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Moto électrique PN


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Posté 11 novembre 2008 - 22:38

Maniable comme un VTT, la Quantya électrique est évaluée par les policiers en vue de son utilisation pour la formation des motards.
À Paris, la formation des motards de la police nationale intègre une initiation au tout-terrain qui pourrait bientôt s'effectuer au guidon de motos électriques.

Alors que, sans faire de bruit, les premiers scooters électriques commencent à circuler en ville, une société suisse, Quantya SA, s'est lancée dans la commercialisation d'une innovante moto tout-terrain alimentée, elle aussi, par des batteries. Convaincu que ce type de machine, totalement silencieuse et ne rejetant aucun polluant, représente l'avenir de la moto «verte», l'école motocycliste de Chevilly-Larue (voir encadré) a décidé de procéder à son évaluation, dans la perspective de l'intégrer à son parc de motos destiné à la formation des policiers.

La moto électrique de Quantya est une machine hybride à mi-chemin entre un VTT et une moto de cross. Son apparente légèreté n'est pas un leurre puisque le fabricant annonce un poids de 89 kg pour cette version de 48 V et 14 kW (19 ch), créditée de performances équivalentes à celles d'une 125 cm³. Son moteur est alimenté par une batterie lithium-polymère qui se recharge sur secteur en 1 h 30, pour offrir de 1 heure à 2 heures d'autonomie, selon le rythme adopté par le pilote. Autre spécificité propre à son mode de propulsion électrique, la moto est dépourvue de boîte de vitesses et ses freins se commandent à partir de leviers au guidon, comme ceux d'un vélo.

Le capitaine Bernier qui dirige l'école de Chevilly-Larue s'est déplacé pour procéder à l'essai avec deux de ses instructeurs. Contact, aucun bruit, et pourtant la Quantya est bien sous tension. Il suffit d'une légère rotation de la poignée de droite pour que la moto bondisse à l'assaut du terrain de manœuvre. Rien d'étonnant cependant, car la particularité d'un moteur électrique est de délivrer un couple instantané. Celui de la Quantya 48 V atteint 31,5 Nm, soit autant que celui d'un moteur 4 temps de 350 cm³. D'où le démarrage sur les chapeaux de roue.


Des «hirondelles» motorisées

Quelques tours de circuit plus tard, le verdict des pilotes instructeurs tombe. La conduite d'une moto électrique est, par certains aspects, différente de celle d'une moto à moteur thermique. L'accélération brutale au démarrage est par exemple délicate à contrôler sur sol glissant et l'allonge est limitée (70 km/h). Mais la finalité du stage tout-terrain de l'école étant d'apprendre à gérer la perte d'adhérence, une machine telle que la Quantya est parfaitement adaptée. En outre, sa maniabilité comparable à celle d'un VTT s'avère idéale pour travailler le placement sur la moto en se faufilant au milieu des arbres.

Des questions perdurent quant à la durée de vie réelle des batteries ou la fiabilité de la transmission primaire pour courroie, mais les qualités dynamiques de la Quantya ont d'ores et déjà convaincu l'école de police d'envisager l'achat de deux machines afin de pousser plus loin l'expérience. Pour des raisons strictement écologiques, l'Office national des forêts et la police du littoral ont également approché le constructeur suisse. Enfin deux membres de la Police nationale en charge de la «veille technologique», présents durant cet essai de la moto électrique, n'ont pas manqué de relever que l'absence de bruit pourrait constituer un avantage dans le cadre de patrouilles urbaines. Rappelez-vous les «hirondelles», ces brigades de policiers à vélo créées en 1901 qui fondaient sur leurs proies sans que celles-ci les aient entendues arriver.
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