Un policier sédunois grièvement blessé lors d'une intervention
Un agent de la police municipale de Sion a été grièvement blessé alors qu'il voulait contrôler un individu. Les bris d'une vitre lui ont sectionné l'artère d'une jambe et c'est grâce à son collègue qui lui a prodigué les premiers soins qu'il a eu la vie sauve.
Dans la nuit du jeudi 20 au vendredi 21 août, les deux policiers ont voulu contrôler les occupants d'un véhicule stationné devant un immeuble. A leur vue, l'un des deux passagers a quitté la voiture et s'est dirigé vers l'entrée d'un bâtiment, a indiqué la police valaisanne.
Un des deux agents l'a alors suivi et lui a demandé de s'arrêter. L'homme a refusé, a ouvert la porte vitrée de l'immeuble et a tenté de la refermer derrière lui. Le policier s'est interposé et la vitre s'est brisée. Des morceaux de verre lui ont alors sectionné l'artère d'une jambe, provoquant la perte de plusieurs litres de sang, a précisé la police valaisanne.
Le second agent a immédiatement porté secours à son collègue et lui a prodigué les premiers soins, "ce qui lui a sauvé la vie", avant de l'emmener à l'hôpital où il a été opéré. L'état de santé du policier blessé s'est rapidement amélioré et il a pu regagner son domicile mercredi.
Quant à l'individu qui a échappé au contrôle, il n'a toujours pas été retrouvé, selon la police. Une enquête a été ouverte.
(ats / 27 août 2009 12:23)
Un policier sédunois grièvement blessé lors d'une intervention
Débuté par
Guest_viKKing_*
, août 27 2009 20:29
13 réponses à ce sujet
#2
boudinou40
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Forcené
Posté 27 août 2009 - 20:45
mouarf 
Prompt rétablissement 
L'article ne dit pas pourquoi ce controle ?
Prompt rétablissement
L'article ne dit pas pourquoi ce controle ?
#3
asvp9302
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Posté 27 août 2009 - 20:53
Prompt rétablissement au collegue bléssé.
Félicitation au collegue secouriste pour son sang froid,grace son son geste la vie d'un collegue a pu etre sauvée.
Modifié par asvp9302, 27 août 2009 - 20:54.
#4
cybermario
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Posté 27 août 2009 - 21:02
Bon retablissement au policiers et bravo a son collegue 
#5
morphéus
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Posté 28 août 2009 - 08:42
Prompt rétablissement. 
#6
davidapm112
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Posté 28 août 2009 - 09:36
L'article ne dit pas pourquoi ce controle ?
Peut être que eux ne sont pas obligés de se justifier toutes les 5 minutes pour savoir pourquoi ils ont contrôlé des individus qui leurs paraissaient suspects
#7
bmo
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Posté 28 août 2009 - 09:38
on s'en fou du motif. Le plus important est le collègue.
Prompt rétablissement à lui et félicitation à l'autre collègue
#8
boudinou40
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Forcené
Posté 28 août 2009 - 16:57
Je suis 100% d'accord, le plus important est le collègue blessé et son binôme qui a su pratiquer les bons gestes 
PS: le but n'est pas de critiquer les collègues mais plutôt de pouvoir argumenter vis à vis de nos hiérarchies afin d'obtenir des moyens de protections efficaces et adaptés.
PS: le but n'est pas de critiquer les collègues mais plutôt de pouvoir argumenter vis à vis de nos hiérarchies afin d'obtenir des moyens de protections efficaces et adaptés.
#9
VITOR
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Posté 29 août 2009 - 01:54
Bon rétablissement et bravo a son collègue! 
#10
Chercheur 69
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Posté 29 août 2009 - 02:38
Prompt rétablissement au collègue blessé et bravo au collègue qui lui a porté secours.
Modifié par Chercheur 69, 29 août 2009 - 02:38.
#12
STEF78
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Posté 30 août 2009 - 21:43
Rapide rétablissement
#13
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Posté 30 août 2009 - 22:20
Bon & prompt rétablissement au collègue.
#14
Guest_viKKing_*
Guest_viKKing_*
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Posté 02 septembre 2009 - 13:24
De bonnes nouvelles du blessé.
Je lui souhaite une bonne continuation.
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Témoignage
Raphaël: «J'ai perdu des litres de sang»
Lors d'un contrôle de routine qui a mal tourné au centre-ville de Sion, un agent de police a eu une artère sectionnée. C'est le bon geste au bon moment de son collègue qui lui a sauvé la vie
Dominique Botti - le 01 septembre 2009, 21h59
Le Matin
C'est l'histoire de Raphaël, 28 ans. Un agent de la police municipale de Sion, dont la vie aurait pu basculer. Lors d'une opération de routine, il a eu l'artère fémorale sectionnée. Au niveau de l'aine, du côté de la jambe gauche. La blessure aurait pu le vider de son sang. Mais, par miracle, il en est ressorti vivant. Comme seule séquelle: trois cicatrices, «dont une de dix centimètres de long».
Deux semaines après le drame, Raphaël accueille «Le Matin» à son domicile. Pour crier au monde qu'il est bien vivant. Malgré ce qu'il a enduré. «Les médecins m'ont dit que j'avais eu de la chance, témoigne-t-il. J'ai perdu presque tout mon sang. A une minute près, j'y passais. Les gestes salvateurs de mon collègue de patrouille, Nicolas (35 ans), et la compétence du service des urgences de l'Hôpital de Sion m'ont sauvé.»
Tout a commencé jeudi 20 août, vers 1 h 45, au centre de Sion sur la rue de Lausanne. «Au moment où on s'y attend le moins. C'était un contrôle de véhicule ordinaire, comme je l'ai fait des centaines de fois.» Raphaël et Nicolas arrêtent la voiture suspecte. Un individu en sort sans crier gare et se dirige vers un immeuble. «Il a poussé la porte vitrée de l'entrée. J'étais juste derrière. Je lui ai demandé de s'arrêter.» L'inconnu se retourne, le regarde. Comme seule réponse, il balance la porte sur le policier et disparaît dans la nature. «La vitre s'est brisée sur moi. D'abord, je n'ai rien senti. J'avais réussi à me protéger le visage. C'est en voulant me dégager que j'ai senti une violente douleur à l'aine. Mon sang coulait.» Un flot continu d'hémoglobine se déverse sur le bitume. «J'en ai perdu plusieurs litres en quelques minutes. Je perdais mes forces.»
Bientôt papa
C'est le collègue de Raphaël qui lui a sauvé la vie. «Il a fait tout juste», souligne trois fois le miraculé. Comme tous les agents de la police sédunoise, Nicolas a reçu des cours d'assistant ambulancier. «Tout s'est passé très vite. Pas le temps d'appeler des secours. Mon collègue n'a eu que quelques minutes pour me mettre dans la voiture et se rendre aux urgences. Durant le trajet, il a réussi à conduire la voiture automatique tout en exerçant une pression avec sa main sur ma plaie. Ainsi je n'ai pas tourné de l'oeil avant d'arriver sur la table d'opération.»
Raphaël reprend sa respiration. «Voilà. Tout cela pour prendre conscience que nous sommes bien peu de chose.». Et qu'un accident est vite arrivé. Car Raphaël ne pense pas que l'inconnu, qui est toujours en fuite, ait voulu le blesser intentionnellement.
Il regarde sa compagne assise à côté de lui et s'émerveille: «Elle est enceinte. Je suis bientôt papa. J'ai survécu grâce à eux. Durant ces minutes interminables, je me répétais: «Tu dois t'accrocher pour elle, pour le bébé.»
Je lui souhaite une bonne continuation.
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Témoignage
Raphaël: «J'ai perdu des litres de sang»
Lors d'un contrôle de routine qui a mal tourné au centre-ville de Sion, un agent de police a eu une artère sectionnée. C'est le bon geste au bon moment de son collègue qui lui a sauvé la vie
Dominique Botti - le 01 septembre 2009, 21h59
Le Matin
C'est l'histoire de Raphaël, 28 ans. Un agent de la police municipale de Sion, dont la vie aurait pu basculer. Lors d'une opération de routine, il a eu l'artère fémorale sectionnée. Au niveau de l'aine, du côté de la jambe gauche. La blessure aurait pu le vider de son sang. Mais, par miracle, il en est ressorti vivant. Comme seule séquelle: trois cicatrices, «dont une de dix centimètres de long».
Deux semaines après le drame, Raphaël accueille «Le Matin» à son domicile. Pour crier au monde qu'il est bien vivant. Malgré ce qu'il a enduré. «Les médecins m'ont dit que j'avais eu de la chance, témoigne-t-il. J'ai perdu presque tout mon sang. A une minute près, j'y passais. Les gestes salvateurs de mon collègue de patrouille, Nicolas (35 ans), et la compétence du service des urgences de l'Hôpital de Sion m'ont sauvé.»
Tout a commencé jeudi 20 août, vers 1 h 45, au centre de Sion sur la rue de Lausanne. «Au moment où on s'y attend le moins. C'était un contrôle de véhicule ordinaire, comme je l'ai fait des centaines de fois.» Raphaël et Nicolas arrêtent la voiture suspecte. Un individu en sort sans crier gare et se dirige vers un immeuble. «Il a poussé la porte vitrée de l'entrée. J'étais juste derrière. Je lui ai demandé de s'arrêter.» L'inconnu se retourne, le regarde. Comme seule réponse, il balance la porte sur le policier et disparaît dans la nature. «La vitre s'est brisée sur moi. D'abord, je n'ai rien senti. J'avais réussi à me protéger le visage. C'est en voulant me dégager que j'ai senti une violente douleur à l'aine. Mon sang coulait.» Un flot continu d'hémoglobine se déverse sur le bitume. «J'en ai perdu plusieurs litres en quelques minutes. Je perdais mes forces.»
Bientôt papa
C'est le collègue de Raphaël qui lui a sauvé la vie. «Il a fait tout juste», souligne trois fois le miraculé. Comme tous les agents de la police sédunoise, Nicolas a reçu des cours d'assistant ambulancier. «Tout s'est passé très vite. Pas le temps d'appeler des secours. Mon collègue n'a eu que quelques minutes pour me mettre dans la voiture et se rendre aux urgences. Durant le trajet, il a réussi à conduire la voiture automatique tout en exerçant une pression avec sa main sur ma plaie. Ainsi je n'ai pas tourné de l'oeil avant d'arriver sur la table d'opération.»
Raphaël reprend sa respiration. «Voilà. Tout cela pour prendre conscience que nous sommes bien peu de chose.». Et qu'un accident est vite arrivé. Car Raphaël ne pense pas que l'inconnu, qui est toujours en fuite, ait voulu le blesser intentionnellement.
Il regarde sa compagne assise à côté de lui et s'émerveille: «Elle est enceinte. Je suis bientôt papa. J'ai survécu grâce à eux. Durant ces minutes interminables, je me répétais: «Tu dois t'accrocher pour elle, pour le bébé.»
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