Le policier, en civil, déjoue un braquage
#1
Posté 31 juillet 2009 - 21:53
Le décor est posé dans la Halle aux chaussures, un magasin de la zone commerciale des Ewües 2, à Cluses. À 18 heures, alors que Régis Lange, policier municipal en civil, est à la caisse avec sa mère, un homme le bouscule. « Barre-toi au fond. » C'est en entendant ces mots, qu'il découvre l'arme. Puis, il distingue l'individu qui la tient, caché derrière une cagoule. Ses mains sont dissimulées dans des gants de chirurgien.
« Les femmes pleuraient et je lui ai sauté dessus »
Tout bascule en un clignement d'œil, le braqueur hurle aux clients présents en ce dernier jour des soldes : « Tout le monde accroupi ! » Le revolver les vise puis prend pour cible l'hôtesse de caisse : le braqueur lui sommant de lui donner l'argent.
« Toutes les femmes pleuraient, et lui, il ne cessait de tenir des propos injurieux vis-à-vis de cette pauvre employée », se rappelle le policier clusien, qui compte onze ans de service derrière lui.
Le visage blafard de cette femme, la peur de sa mère à ses côtés... c'était trop. Il refuse de suivre les consignes du malfaiteur et le provoque pour détourner son attention de la caisse. « "Oh", je l'ai hélé, en restant droit debout devant lui. Et je lui ai sauté dessus, les bras écartés.» S'en suit une bagarre qui les mène jusqu'à l'extérieur du magasin. L'un ne pensant qu'à fuir, le Clusien restant « axé sur le revolver ». Sous les yeux d'une foule sous le choc, il réussit à le désarmer d'une clé de bras. Dans l'altercation, la cagoule du braqueur est arrachée. Il prend la fuite.
« Mon but était surtout de maîtriser l'arme pour ne pas prendre une balle », avoue "l'Américain", comme le surnomment ses amis. Lui, l'enfant qui a grandi sur les plages du Débarquement. Le jeune homme qui, fasciné par les États-Unis, s'est engagé dans l'armée comme parachutiste.
Alors, tête brûlée ou courageux "l'Américain" ? « Il a fait preuve de courage et de sang-froid », reconnaît sa supérieure, Caroline Mille, qui travaille avec lui depuis 8 ans, à Cluses. Lui, avoue ne pas avoir réfléchi, mais n'avoir jamais voulu être de ceux qui préfèrent baisser les yeux devant une agression.
Les débuts de l'enquête de gendarmerie ont déterminé que « l'arme était finalement factice.» Et l'hôtesse de caisse, en état de choc, a dû être prise en charge. Les clients, libérés de ce scénario dramatique, se sont confondus en remerciements. Régis Lange se rappelle de leurs yeux emplis de reconnaissance face à leur héros sans uniforme. « Je ne suis pas un héros, puisque c'est mon métier d'agir ainsi. »
Source le Dauphiné libéré.com
Félicitations à notre collègue pour son sang froid et son courage en dehors de son service, chapeau bas Collègue
#2 Guest_viKKing_*
Posté 31 juillet 2009 - 22:04
#3
Posté 31 juillet 2009 - 22:16
#4
Posté 31 juillet 2009 - 22:22
#5
Posté 31 juillet 2009 - 22:30
(fallait pas rajouter : « l'arme était finalement factice.»)
#6
Posté 31 juillet 2009 - 22:31
toute mes félicitations, et oui, la médaille est bien méritéUne médaille !
Des gros titres dans les journaux !
Bravo.
Modifié par jb1990, 31 juillet 2009 - 23:15.
#7
Posté 31 juillet 2009 - 22:31
#8
Posté 31 juillet 2009 - 23:15
#9
Posté 31 juillet 2009 - 23:19
Respect !Lui, avoue ne pas avoir réfléchi, mais n'avoir jamais voulu être de ceux qui préfèrent baisser les yeux devant une agression.
#10
Posté 31 juillet 2009 - 23:51
#11
Posté 01 août 2009 - 06:39
#12
Posté 01 août 2009 - 06:55
Salut,
Je pense que c'est un collegue que j'ai connu au Havre quand j'ai commencé en 2000 ;-)
C'était déja tres sérieux et tres jovial.
Salut,
Voici le lien de l'article Le Policier, encivil, déjoue un braquage ou tu trouveras la photographie du collègue.
Nota: Merci à Brima
#13
Posté 01 août 2009 - 07:00
#14
Posté 01 août 2009 - 08:09
#15
Posté 01 août 2009 - 08:27
#16
Posté 01 août 2009 - 08:37
#17
Posté 01 août 2009 - 09:05
#18
Posté 01 août 2009 - 09:23
#19
Posté 01 août 2009 - 09:40
#20
Posté 01 août 2009 - 09:42
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