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PSQ et Police Municipale


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10 réponses à ce sujet

#1 J.Louis

J.Louis

    V.I.P

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Posté 02 novembre 2017 - 17:02

Chers(e) collègues

Les agents des collectivités sont de plus en plus conduits à assurer des missions qui jusque là étaient de la compétence des agents de l’Etat, il en sera ainsi des policiers municipaux qui vont s’en doute être associés à la PSQ avec l’aval sans condition de syndicats professionnels inféodés à des centrales syndicales représentatives, c’est en tous les cas ce que nous pouvons lire sur leur site

Des organisations syndicales qui participent ainsi implicitement à la complicité dans cette affaire qui existe entre l’Etat et les Maires (AMF) poursuivant les mêmes intérêts sur un tel sujet politiquement sensible de la sécurité, des partenaires qui se renvoient la balle en ce qui concerne notre volet social depuis 1999.

Ainsi dans ces collectivités qui pourraient être choisies pour la mise en œuvre en phase de test de la PSQ, les policiers municipaux seraient-ils conduits à exercer des missions , en tous les cas apporter leur large contribution aux missions des gardiens de la paix sans que ces organisations syndicales n’aient, ce à aucun moment fixé la moindre condition à une telle participation des policiers municipaux, notamment une révision significative des traitements et des pensions.

Si l’USPPM peut avoir une approche positive d’une participation des services de police municipale dans le processus de la PSQ, une telle implication ne saurait se concevoir sans qu’au préalable des discussions soient engagées et qu’un accord intervienne sur une revalorisation significative des traitements et des pensions servis aux policiers municipaux, afin d’établir un juste équilibre social entre eux et les gardiens de la paix de la Police Nationale dont les missions sur le terrain sont très proches.

Les policiers municipaux ne peuvent pas accepter que l’État, avec la complicité des maires, pour satisfaire à leurs propres intérêts sur le plan politique, leur demandent toujours plus, plus de contraintes, une plus grande exposition aux risques, une plus grande implication dans la sécurité publique sans que ne soit envisagée la mise en œuvre d’une véritable politique sociale en leur faveur, au delà que des organisations syndicales puissent apporter sans aucune réserve leur soutien à une telle complicité politique au détriment des intérêts des policiers municipaux.

Cordialement



#2 sergent higway

sergent higway

    V.I.P

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Posté 02 novembre 2017 - 19:54

Entièrement d'accord mais malheureusement tous les moutons de nos services diront Amen comme d'habitude... :crying: , Si nous étions solidaires, il y a belle lurette que nos revendications auraient abouti...



#3 biffin77

biffin77

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Posté 11 novembre 2017 - 21:51

Oui comme souvent létat va se servir de nous à sa guise ..
Et nos patrons dirons également amen sans conditions🎉🎉🎉🎉

#4 chef caliméro

chef caliméro

    V.I.P

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Posté 04 décembre 2017 - 08:51

Entièrement d'accord mais malheureusement tous les moutons de nos services diront Amen comme d'habitude... :crying: , Si nous étions solidaires, il y a belle lurette que nos revendications auraient abouti...

Tu as raison la solidarité en PM est une utopie.



#5 CALLAHAN

CALLAHAN

    V.I.P

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Posté 21 décembre 2017 - 18:45

Bonjour à tous.
Je suis très surpris de ne voir aucune discussion sur la PSQ car si une marge de manoeuvre existe elle est là me semble t'il. .
De bonnes fêtes à tous et prudence sur la vp.

#6 PMcastillon

PMcastillon

    V.I.P

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Posté 21 décembre 2017 - 19:44

Ba pour nous ça restera la police en insécurité au quotidien



#7 vinz83

vinz83

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Posté 22 décembre 2017 - 10:16

Police de sécurité du quotidien: Les acteurs consultés espèrent avoir été entendus

La PSQ sera expérimentée en janvier prochain alors que la concertation lancée par le ministre de l'Intérieur s'est achevée mercredi

C'est une des grandes réformes d'Emmanuel Macron en matière de sécurité. La police de sécurité du quotidien (PSQ) sera expérimentée dès le mois de janvier dans une quinzaine de villes. Cette nouvelle organisation doit permettre de « construire dans notre pays une société réconciliée, une société rassemblée, une société apaisée », avait expliqué en octobre dernier le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, lors d'un déplacement à la Rochelle. Le gouvernement avait lancé dans la foulée de son annonce une grande concertation auprès des différents acteurs du monde de la sécurité qui s'est achevée ce mercredi.

Un questionnaire a été envoyé aux 250.000 policiers et gendarmes tandis que les préfets ont organisé des réunions en présence des représentants locaux des forces de l'ordre, de l'autorité judiciaire, d'experts ou des élus locaux. De son côté, le ministère de l'Intérieur a aussi consulté les organisations syndicales, le conseil de la fonction militaire de la gendarmerie, des organisations syndicales de policiers municipaux, des professionnels de la sécurité privée, des entreprises de transport collectif et des associations d'élus.

« On verra si nous sommes entendus »

L'occasion, pour les syndicats de policiers, de rappeler à la place Beauvau les revendications qu'ils portent depuis longtemps. « Il s'agit notamment de l'abandon des tâches indues comme des extractions judiciaires, de l'allégement de la procédure, de la contraventionnalisation des infractions de basses intensités comme la consommation de stupéfiants, ou de l'oralisation de la procédure », explique à 20 Minutes Patrice Ribeiro, secrétaire général du syndicat Synergie Officiers. « On verra si nous sommes entendus, car certains chantiers sont interministériels ».

Est-ce que cette consultation va être réellement prise en compte pour lancer les expérimentations dès le mois prochain ? « On ne sait pas encore ce qu'elle va produire. Mais il y a des dizaines de milliers de questionnaires à traiter, il n'y aura pas forcément le temps d'en extraire la substance et de la transformer en action concrète en quelques semaines », remarque Mathieu Zagrodzki, chercheur associé au Cesdip. Il souligne néanmoins que « consulter les différentes parties prenantes aux questions de sécurité » avant de lancer une nouvelle politique publique va plutôt dans le bon sens.

Pas de consultation de la population

Les représentants des élus, eux, sont un peu déçus. Maire socialiste de Dijon et président de la commission « sécurité » de l'Association des maires de France, François Rebsamen, regrette que « par endroits, les préfets ont juste réuni les maires du département pendant trois heures et tout le monde s'est ennuyé », indique-t-il au Monde. Mathieu Zagrodzki note pour sa part que la population n'a pas été consultée non plus. « Il n'y a pas la culture en France de la consultation directe de la population, comme c'est le cas dans le monde anglo-saxon par exemple. »

Pourtant, assure le chercheur, « de manière générale, au-delà de cette consultation, il est important de faire rentrer la population dans l'évaluation du travail de la police ». « Le changement d'orientation de la police et de la gendarmerie n'aura de sens que si on modifie les indicateurs de mesure de performance. Si on dit aux forces de l'ordre qu'il est important de faire de la prévention, de bien recevoir le public, mais que d'un autre côté, ils continuent à être jugés sur le nombre d'interpellations réalisées et le taux d'élucidation, on ne changera pas les priorités. C'est pour cela qu'il faudrait mettre en place des enquêtes de satisfaction de la population. »

Place de la police municipale

Gérard Collomb souhaite aussi, dans le cadre de la création de la PSQ, la mise en oeuvre d'un « continuum de sécurité » entre les « forces de sécurité nationale, municipales et les agences de sécurité privée », avait-il indiqué dans une interview accordée à la Gazette des communes. Il s'agit en particulier de définir enfin précisément le rôle des policiers municipaux, dont les missions diffèrent d'une ville à l'autre, selon les intentions des maires. Les policiers municipaux, consultés eux aussi, ont bien l'intention de prendre part à ce projet, comme l'explique à 20 Minutes Fabien Golfier, secrétaire national du syndicat FA-FPT police municipale. 

Selon ce syndicaliste, plutôt que « de créer des postes pour les affecter à la PSQ alors que nous sommes en déficit », l'Etat ferait mieux de renforcer les polices municipales dans les communes qui en possèdent. « On ne demande pas des prérogatives supplémentaires mais des outils, notamment juridiques, qui nous permettent de faire notre travail actuel correctement  », comme un accès direct au Fichier des personnes recherchées (FPR) et au Fichier des objets et des véhicules signalés (FOVeS), explique-il à 20 Minutes. Le ministère doit rendre ses conclusions dans les prochains jours. 

Thibaut Chevillard, 20minutes.fr 

#8 brima

brima

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Posté 22 décembre 2017 - 11:37

Je suis très surpris de ne voir aucune discussion sur la PSQ car si une marge de manoeuvre existe elle est là me semble t'il. .

Si Jean-Louis a ouvert un sujet début novembre, je les fusionne.

#9 bebel72

bebel72

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Posté 04 janvier 2018 - 01:00

http://www.lagazette...ers-municipaux/

Quelqu'un a la version complète??? Merci



#10 Rundoric

Rundoric

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Posté 04 janvier 2018 - 20:41

Police de sécurité du quotidien : Ce que demandent les policiers municipaux

Dans le cadre de la concertation sur la police de sécurité du quotidien, les syndicats de police municipale ont été sollicités pour exposer leurs attentes. Une meilleure coopération avec les forces de l'ordre nationales, une simplification des procédures et un renforcement des compétences des policiers municipaux sont pour tous un préalable nécessaire à la mise en place de ce dispositif.

Lors du lancement de la concertation sur la PSQ (police de sécurité du quotidien), le président de la République avait souligné son ambition « d’associer étroitement les polices municipales » à la politique de sécurité. Les syndicats de police municipale ont donc été invités à participer à la concertation expresse de deux mois autour de cette police de proximité de nouvelle génération.

Trois d’entre eux ont d’ores et déjà communiqué sur ce projet et s’interrogent sur la manière dont la PSQ s’articulera avec les 21 000 policiers municipaux qui assurent déjà des missions de proximité auprès des habitants et pointent plusieurs conditions indispensables au bon déploiement de ce dispositif.

 

Faire des policiers municipaux des « agents facilitateurs » (FA-FPT) :
La FA-FPT affirme que la PSQ doit permettre aux policiers municipaux de devenir « des agents facilitateurs » et non plus des « agents de constatation ». Pour cela, le syndicat a des demandes très concrètes : faire en sorte que l’ensemble des infractions aux arrêtés de police du maire puisse être relevé par la voie du procès-verbal électronique, permettre aux policiers municipaux et aux gardes champêtres de « relever l’identité pour l’ensemble des infractions pénales, notamment lors des interpellations en flagrant délit » ou encore « simplifier le traitement des procédures » des agents, ainsi que leurs assermentations.

Le syndicat préconise en outre « une interopérabilité renforcée, complète et gratuite » entre la police municipale et les services de police et de gendarmerie nationales. Il souhaite ainsi que les policiers municipaux bénéficient d’un accès sur les fréquences utilisées par les forces nationales « sans frais pour les collectivités » et d’un accès direct au Fichier des personnes recherchées (FPR) et au Fichier des objets et des véhicules signalés (FOVeS).

 

Plusieurs conditions préalables pour FO et la CFDT :
La Fédération Interco CFDT estime elle aussi que certaines conditions doivent être mises en œuvre au préalable. Elle demande notamment de « renforcer le positionnement des maires et des présidents d’EPCI et le rôle des policiers municipaux », de « retrouver la confiance des citoyens en renforçant le lien avec la société civile » et de « dynamiser la coopération entre les forces de sécurité nationale et municipale ».
La PSQ doit également permettre de « redonner du sens à la mission par une simplification de la procédure pénale ». Le syndicat demande également de « nouvelles compétences dans le domaine judiciaire pour les policiers municipaux » et une adaptation de la rémunération et de la pension retraite des policiers municipaux.

 

Pour Patrick Lefevre, secrétaire national de FO police municipale, il n’est « pas question de s’engager dans un tel projet, sans l’ouverture préalable de négociations sur le volet social et la généralisation de l’armement ». Il pointe la nécessité de « mettre fin aux inégalités salariales et statutaires entre les différentes forces de sécurité ».

 

Les trois orientations principales de la PSQ : « La PSQ concernera la totalité des forces et du territoire », a souligné la ministre auprès du ministre de l’Intérieur, Jacqueline Gourault, mercredi 13 décembre au Sénat. Alors que les sénateurs ont rejeté en séance publique une proposition de loi d’Eliane Assassi (CRS, Seine-Saint-Denis) visant à réhabiliter la police de proximité, elle a rappelé que « le gouvernement travaille à une réforme d’ampleur de la sécurité publique dans notre pays », précisant que la PSQ poursuivait trois orientations principales : « donner aux forces de sécurité les moyens d’agir plus efficacement sur le terrain et, pour cela, de les recentrer sur leur cœur de métier », mieux adapter « l’action des forces aux difficultés propres à leur territoire », notamment grâce à l’évolution de la mesure statistique de la délinquance « récemment refondue, mais qui s’avère insuffisante, « renforcer la confiance mutuelle entre les forces de sécurité et la population ».

 

« Sur ces trois grandes orientations, nous avons recueilli de très nombreuses propositions dans le cadre de la concertation, que les services sont en train d’expertiser », a souligné Jacqueline Gourault, qui a précisé qu’un plan d’action précis serait « annoncé en début d’année prochaine ». Certaines mesures « pourront être déployées rapidement, d’autres nécessiteront probablement l’adoption de textes nouveaux ou, parce qu’elles sont d’ampleur, seront déployées progressivement sur la durée du quinquennat », a-t-elle indiqué, concluant que la PSQ avait vocation « à terme, à être déclinée sur l’ensemble du territoire français ».


Modifié par Rundoric, 04 janvier 2018 - 20:42.


#11 bebel72

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Posté 05 janvier 2018 - 11:17

Merci à toi Rundoric.






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