sécurité
La bande des 300 mètres sous étroite surveillance
Paru aujourd'hui, mardi 5 août 2008
Photo : Gérard Raynaud
Les agents de la police municipale affectés à la surveillance des plages sont tous volontaires. Pour suivre de plus près l'activité dans la bande des 300, les brigades disposent du canot pneumatique de la Ville l'après-midi et le soir. Elles interviennent du port de commerce jusqu'à la frontière avec La Garde.
« Bonjour messieurs, police municipale. La pratique du jet-ski est interdite à Toulon par arrêté préfectoral. »
Nous sommes en mer, dans la bande côtière des 300 mètres, à proximité du port de plaisance. Deux policiers de la brigade nautique surveillent l'espace placé sous la responsabilité du maire. Très régulièrement, l'après-midi et en soirée, ils se rendent sur l'eau, à bord d'un canot pneumatique acquis par la Ville (à l'origine pour le service du Nettoiement).
Faire de la prévention
Du port de commerce jusqu'à Magaud, en limite de la commune de La Garde, les fonctionnaires de la PM imposent une présence proche et dissuasive aux contrevenants.
Objectif : faire de la prévention et dialoguer mais aussi user de la répression en cas d'infraction. Sur les 18 agents volontaires affectés à la surveillance des plages, 14 sont titulaires du permis bateau.
Présence de jet-ski, excès de vitesse (supérieure à 5 noeuds), chasse sous-marine sans permis, plaisanciers pollueurs, allumage de barbecue le soir sur les plages ou dans les criques... telles sont les infractions les plus fréquentes dans « la bande des 300 ».
Gain de temps et d'efficacité
« C'est un gain de temps de temps et donc d'efficacité » remarque le chef du service plages Michel Milona.
Le travail accompli par une patrouille terrestre en 2 heures et demi ne nécessite qu'une heure en bateau. « Ça permet de répondre plus rapidement sur des interventions urgentes » souligne l'agent Régis Licata.
A la Mitre, et sur le sentier des douaniers, les traditionnels regroupements et barbecue qui avaient cours en soirée se font plus rares. Les interventions régulières de la brigade ont mis le holà. « On diminue le risque d'incendie et les riverains se plaignent moins des nuisances. Il y a toujours un peu de rassemblement, mais ça reste raisonnable » notent les policiers.
Collaboration entre les services
« La brigade travaille en étroite collaboration avec les pompiers, ainsi qu'avec la préfecture maritime pour toutes les infractions concernant des engins à moteur » souligne l'adjoint à la Sécurité Pierre-Yves Bouttefroy. « Le but c'est d'abord de faire de la prévention. Une collaboration entre les différents services permet d'accroître l'aspect préventif de la surveillance. La partie terrestre est prioritaire. Le bateau est un plus. Ce sont les chefs de brigade qui décident à quels moments les agents sortent en mer. »
Ce qu'il manque, c'est une traine avec un beau RAPALA, y'a bien des belles sirênes là-bas non?
