Le maréchal des logis chef Franck Boinet, les gendarmes Alexandre Astori et Cédric Galek et le brigadier Charles Bailleul de la brigade territoriale autonome de Bonneville, ont été reçus mercredi place Beauvau par Brice Hortefeux, ministre de l’Intérieur, en présence du général d’armée Jacques Mignaux, directeur général de la gendarmerie nationale. Ils ont été honorés pour leur action exceptionnelle comportant un risque aggravé à l’occasion d’un service commandé de surveillance des abords du lycée Guillaume-Fichet de Bonneville le vendredi 8 octobre.
Ce jour-là, un mouvement lycéen laisse présager un blocage matinal des accès à cet établissement. Une patrouille commandée par le gendarme Franck Boinet est envoyée sur les lieux dès 7h05 par le commandant d’unité pour veiller à l’ordre public.
À 8h05, les quatre gendarmes portent secours à deux lycéennes de seconde atteintes par un liquide inflammable projeté sur elles lors de l’allumage sauvage d’un braséro par deux jeunes majeurs.
L’une des deux jeunes filles est alors légèrement brûlée à l’avant-bras et au ventre. L’autre est sérieusement atteinte et prend feu au niveau du visage et des mains.
Les gendarmes crient aux victimes de se mettre au sol et tentent par tous moyens d’éteindre les flammes sur les vêtements, la peau et les cheveux des victimes. Dans l’action, le gendarme Boinet sacrifie sa veste polaire pour étouffer le feu.
L’action déterminante des quatre gendarmes territoriaux superficiellement brûlés dans l’élan permet d’éviter d’irréversibles blessures aux deux jeunes filles en limitant le feu.
La jeune fille de 16 ans la plus grièvement blessée a été évacuée à l’hôpital des grands brûlés de Lyon. Elle a passé quelques semaines en soins intensifs. Greffée au visage, elle a récemment été admise dans un centre de soins de l’Ain où elle suit les cours du lycée grâce à un programme aménagé.
L’enquête ouverte pour blessures involontaires par manquement à une obligation de prudence est toujours en cours.
Ils ont reçu la médaille du ministère de l’Intérieur
Lors de la réception à Beauvau dans le salon Erignac, les gendarmes ont reçu des mains du ministre, la médaille du ministère de l’Intérieur spécialement gravée pour l’occasion.
Ils ont aussi pu évoquer leur mission d’éclat avec le général de corps d’armée Muller, major général, et le général d’armée Mignaux puis discuter plus librement autour d’un buffet avec les récipiendaires et les autres personnels gendarmes, policiers et civils mis à l’honneur.
De mémoire d’ancien, c’est la première fois que des militaires de l’armée de la compagnie du Faucigny sont ainsi reçus et honorés à Paris.
Source: Le Dauphiné Libéré du 19/11/2010
Il s'agit ici de décorer une partie seulement des agents qui a participé à cette action, le seul à ne pas l'être est l'APM : il sent le GO (ou l'essence)? Ce n'est pas la décoration qui compte, mais le fait de mettre sur la touche un collègue sous prétexte qu'il est APM pourtant cité par le gendarme gradé dans le reportage.
Et si ce n'est pas parce qu'il est APM, il serait intéressant d'en connaitre le motif.
De toute façon même s'il s'était agit d'un civil, il aurait eu droit lui aussi à une reconnaissance, parce que dans cette société individualiste, les gens prêts à prendre des risques pour autrui il n'y en a pas des masses.
Notre profession est-elle à ce point méprisable pour que l'on soit ainsi discriminés, oui discriminés employons des mots à la mode dans cette put.in de société...
