés par de nombreux témoignages de personnes qui se trouvaient sur la nacelle" et par des membres de sa famille ayant indiqué qu'il s'était vanté d'avoir poussé le policier à son retour de la Foire du Trône, a aussi précisé M. Marin vendredi. "Selon son entourage, le garçon pouvait avoir des réactions violentes lorsqu'il se sentait menacé", a-t-il ajouté précisant qu'il avait "des antécédents de violences sur agents de la force publique, de coups et blessures et de rébellion". Le second jeune, qui aurait frappé le policier mais sans provoquer sa chute, sera poursuivi pour "coups et blessures volontaires à dépositaire de l'autorité publique", a fait valoir le procureur ajoutant que le parquet demanderait le placement de ces deux jeunes en détention provisoire. Les deux autres déférés, qui ont reconnu avoir frappé des forains lors de la rixe à l'origine du drame, seront poursuivis pour "coups et blessures volontaires en réunion", a-t-il dit. Les quatre jeunes gardés à vue, dont le mineur de 15 ans, font partie d'une bande de "jeunes blacks", selon les enquêteurs, d'une cité HLM réputée sensible d'Evry. Lundi vers 21H00, une rixe à l'entrée du manège "Le Maxximum" a été provoquée par cette bande de jeunes, dont certains étaient de présumés resquilleurs, a établi la PJ. Cinq policiers se sont interposés. Reynald Caron a été tué sur le coup par la nacelle. Les syndicats de police se sont félicités des conclusions de l'enquête qui ont "rétabli la vérité", comme l'a déclaré le Syndicat national des officiers de police (Snop, majoritaire). L'émotion était perceptible depuis lundi parmi les policiers qui ont à nouveau dénoncé les "violences" à leur égard et mis en doute la version accidentelle des faits. Un appel pour une "marche silencieuse en mémoire" du défunt a été lancé vendredi de manière anonyme dans tous les commissariats des Hauts-de-Seine.

#49 viviks

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Posté 14 avril 2007 - 10:57

Sincères condoléances à toute la famille, proches, amis et collègues. Bon courage à tous, et prenez tous soin de vous!

Modifié par cmoijm, 14 avril 2007 - 11:45.


#50 PIFTON

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Posté 14 avril 2007 - 13:26

Sincères condoléances à tous ses proches.

#51 blue lagoon

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Posté 14 avril 2007 - 19:49

Une triste pensée pour les parents, la femme, la petite Océane et bien évidement je n'oublie pas les collègues et en particuliers ceux présents sur les lieux! A notre collègue décédé dans des conditions "INACCEPTABLES"! Puisses tu reposer en paix! Le texte cité en page 3 est tellement réaliste...Malheureusement! :( Je fais le nécessaire de suite pour le transmettre à mes collègues. Bonsoir

Modifié par cmoijm, 14 avril 2007 - 19:50.


#52 calimoucho64

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Posté 15 avril 2007 - 02:20

Condoléance aux proches et courage aux collègues qui étaient présent ce triste jour. :(

#53 bigbear92

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Posté 15 avril 2007 - 07:18

Je voulais partager avec vous cette lettre écrite à la mémoire de Reynald Caron par une collègue connue pour son ouvrage "FLIC", Bénédicte Desforges qui m'a autorisé de la mettre en ligne.. A la mémoire de Reynald Caron Reynald Caron, gardien de la Paix, notre collègue, est mort. Mort en service, sous l’uniforme… Sous une mauvaise étoile ce soir là… Il est mort vite, trop vite, trop tôt, trop inutilement. Mort pour rien. Ni pour un pays, ni pour une vie, ni pour la Paix, pour rien. On en a vite parlé, trop vite, vite écrit tout et n’importe quoi, et vite conclu la culpabilité d’un mauvais hasard. Un concours de circonstances pour notre collègue, lui qui ne passera plus de concours puisque son nouveau galon il l’a reçu sur un coussin… Vêtu des trois couleurs… La France reconnaissante ? Même pas. Et tout le monde est vite reparti vers les vivants, vers les débats du moment, vers tout ce qui semble plus important que la mort d’un jeune homme dont le métier était de protéger, mais que rien ni personne n’aurait jamais protégé. On appelle ça les risques du métier. Affaire classée. Un matricule rayé des cadres. Un vestiaire à vider en silence. Un nom qui manquera à l’appel. Et tout le monde oubliera vite ce gardien de la paix qui ne faisait la guerre à personne. Sauf nous, les flics. Aujourd’hui nous sommes en deuil. Reynald Caron, c’était un collègue. Il est un peu de chacun d’entre nous. Il est le risque, il est l’incertitude pour chacun de garder la vie. Il est l’heure de la fin de service qui n’arrive jamais, il est ce putain de message à passer sur les ondes… Il est aussi ceux qui sont déjà partis comme lui, avant lui, pour rien, pour l’oubli, pour une liste qui s’allonge sur un monument aux morts figé loin des regards et des consciences citoyennes… Il est la formalité des honneurs posthumes, des mots récités sans y croire… Il est une pension de reversion. Il est une famille qui ne comprendra jamais comment on peut mourir comme « ça »… Mais il est aussi de cette famille mutilée qui sait qu’on peut mourir comme « ça ». Il était policier, de ceux que l’on dit coupables, responsables, comptables de tant de maux, mais qui ne seront jamais que les victimes de leur choix de vie… De ceux qui sont bons à tout, et ne comptent pour rien, Outils qui passent de main en main, d’ambitions en idéaux mort-nés, salis et usés de mépris, A qui on confisque l’humanité pour mieux en faire une meute de chiens à jeter contre la meute sociale. Et quand l’un d’eux est tué, on ne parle pas de sacrifice… Il ne fera pas les gros titres. Il n’y aura pas d’émeutes, que ceux qui ne nous aiment pas mais veulent nous voir partout soient rassurés… Pas de mouvement de foule pour Reynald Caron, c’est déjà fait, puisque c’est bien cette salope anonyme qui l’a tué. Pas de commémorations, ni de banderoles « plus jamais ça »… Non, rien de tout ça, mais nos cœurs et nos mémoires de flics. Parce que pour nous, « plus jamais ça », ça n’existe pas… Condoléances à la famille de Reynald Caron, et à ses collègues.

#54 koubiak

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Posté 15 avril 2007 - 09:55

Foire du Trône: le principal suspect nie avoir poussé le policier
PARIS (AFP), 07:24
© AFP

Un policier de garde le 10 avril 2007 devant le manège de la foire du Trône où un policier a été tué la veilleLes quatre jeunes gens interpellés dans l'enquête sur la mort lundi d'un gardien de la paix à la Foire du Trône, dont celui soupçonné d'avoir "poussé" le policier sous un manège, ont été mis en examen samedi par un juge parisien.

Le principal suspect, un adolescent de 15 ans, a été mis en examen par la juge Isabelle Minguet pour "coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, sur personne dépositaire de l'autorité publique", un crime passible de 20 ans de réclusion, sous réserve de l'excuse de minorité (1O ans pour les mineurs)".

Il a été placé en détention provisoire par un juge des libertés et de la détention (JLD). "Ce garçon a reconnu avoir poussé Reynald Caron, pour échapper sans doute à une interpellation", avait expliqué vendredi le procureur de la République Jean-Claude Marin. "A l'instant où nous parlons, il apparaît évident que l'intention n'était pas de tuer mais de pousser", avait-il précisé.

Une version contestée par les avocats du jeune homme qui ont affirmé à l'AFP que leur client avait nié, devant la magistrate, avoir poussé le policier sous la nacelle du manège. "Il nie avoir poussé le policier sous la nacelle et être à l'origine de son décès", a indiqué Me Antony Le Goff, en expliquant que le dossier était plus complexe que la présentation qui en a été faite.

"S'il a poussé le policier, c'était à une certaine distance de l'endroit où la nacelle passait", a ajouté Me Jean-Christophe Tymoczko, le second avocat du jeune homme, selon qui son client se serait débattu après avoir été ceinturé par un policier, dont il n'est pas sûr qu'il s'agissait de la victime.

© AFP

Conférénce de presse du procureur Jean-Claude Marin le 11 avril 2007 à ParisSelon le procureur, les aveux du jeune homme "ont été corroborés par de nombreux témoignages de personnes qui se trouvaient sur la nacelle" et par des membres de sa famille ayant indiqué qu'il s'était vanté d'avoir poussé le policier à son retour de la Foire du Trône. Le père, la tante et la belle-mère du jeune homme, présents samedi au palais de justice, ont nié que le jeune homme leur ait fait de telle confidence.

"Il m'a dit qu'il avait participé à la bagarre mais pas qu'il avait poussé le policier", a notamment expliqué son père. Au total, quatre jeunes gens interpellés et placés en garde à vue dans le cadre de cette affaire ont mis en examen samedi par le juge d'instruction de permanence Jean-Marie d'Huy.

Un deuxième jeune, qui aurait frappé le policier mais sans provoquer sa chute, est poursuivi pour "violences volontaires sur personne dépositaire de l'autorité publique". Il a été placé en détention provisoire par un JLD. Les deux derniers, qui ont reconnu avoir frappé des forains lors de la rixe à l'origine du drame, ont été mis en examen pour "coups et blessures volontaires en réunion" et laissés en liberté.

Lundi vers 21H00, une rixe à l'entrée du manège "Le Maxximum" a été provoquée par ces jeunes, dont certains étaient de resquilleurs présumés, a établi la PJ. Cinq policiers se sont interposés. Reynald Caron a été tué sur le coup par la nacelle.

© AFP

Condoléances de François Baroin à la compagne (4eD) et à la famille de Reynald Caron lors des ses obsèques dans la cour d'honneur de la préfecture de police le 12 avril 2007 à ParisLes syndicats de police se sont félicités des conclusions de l'enquête qui ont "rétabli la vérité", comme l'a déclaré le Syndicat national des officiers de police (Snop, majoritaire). L'émotion était perceptible depuis lundi parmi les policiers qui mettaient en doute la version accidentelle des faits avancée au départ. Un appel pour une "marche silencieuse en mémoire" du gardien de la paix tué a été lancé vendredi de manière anonyme dans les commissariats

Modifié par koubiak, 15 avril 2007 - 10:00.


#55 gimmegimme

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Posté 15 avril 2007 - 10:04

Deux jeunes en prison pour le drame de la Foire du Trône [2007-04-15 09:36] PARIS (Reuters) - Un adolescent de 15 ans soupçonné d'avoir provoqué involontairement la mort d'un policier à la Foire du Trône à Paris lundi en le poussant vers la nacelle d'un manège en marche a été mis en examen et écroué dans la nuit de samedi à dimanche, a-t-on appris de source judiciaire. Ce jeune homme, arrêté jeudi à Blois (Loir-et-Cher), est poursuivi pour "coups volontaires ayant entrainé la mort sans intention de la donner, sur personne dépositaire de l'autorité publique", crime passible de 20 ans de réclusion en cour d'assises, ou dix si l'excuse de minorité est retenue. Un autre jeune, majeur, soupçonné d'avoir aussi frappé le policier sans le faire chuter, a été mis en examen pour "violences volontaires sur agent de la force publique" et écroué. Deux autres, un mineur et un majeur, soupçonnés d'avoir frappé un forain, sont mis en examen pour "violences en réunion" et laissés libres. Les quatre garçons sont originaires de la cité des Pyramides, à Evry (Essonne). Le gardien de la paix Reynald Caron, 31 ans, père d'une fillette de neuf mois, s'interposait entre une quinzaine de jeunes et des employés d'un manège se querellant à propos d'un tour impayé. Déséquilibré, il a été percuté à forte vitesse par la nacelle du manège et il est mort sur le coup. Vendredi, le procureur de Paris Jean-Claude Marin a assuré que le mineur de 15 ans avait avoué une poussée en garde à vue. "Ce garçon a reconnu avoir poussé Reynald Caron, pour échapper sans doute à une interpellation. A l'instant où nous parlons, il apparaît évident que l'intention n'était pas de tuer mais de pousser", a dit aux journalistes Jean-Claude Marin. Après avoir consulté le dossier, les avocats de la défense ont cependant nié samedi soir cette interprétation de l'accusation. Selon eux, le jeune garçon n'a pas relaté dans sa déposition un geste qui serait directement à l'origine de la mort du policier, mais plutôt une simple bousculade. De très nombreux témoignages figurant au dossier font aussi état, non d'une poussée volontaire, mais d'un "effet de foule", expression utilisée par un autre policier qui a chuté en même temps que Reynald Caron près du manège. Cette affaire a suscité une vive émotion chez les policiers parisiens et une tension avec la justice, accusée dans un premier temps de chercher à minimiser l'affaire pour des raisons politiques. Des syndicats ont envisagé d'organiser une manifestation, à quelques jours des élections. En quatre jours d'enquête, ont été évoquées successivement la thèse d'un "accident" par la préfecture de police, puis celle de "l'effet de foule" par le procureur, avant que la thèse criminelle n'apparaisse en fin de procédure. "

#56 Phil33

Phil33

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Posté 15 avril 2007 - 14:28

De tout coeur avec vous, j'adresse mes condoleances à la famille et aux amis et collègues de Reynald Caron. Est-ce que les civils peuvent participer à la marche du 20 avril ?

#57 brima

brima

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Posté 15 avril 2007 - 14:36

Oui Phil33 mais, actualité oblige, j'ai créé un nouveau sujet spécifique à cette marche silencieuse : CLIC

#58 Lévrier noir

Lévrier noir

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Posté 15 avril 2007 - 15:03

Sincères condoléances à la famille aux proches, amis et à ses collègues.

#59 viking62

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Posté 15 avril 2007 - 19:05

avec un peu de retard,je presente toutes mes condoléances à la famille et à ses proches ainsi qu'aux collegues qui le connaissaient!je demande seulement à nos politiques de prendre en compte nos appels que nous avons signé pour faire retablir la paix et non pas pour se faire lincher par des individus qui n'ont aucun respect de notre métier!!alors que nous ne sommes que des citoyens comme tant d'autres et qui avons choisi d'exercer un métier qui nous portais à coeur pour faire respecter la loi et la paix,je ferais de mon mieux pour faire passer le message à tous les collègues pour que cette fois ci qu'il n'y ai plus de bléssés voire des morts dans notre profession qui est tres honorable et si les personnes qui n'exercent pas notre profession viennent faire un stage chez nous pour qu'ils comprennent notre vie quotidienne et que ce n'est pas facile tous les jours.Bon courage à tous ceux qui sont dans la profession et faites attention à vous! viking62 et encore toutes mes condoléances. :(

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#60 BAC-municipale

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Posté 15 avril 2007 - 20:29

J.O n° 91 du 18 avril 2007 page 6963 texte n° 36 Décrets, arrêtés, circulaires Mesures nominatives Ministère de l'intérieur et de l'aménagement du territoire Citation à l'ordre de la Nation NOR: INTC0750944T Le Premier ministre, Sur la proposition du ministre de l'intérieur et de l'aménagement du territoire, Cite à l'ordre de la Nation : M. Reynald Caron, lieutenant de police à la préfecture de police, direction de l'ordre public et de la circulation, policier dynamique, courageux, d'une haute conscience professionnelle et d'un dévouement exemplaire. Est décédé, en service, le 9 avril 2007, alors qu'il intervenait sur les lieux d'une altercation, victime du devoir, dans l'accomplissement de la mission qui lui avait été confiée. Fait à Paris, le 17 avril 2007. Dominique de Villepin Par le Premier ministre : Le ministre de l'intérieur et de l'aménagement du territoire, François Baroin -------------------------------------------------------------------------------- J.O n° 175 du 31 juillet 2007 page 12858 texte n° 5 Présidence de la République Ordre national du Mérite Décret du 13 juillet 2007 portant nomination NOR: IOCA0759706D Ministère de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales Par décret du Président de la République en date du 13 juillet 2007, pris sur le rapport du Premier ministre et de la ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, et visé pour son exécution par le grand chancelier de la Légion d'honneur, chancelier de l'ordre national du Mérite, vu la déclaration du conseil de l'ordre en date du 19 juin 2007 portant que la présente nomination est faite en conformité des lois, décrets et règlements en vigueur, et notamment de l'article R. 26 du code de la Légion d'honneur et de la médaille militaire rendu applicable à l'ordre national du Mérite en vertu de l'article 23 du décret du 3 décembre 1963, est nommé : Au grade de chevalier Avec effet du 19 avril 2007 M. Caron (Reynald), lieutenant de police ; 4 ans de services civils et militaires. Tué dans l'exercice de ses fonctions. A DIFFUSER A TOUS COLLEGUES DE VOTRE CONNAISSANCE. Appel pour une marche Silencieuse en mémoire de M. Caron Fonctionnaire de Police le vingt avril a 14 h depart a la pelouse de reuilly Paris 12 ème .(foire du trone) > «Tout semble laisser penser qu'il s'agit d'un accident», avait indiqué mardi le directeur de l'Ordre public et de la circulation, Pierre Mure. . Un mineur de 15 ans, qui était en garde à vue vendredi matin avec trois autres jeunes gens dans le cadre de l'enquête sur la mort de Reynald Caron, le gardien de la paix tué lundi soir à la Foire du Trône à Paris (XIIe), a avoué "avoir poussé" le policier, a confirmé vendredi le procureur de Paris, Jean-Claude Marin. > "Un garçon a reconnu avoir poussé Reynald Caron pour échapper, sans doute, à une interpellation", a expliqué le magistrat lors d'un point presse au palais de justice de Paris, en présence de Frédéric Péchenard, patron de la police judiciaire parisienne. "Un autre garçon a reconnu avoir frappé le policier sans que le coup ait entraîné sa chute", a ajouté le magistrat. > L'auteur principal sera poursuivi pour "coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner", un crime passible de 20 ans de réclusion, sous réserve de l'excuse de minorité (1O ans pour les mineurs)", a indiqué M. Marin, en précisant que les faits étaient aggravés par la qualité de policier de la victime. > "Ces aveux ont été corroborés par de nombreux témoignages de personnes qui se trouvaient sur la nacelle" et par des membres de sa famille qui ont indiqué qu'il s'était vanté d'avoir poussé le policier à son retour de la Foire du Trône", a précisé le procureur, notant que l'adolescent avait "des antécédents de violences sur agents de la force publique, de coups et blessures et de rébellion". Le second jeune, qui aurait frappé le policier, sera poursuivi pour "coups et blessures volontaires à dépositaire de l'autorité publique". © AFP Des policiers en faction à la Foire du Trône sur la Pelouse de Reuilly, le 9 avril 2007 à Paris> Le procureur a indiqué que le parquet demanderait le placement de ces deux jeunes en détention provisoire. Les deux autres déférés, qui ont reconnu avoir frappé des forains, seront poursuivi pour "coups et blessures volontaires en réunion". Le suspect de 15 ans a été arrêté jeudi soir à Blois (Loir-et-Cher) et était qualifié de "témoin clé et important". > Les quatre jeunes gardés à vue, dont le mineur de 15 ans, font partie d'une bande de "jeunes blacks", selon les enquêteurs, d'une cité HLM réputée sensible d'Evry. L'adolescent de 15 ans est un "très fort gaillard au passé judiciaire chargé", selon eux, et avait été décrit par des témoins à la police judiciaire (PJ), en charge de l'enquête, comme "ayant pu pousser volontairement" M. Caron le soir des faits.

Modifié par BAC-municipale, 31 juillet 2007 - 12:29.





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