Acte de bravoure
#1
Posté 11 janvier 2006 - 16:28
A l’origine de ces « baignades », une tentative d’interpellation survenue dimanche, vers 1 h 30.
Une brigade de la police municipale qui patrouille à hauteur du carrefour de la nationale 6 et du pont de Salcy, en direction de la commune associée de Rosoy, repère un véhicule sans feux qui zigzague et franchit une ligne blanche et dont le conducteur ne porte pas sa ceinture de sécurité. Les policiers municipaux tentent alors de l’arrêter, sans succès.
La voiture accélère et file en direction du chemin du port puis dépasse l’écluse en direction de la plaine Champbertrand. Il est finalement bloqué entre un arbre et une barrière. Un passager prend la fuite, le second, resté sur la banquette, est interpellé. Le conducteur sort côté rivière et se jette dans l’Yonne. Le brigadier-chef P*** N*** saute à l’eau et tente de le récupérer, sans y parvenir.
Des patrouilles sont alors organisées aux abords du lieu de l’incident. Des sapeurs-pompiers viennent en renfort, parmi lesquels deux plongeurs d’Auxerre. Les recherches ne donnent rien. Lundi, vers 7 heures, la police nationale est contactée par la société Lafarge qui explique avoir constaté la disparition de l’un de ses uniformes. Peu après, un individu portant les vêtements signalés est repéré sur la route d’Etigny.
Interpellé, il reconnaît être le conducteur du véhicule pris en chasse dans la nuit et qui a sauté dans l’Yonne. Il s’agit d’un mineur de 17 ans, en fugue d’un foyer, situé dans les Yvelines. Ce jeune homme, qui n’a évidemment pas le permis de conduire, est « déjà défavorablement connu des services de police des Yvelines », a précisé le commissaire de Sens, Emmanuelle Joubert. Le premier passager a été rendu à la liberté après avoir été auditionné. Le second est toujours en fuite. Au total, plus de 15 hommes (policiers et pompiers) ont été mobilisés sur cette affaire.
Article de Lyonne Républicaine du 11/01/2006
#2
Posté 11 janvier 2006 - 16:39
#3
Posté 11 janvier 2006 - 16:41
#4 Guest_oscar70_*
Posté 11 janvier 2006 - 17:07
Modifié par oscar70, 26 octobre 2013 - 17:15.
#5
Posté 11 janvier 2006 - 17:43
#6
Posté 11 janvier 2006 - 19:20
#7
Posté 11 janvier 2006 - 19:57
#8
Posté 11 janvier 2006 - 20:06
Modifié par Gardien F.L, 11 janvier 2006 - 20:17.
#9
Posté 11 janvier 2006 - 20:30
En attendant ça c'est pour lui.... le collègue biensûr!!
Modifié par pa2panik, 11 janvier 2006 - 20:31.
#10
Posté 11 janvier 2006 - 21:44
#11
Posté 11 janvier 2006 - 21:57
#12
Posté 11 janvier 2006 - 22:00
#13
Posté 11 janvier 2006 - 23:24
#14
Posté 12 janvier 2006 - 09:59
#15
Posté 12 janvier 2006 - 12:27
#16
Posté 12 janvier 2006 - 14:06
#17
Posté 12 janvier 2006 - 14:48
C'est qu'ils sont au courant maintenant...Encore heureux qu'il ne se soit pas planqué dans un transformateur électrique
#18
Posté 12 janvier 2006 - 16:09
#19
Posté 11 avril 2006 - 17:36
Il recevra Jeudi en Mairie la médaille de bronze pour acte de courage et de dévouement. On se souvient qu'il avait tiré un fuyard de l'eau.
Sa médaille, il la dédie à toute l'équipe de la Police Municipale.
Philippe N. est entré dans la Police Municipale à Sens en 1994.
cet ancien militaire a également travaillé dans la sécurité. " J'ai touché à tout", résume-t-il.
Il a intégré la brigade de nuit il y a trois ans et ne le regrette pas.
Une médaille ? Pas de quoi le faire se lever la nuit.
" Ca ne me fait pas sauter de joie. Je suis un ancien militaire. Une décoration, c'est toujours bon, c'est un signe de satisfaction. Ce qui est bête, c'est que nous sommes d'abord une équipe. C'est moi qui suis sorti mouillé de l'histoire ( voir plus bas ) mais si j'avais été tout seul...... La Police Municipale, c'est d'abord une corporation comme les pompiers, la gendarmerie, le SAMU....Individuellement, on ne peut rien faire. Si j'avais été seul ce soir là, je n'y serais tout simplement pas allé.
Je remercie mes collègues. La reconnaissance qu'on m'accorde, c'est la leur, et celle de notre esprit d'équipe".
Les valeurs collectives, passent avant tout : " tout le monde se tutoie. Ce n'est pas familial, c'est mieux : une complicité une complémentarité dans tous les domaines".
Le travail de nuit, il l'apprécie particulièrement. " La nuit a ses spécificités. Quand on est sur le terrain, il n'y a pas de chef entre guillemets. Si on me dit qu'il faut venir en renfort, je viens, mais c'est d'abord l'intervention de la patrouille qui est sur les lieux. Chacun a son mot à dire et il faut être capable, en tant que chef, d'accepter la critique ".
Vigilance et sécurité sont les maîtres mots.
"On a pas affaire à la même population, la sécurité avant tout, celle des autres et la notre. Sinon, on intervient pas ".
Ancien militaire, Philippe N. est un homme d'action. Et la nuit on est mieux servi que le jour....
"L'an dernier le nombre d'interventions de nuit était conséquent puisqu'elles représentaient 87 % des interpellations et mises à disposition".
Le travail aussi est différent.
"Il y a moins d'administratif, moins de relations publiques avec les commerçants, mais plus de terrain. La nuit, il n'y a que des volontaires, car on vit en décalage.
C'est un rythme de vie qu'on prend, et le travail est parfois plus intéressant. On trouve des faits plus "flagrants". Pour autant on ne fait pas que de la répression. Elle est plus facileparce qu'il y a moins de monde, mais on fait d'abord de la prévention ".
" Le grain de sable "
Et puis il y a la part d'imprévu. Quand on part sur une intervention, il y a un schéma directeur. Il ya parfois le "grain de sable" que l'on ne prévoit pas.
Comme cette fameuse nuit de Janvier dernier....
" On était en patrouille, on voit un véhicule. rien de particulier, mais on a le feeling. On se met derrière, on le suit. Il zigzague, il a un défaut d'éclairage. On veut procéder à une interpellation, mais à la lumière, pour être identifié et que l'on voit ce qui se passe. on a suivi la voiture jusqu'en bord d'Yonne. elle a pris la direction de l'écluse et s'est retrouvée dans une voie sans issue. on était trois. Notre conducteur a stoppé et a pris le relais radio.
Puis avec mon autre collègue, on est allé au véhicule.
Un gars s'est sauvé, et pour le conducteur, on a entendu un gros plouf. Là il ne faut pas mettre trois jours pour réfléchir. On ne sait pas s'il a sauté volontairement ou s'il est tombé. Dans le doute je suis allé à l'eau. Je ne regrete pas de l'avoir fait. Je préfère être trempé et attraper un rhume, plutot que de retrouver le corps trois jours plus tard au barrage. Ce n'est pas parce qu'il a fait une connerie, qu'il faut le laisser dedans ".
Avant, il y a eu l'incendie du 46 avenue de la Marne ( feu d'appartement à la ZUP NDR ).
Quand on est arrivé, des jeunes nous ont dit qu'il y avait quelqu'un dans le couloir, les pompiers n'étaient pas encore là, il a bien fallu aller le chercher, même s'il était l'incendiaire...".
Le policier là encore ne se fait pas mousser. " Dans tous les cas c'est un travail d'équipe, si j'avais été conducteur, j'aurais pris la radio et et c'est un de mes collègues qui aurait sauté à l'eau, dans la Police Municipale, il n'y a pas de héros mais des fonctionnaires qui font leur travail au maximum ".
Pas de sectarisme : " nous faisons partie d'une grande chaine qui assure la sécurité des personnes avec la Police Nationale, les pompiers etc....".
D.L L'indépendant de l'Yonne / Le sénonais.
Modifié par zecop89, 11 avril 2006 - 17:37.
#20
Posté 11 avril 2006 - 18:53
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