Policiers Municipaux ayant accompli un acte de bravoure ou d'héroïsme
Asnières, dans la nuit du 11 au 12 février 2003
Vers minuit et demi, les quatre agents de la police municipale voient de la fumée et entendent les cris d'une femme dans une maison située boulevard Voltaire. Après avoir alerté les pompiers, ils n'ont pas hésité à escalader le portail d'entrée pour venir au secours de deux femmes, d'un homme et de trois enfants en bas âge.
En les évacuant rapidement des flammes, ces quatre agents ont ainsi évité un terrible drame humain.
Mantes-la-Jolie, 11 juin 2003
Sauvé de la noyade par un policier municipal
C’est une histoire peu banale qui s’est déroulée sur les berges de Seine à Mantes-la-Jolie, mercredi dernier. Au terme de cette chaude journée, un joggeur avait choisi les bords du fleuve pour faire son exercice quotidien.
Arrivé à la hauteur du quai de la Tour, il aperçoit un homme qui vient de se jeter à l’eau, décidé, semble-t-il, à mettre fin à ses jours. N’écoutant que son courage, il plonge aussitôt dans la Seine pour porter secours au malheureux. Mais ce dernier se débat et le courant aidant, c’est bientôt le sauveur qui se trouve en grande difficulté. Epuisé par les efforts, il est sur le point de se noyer lorsqu’arrive une patrouille de la police municipale. Un jeune agent courageux, David Cros saute à son tour dans la Seine et réussit à ramener le joggeur sur les berges pendant que ses collègues appellent les secours.
Tandis qu’une équipe de pompiers porte assistance au joggeur, un Mantais domicilié rue Duguay-Troin, ainsi qu’au valeureux agent de police, les plongeurs du centre intervention du district lancent les recherches. L’homme qui avait voulu mettre fin à ses jours est rapidement sorti de l’eau. Mais il ne pourra être sauvé. Il décédera quelques heures plus tard à l’hôpital de Poissy. Le jeune policier pourrait bien être cité par la mairie qui souhaite le remercier et le mettre à l’honneur pour cet acte de bravoure.
Epinay sous Sénart, samedi 24 avril 2004
Vers 10 H 30, à Epinay sous Sénart (91), deux policiers municipaux discutent devant la mairie avec l'élu en charge de la sécurité lorsqu'une fillette arrive en pleurs en criant "Mon frère est tombé dans l'eau..." Aussitôt les deux agents courent vers l'Yerres et voient la tête de l'enfant dépasser de l'eau. Le chef de Police retire son pull et saute à l'eau pour secourir le petit. Puis il a regagné le bord, le Gardien de police municipale a sorti de l'eau l'enfant qui a été pris en charge par les pompiers arrivés sur place quelques minutes plus tard avec la Police Nationale.
Meaux, le 24 juin 2004
Un policier municipal sauve la vie d'un bébé qui s'étouffait en ayant avalé une pièce. Le gardien l'a ceinturé et fait en sorte que la pièce ressorte.
Sens, vendredi 9 juillet 2004
Vers 22 H 30 un violent incendie s'est emparé du dixième et dernier étage d'une tour HLM située au 46, avenue de la Marne à SENS dans le quartier des Champs-Plaisants. L'épaisse fumée qui se dégageait de l'immeuble a rapidement incommodé les locataires de la cage d'escalier qui ont quitté les lieux avant l'arrivée des sapeurs pompiers. Pas tous, toutefois.
Plusieurs d'entre eux ont été secourus par deux Policiers Municipaux qui ont pris d'énormes risques en allant à leur rencontre.
Ces deux Policiers de la "Municipale" ont également porté assistance à l'homme par qui le drame est arrivé. Celui-ci, très grièvement brûlé aux avants bras a été tiré de la fournaise de justesse.
Quant à la jeune femme dont l'appartement était la proie des flammes elle avait pu se réfugier sur le balcon avec son enfant dans les bras qu'elle voulait lancer dans le vide, prise de panique.
Fort heureusement, il n'en fut rien.
Cabrières, 28 juillet 2004
Un policier municipal a sauvé des flammes une famille, dont la maison a été entièrement détruite, à Cabrières (Gard), l'un des villages frappés mardi par le violent incendie qui a ravagé plusieurs centaines d'hectares aux portes de Nîmes, a-t-on appris mercredi auprès des secours. Chef de la police municipale de Poulx, une commune voisine, et conseiller municipal de Cabrières, en charge de la sécurité, Stéphane Libéri, 36 ans, a raconté à l'AFP qu'il a eu "à peine quelques minutes pour agir" et évacuer le couple et leurs deux enfants en bas âge. "Un drame terrible a été évité", assure-t-il. Dès la première fumée suspecte signalée mardi en début d'après-midi, avant que les pompiers n'interviennent, ce solide homme brun s'est rendu avec un collègue à bord de simples voitures de police municipale au lieu-dit des Vignes-Closes, où sont disséminées quelques mazets au milieu de la garrigue. "J'ai beau avoir fait dix ans chez les marins-pompiers de Marseille, j'ai eu très peur. Les gens étaient paniqués, ils ont à peine eu le temps de prendre deux, trois choses. On les a emmené de façon un peu musclée parce qu'ils avaient du mal à se résoudre à abandonner leur maison", explique-t-il, s'excusant presque. "D'habitude, on doit essayer de confiner les habitations, mais là, vraiment on n'avait pas le temps. On a vu arriver une langue de feu sur nous. Aucun secours n'était encore là. J'ai donné l'ordre d'évacuer", se justifie-t-il. A l'abri près d'une piscine, utilisée comme lieu de confinement, ce couple d'instituteurs a été relogé par leur famille, leur mazet, situé en contrebas de pins, s'étant retrouvé calciné en quelques minutes. "Elle est tombée comme un château de cartes, on a entendu le bruit des tuiles", confie leur voisin, Roger Petit, un retraité de 71 ans, témoin de la scène. Sa fille, Catherine, 40 ans, ne peut retenir ses sanglots en se remémorant la scène. "Tout a été si vite. D'abord une odeur. Et puis d'un seul coup le feu, une flamme de 30 mètres au dessus de nos têtes. Merci à la police de nous avoir sauvé la vie !". "Ne me dites pas merci. Je n'ai fait que mon travail. La police municipale, avec les pompiers et les gendarmes, c'est une même famille. Notre boulot, c'est de vous aider", répond Stéphane Libéri.
Nancy, 14 septembre 2004
Un policier Municipal de NANCY n'a pas hésité à se jeter dans le canal ainsi que deux pompiers qui étaient de passage pour sauver un homme de 25 ans qui c'était jeté volontairement à l'eau.
Aprés dix minutes de recherches ils l'ont sorti et réanimé.
La Grande Motte (34), 20 février 2005
Un accident de la circulation, qui aurait pu être dramatique, a connu une issue heureuse, dimanche matin à 4 h 50, grâce à la présence d'esprit de deux gendarmes et de trois policiers municipaux de La Grande-Motte. Alertés par les municipaux qu'un accident de la route impliquant deux véhicules venait de se produire sur le CD62, à hauteur du Golf, les gendarmes se sont trouvés en présence d'une Renault 19 accidentée sur la chaussée et d'une Renault Clio tombée, sur le toit, dans une roubine en contrebas. A l'intérieur, la conductrice, une Lunelloise de 20 ans, coincée par sa ceinture de sécurité, criait pour qu'on la dégage tandis que l'eau montait dangereusement dans l'habitacle.
Alors que la voiture s'enfonçait dans les eaux boueuses et glacées, militaires et policiers municipaux, renforcés par les pompiers grand-mottois ont sauté dans l'eau, ont réussi à soulever la Clio, coupé la ceinture de sécurité et dégagé à temps la malheureuse conductrice. Victime d'hypothermie et se plaignant d'une douleur à un poignet, la Lunelloise a été transportée à l'hôpital Lapeyronie par les pompiers.
D'après les premiers éléments de l'enquête, dirigée par la gendarmerie de La Grande Motte, le conducteur de la Renault 19 aurait heurté la Clio en se rabattant brusquement après avoir voulu effectuer un dépassement. La jeune femme aurait perdu le contrôle de son véhicule avant de tomber dans la roubine. Légèrement ivre, le conducteur de la Renault 19 a été placé en garde à vue.
Chalon sur Saône, 06 octobre 2005
Un policier municipal de Chalon sur Saône a réalisé un geste de bravoure et de courage. « Nous avons été prévenus qu'un corps flottait sur la Saône. En arrivant, j'ai vu une main bouger et je n'ai pas réfléchi, j'ai sauté à l'eau pour la sauver. »
Ver 13 h 15, il patrouille avec sa collègue, près du collège Robert-Doisneau. Ils reçoivent alors un appel leur disant qu'un agent technique du centre nautique vient de voir un corps dans la Saône. Aussitôt, la patrouille se rend sur les lieux. « J'ai juste eu le temps d'ôter mes chaussures avant de plonger », explique le policier municipal en poste à Chalon depuis 1991. Une main vient de bouger. Le policier plonge et nage vers cette dame qui vient probablement de se jeter volontairement du pont de Bourgogne. Elle est à près de 30 mètres du bord. Dans le froid de l'eau, il la ramène vers la berge. « Quand je l'ai attrapée, jai senti qu'elle me tirait dans l'eau avant de sombrer dans l'inconsciente », raconte-t-il.
Pendant ce temps, sur la berge, sa collègue prévient les pompiers et la police nationale. La dame est ramenée sur la berge.
« Son cœur battait et avec un passant nous avons commencé le bouche à bouche et les massages cardiaques. Elle est revenue à elle », termine-t-il son récit.
Des serviettes sont récupérées au centre nautique pour la réchauffer avant que les pompiers ne la transportent au centre hospitalier.
« Il faut un dévouement, une abnégation et un courage incroyable pour plonger comme cela dans la Saône et une très bonne condition physique pour ramener le corps », dit fièrement le chef de la mission de sécurité municipale de Chalon.
Trégastel (22) en 2005
En 2005, Patrick Le Rolland, policier municipal de Trégastel a sauvé une petite fille coincée dans les rochers de l'une des plages de la commune alors que la marée montait, se blessant lors de l'intervention.
Sens, dans la nuit du 08 au 09 janvier 2006
Plusieurs personnes ont plongé dans l'Yonne dans la nuit de dimanche à lundi, alors que la température extérieure affichait - 4°: un mineur en fugue, un policier municipal qui tentait de le rattraper puis deux sapeurs-pompiers plongeurs d'Auxerre. Le jeune nageur a finalement été arrêté et placé en garde à vue hier matin.
A l'origine de ces « baignades », une tentative d’interpellation survenue dimanche, vers 1 h 30.
Une brigade de la police municipale qui patrouille à hauteur du carrefour de la nationale 6 et du pont de Salcy, en direction de la commune associée de Rosoy, repère un véhicule sans feux qui zigzague et franchit une ligne blanche et dont le conducteur ne porte pas sa ceinture de sécurité. Les policiers municipaux tentent alors de l'arrêter, sans succès.
La voiture accélère et file en direction du chemin du port puis dépasse l’écluse en direction de la plaine Champbertrand. Il est finalement bloqué entre un arbre et une barrière. Un passager prend la fuite, le second, resté sur la banquette, est interpellé. Le conducteur sort côté rivière et se jette dans l'Yonne. Le brigadier-chef P*** N*** saute à l'eau et tente de le récupérer, sans y parvenir.
Des patrouilles sont alors organisées aux abords du lieu de l'incident. Des sapeurs-pompiers viennent en renfort, parmi lesquels deux plongeurs d'Auxerre. Les recherches ne donnent rien. Lundi, vers 7 heures, la police nationale est contactée par la société Lafarge qui explique avoir constaté la disparition de l'un de ses uniformes. Peu après, un individu portant les vêtements signalés est repéré sur la route d'Etigny.
Interpellé, il reconnaît être le conducteur du véhicule pris en chasse dans la nuit et qui a sauté dans l'Yonne. Il s'agit d'un mineur de 17 ans, en fugue d'un foyer, situé dans les Yvelines. Ce jeune homme, qui n'a évidemment pas le permis de conduire, est « déjà défavorablement connu des services de police des Yvelines », a précisé le commissaire de Sens, Emmanuelle Joubert. Le premier passager a été rendu à la liberté après avoir été auditionné. Le second est toujours en fuite. Au total, plus de 15 hommes (policiers et pompiers) ont été mobilisés sur cette affaire.
Lyon, Jeudi 12 janvier 2006
Ce matin vers 11h30, une personne est en détresse dans les eaux du Rhône, en centre ville de Lyon.
Des témoins alertent une équipe de policiers municipaux passant à proximité.
L'eau est à 5 degrés environ à cette période de l'année et le courant l’entraîne, mais elle ne se trouve « qu'à » une dizaine de mètres du bord.
Les collègues décident alors de se jeter à l'eau pour aller chercher la victime (une dame âgée). Ils réussissent à la ramener au bord puis à la hisser hors de l'eau.
Les SP là prennent en charge quelques minutes plus tard. Elle est vivante.
Toulouse, vendredi 24 mars 2006
La vie sauve grâce aux policiers
Police. Un homme avait reçu un coup de couteau à la carotide, vendredi dernier place Saint-Pierre.
Ils ne le revendiquent pas bien haut. Ces trois policiers municipaux ont pourtant sauvé la vie d'un homme agressé d'un coup de couteau à la carotide, vendredi dernier, place Saint-Pierre. «Nous n'avons fait que notre boulot, disent-ils modestement. C'est aussi notre devoir de sauver des gens, même si les gens l'oublient souvent.» Éric, Virginie et André patrouillent régulièrement place Saint-Pierre. Vendredi dernier a été pour eux un soir particulier. «On a vu quelqu'un s'écrouler et crier devant le bar basque, se souvient Éric. On est allé voir de plus près ; c'est là qu'on a vu que l'homme se tenait le cou avec la main, et le jet de sang qui en sortait.»
Les fonctionnaires de police réagissent immédiatement. Virginie appelle le PC radio pour alerter les secours ; André mène l'enquête parmi les témoins présents, pendant qu'Éric, lui, s'occupe du blessé. «Je n'avais qu'une seule chose en tête : stopper l'hémorragie, raconte-t-il. J'ai immédiatement appliqué une compresse sur la plaie.»
Ses premiers soins sauvent le blessé. Lorsque les secours arrivent sur les lieux, l'homme est encore conscient. «On n'a pas arrêté de lui parler, raconte Virginie. Il nous a dit qu'il voulait aller travailler le lendemain.» L'homme perd plus de deux litres de sang. «C'était impressionnant», confie Virginie, encore stagiaire au sein de la police. Les renseignements glanés par André vont servir, eux, à retrouver le suspect, quelques instants plus tard place Esquirol. Interpellé et placé en garde à vue, il a été condamné à trois ans de prison, dont un avec sursis, lors d'une audience de comparution immédiate, lundi.
Les trois policiers ont, depuis, repris leurs tâches habituelles. Avec félicitations ? «On n'en attend pas», répond Éric. L'essentiel est ailleurs. Après plusieurs mois de présence, les policiers municipaux sont désormais parfaitement intégrés au paysage place Saint-Pierre. «Notre but, c'est que tout se passe pour le mieux, note Éric. Dans le respect des règles.» La situation est plus calme qu'il y a six mois. «Les gens sont habitués à nous voir, poursuit Éric. Ils savent que leurs débordements seront sanctionnés.» Ils savent aussi, désormais, qu'ils pourront bénéficier d'un coup de main si besoin. V.P.
La Depêche - Publié le 30/03/2006
Meursault (21) année 2006
MEURSAULT
E. Revirard fait honneur à la police municipale
Hier dans le salon d'honneur de l'hôtel de ville de Chalon-sur-Saône, le maire Michel Alex, et le sous-préfet Alain Boyer remettaient à Eric Revirard, policier municipal à Meursault, la médaille de bronze du courage et dévouement. Emu et modeste, Eric a reçu cette récompense en qualifiant son acte comme une réaction de citoyen responsable et non comme un geste héroïque.
Il y a quelques mois, dans le cadre de ses fonctions de policier chargé de la sécurité municipale à Chalon, Eric Revirard alerté par une personne du centre nautique municipal situé à 150 m du drame, s'est porté au secours d'une femme qui venait de se jeter volontairement dans la Saône. N'hésitant pas une seconde à plonger dans l'eau froide, il a secouru celle-ci, aidé par inconnu les a ensuite aidé à remonter. Ce dernier a Après avoir pratiqué une assistance respiratoire d'urgence à cette dame, avant de disparaître dès l'arrivée des secours. Eric tient à rendre un hommage et partager son mérite avec ce mystérieux anonyme.
Depuis le mois de janvier, Eric Revirard a rejoint la municipalité de Meursault pour exercer son métier de policier municipal dans toute sa diversité. En effet, un peu las de pratiquer essentiellement de la répression dans son ancien poste où la fonction dans une ville de plus grande importance était plus cloisonnée, il peut mettre aujourd'hui à profit ses qualités humaines au service d'une mission beaucoup plus élargie : sécurité municipale, stationnement et la circulation communale ainsi que le droit de place qui a pour vocation de gérer les relations entre les commerçants itinérants et sédentaires ainsi que toutes les manifestations.
Ce qui fait de celui-ci dans un village le véritable pivot garant du respect de la réglementation et du civisme.
Source : Le Bien Public - Publié le : dimanche 5 mars 2006
Metz, dans la soirée du 02 juin 2006
Incendie au centre-ville : la police sauve deux personnes
Un incendie s'est déclaré hier soir vers 22 h 30 dans un appartement du 1er étage du 38, rue Dupont-des-Loges à Metz. Dans cet appartement se trouvaient une femme et son enfant de 2 ans et demi qui venaient de s'endormir quand le feu a pris. Un important dispositif de secours était aussitôt mis en place : les pompiers avec deux fourgons pompe-tonne, la police municipale et la brigade canine. Des hommes de la brigade de nuit ont enfoncé la porte et sauvé les deux personnes des flammes. L'incendie a été rapidement maîtrisé. L'origine et l'ampleur du sinistre sont encore inconnues.
Toulouse, 12 juin 2006
Après 150 mètres à la nage, le policier a extrait de la Garonne la victime épuisée, quai de Tournis.
Une jeune fille sauvée de la noyade
En patrouille vers 12H sur leur VTT, deux agents de la police municipale longent le quai de Tournis. Arrivés au pont du halage, les deux policiers sont pris à partie par un homme qui vient de voir une jeune fille se jeter depuis le pont et chuter de 15 mètres dans les eaux de la garonne.
150 m de crawl torse nu et en caleçon pour voler au secours de l'étudiante aux abois. Malgré le courant et les rafales du vent d'Autant, le policier passe sa main autour du coup de la victime et la ramène en direction des sapeurs-pompiers venus à la rescousse. Sauvée !
Tribaldogue (incendie à Asnières), Christ89 (incendie à Sens), barbu89 (sauvetage de la noyade à Sens) Fifi57 (incendie à Metz) et peut-être d'autres membres du forum sont à l'origine de ces sauvetages.
Félicitations à tous ces collègues
Castres (81) vendredi 23 mars 2007
Bry sur Marne, 06 Juillet 2007
vendredi 06 juillet 2007, intervention en debut d'après-midi d'un effectif de la Police Municipale dans un pavillon pour personne ne répondant pas aux appels. Sur place, un ami se présente sur les lieux en indiquant que celle-ci l'aurait appelé en lui disant simplement "adieu". Dès lors, les fonctionnaires de la Pm de Bry-sur-Marne décident d'intervenir après avis OPJ et heureusement; l'homme était occupé à mettre autour de son cou une sangle pour se pendre. Intervention rapide, courageuse et sang froid des fonctionnaires pour le sauver.
Colombes (92) jeudi 27 septembre 2007
Triple incendie criminel dans la nuit de mercredi à jeudi en plein centre-ville de Colombes. Un pyromane a semé la zizanie dans la rue Saint-Denis, à défaut d'avoir provoqué un véritable drame. Excepté quatre policiers municipaux incommodés par les fumées, personne n'a été blessé.
Les dégâts sont essentiellement matériels. C'est dans une boutique d'électroménager vide et en travaux que le premier feu s'est déclaré. Un magasin situé au pied d'un immeuble du bout de la rue Saint-Denis, près de la gare.
Il nargue la police et prend la fuite
Vers 2 h 30, hier, le pyromane allume un foyer à l'intérieur même des locaux, où s'amoncellent des détritus. « J'ai été réveillé par les fumées, racontait un habitant de l'immeuble hier matin. On a entendu du bruit, avec l'intervention des pompiers, et les fumées sont arrivées jusqu'à nous. Mais comme l'immeuble est en travaux, il y a beaucoup d'ouvertures et donc d'aérations. Je pense que c'est cela qui nous a préservés. »
Alors que les flammes se répandent à toute allure, le pyromane se présente à la porte des locaux tout proches de la police municipale. Il sonne, ne prononce pas un mot et détale. Les agents de permanence se lancent à sa poursuite, sans succès tout d'abord. Mais quelques minutes plus tard, une poubelle est incendiée devant un magasin d'optique. La vitrine se brise.
Puis c'est une Fiat Punto stationnée devant l'institut Yves Rocher, toujours dans la rue Saint-Denis, qui s'enflamme. Le feu se propage à deux voitures garées de part et d'autre de la Fiat et, surtout, à l'échafaudage dressé devant le numéro 37, immeuble d'habitations de six étages.
Avant même l'arrivée des sapeurs-pompiers, les policiers municipaux grimpent les étages quatre à quatre et réveillent les résidants pour les évacuer. Vingt-sept personnes se précipitent à l'extérieur. Elles passeront une heure environ dans la rue. Dans le même temps, les agents retrouvent la trace de leur suspect, le retiennent et le remettent aux hommes du commissariat de police local.
Le pyromane a été filmé en pleine action par les caméras de vidéosurveillance et peut donc difficilement nier ses méfaits. Agé d'une vingtaine d'années, il n'en serait pas à son coup d'essai en matière d'incendie criminel. Hier soir, il était toujours en garde à vue et interrogé par les enquêteurs du commissariat de Colombes, en charge de l'affaire.
Valérie Mahaut
Le Parisien du vendredi 28 septembre 2007
Evreux (27), vendredi 23 novembre 2007
Des héros à Évreux.
Voici une bien belle histoire à l'approche de Noël et qui a valu à leurs auteurs de recevoir une médaille, celle de la ville d'Évreux dans l'Eure.
Ces personnes, policiers municipaux en ville, ont sauvé un SDF qui se noyait dans l'Iton. C'est un passant qui a vu qu'un homme se débattait dans l'eau et ce dernier s'est dirigé vers la route pour alerter et demander de l'aide à des automobilistes. A ce moment là se trouvait, dans les embouteillages, une patrouille de policiers municipaux. Ils ont eu le temps de garer la voiture et aussitôt les voici à l'eau (glaciale), pour sauver le malheureux. Pendant ce temps, les secours compétents étaient alertés et le SDF a été pris en charge par l'équipe médicale. Tout s'est joué en quelques secondes pour sa vie grâce à l'action héroïque des policiers municipaux. Le SDF est toujours à l'hôpital dans un état sérieux. A l'heure où les policiers municipaux se font insulter (Voir éditions toulousaines du 20 décembre), voici un hommage qui méritait d'être rendu haut et fort. Pour illustrer ceci, voici un des locaux des policiers. Cliché un peu sombre, car pris au moment des intempéries et de la tempête.
madepeche.com
Nîmes (30), jeudi 08 novembre 2007
Un policier municipal à l'honneur
Le gardien principal de la police municipale, Olivier Gonzales, se trouvait en service à l’entrée de l’Hôtel de ville lorsqu’il dut intervenir à la suite du malaise subit d’un bébé de 18 mois,installé dans sa poussette à proximité de là. Grâce à sa promptitude et aux gestes pratiqués en attendant l’arrivée des sapeurs- pompiers, le fonctionnaire évita au bébé l’étouffement qui le menaçait.
Pour cet acte remarquable, le gardien principal Olivier Gonzalez se verra remettre jeudi 8 Novembre 2007 à 18 heures à l’Hôtel de ville la médaille d’honneur de la Ville. C’est Richard Tibérino, adjoint délégué à la Sécurité et à la Prévention, qui, en l’absence de Jean- Paul Fournier et au nom de celui-ci, aura le plaisir de le distinguer.
Saint-Raphaël (83) - samedi 15 décembre 2007
Samedi 15 décembre 2007, PM de Saint-Raphaël, Brigade de reoulement J2, de patrouille de matin...
La patrouille est interpellée par les agents d'entretien du casino du bord de mer, pour un suicide... ils ont vu une personne se jeter dans la mer de la digue... T° extérieure entre 0 et 2°C... eau de mer env. 9°C...
Sur la plage, un chien hurle, un corps flotte à 100M du rivage... SP prévenu, Antony, Gardien Principal, n'écoute que son courage, se déshabille et jète à l'eau...
Antony sort le corps de l'eau, la brigade commence la réanimation, les SP et le Médecin arrivent et prennent le relais... la personne est sauvée !
2min de plus dans l'eau et c'était trop tard !
Un grand Bravo à Antony, qui modeste dit que cela est normal...
Posté par Gim30 - Membre du forum
Goussainville (95) - jeudi 27 décembre 2007
Je viens ajouter à la longue liste des Policiers Municipaux Courageux 2 autres agents qui travaillent à la PM de Goussainville.
Ces 2 agents, arrivés les premiers sur un sinistre, ont par leur bravoure sauvé plusieurs personnes d'une mort certaines pour des personnes paniquées voulant se jeter par la fenêtre d'un immeuble en feu ce jeudi 27 décembre 2007.
Ils ont en plus aidé les Pompiers dans la recherche d'autres personnes.
Malheureusement ils ont été choqués par la découverte d'un enfant de 3 ans brûlé ayant succombé à ses bléssures. Bien que bouleversés par cette macabre découverte ils ont tenu à rester sur le site pour maintenir un périmetre de sécurité afin de faciliter l'approche des secours.
Honneur soit fait à FK et AK.
Relaté par moustache95
Tignes (73) - 13 janv. 2008
Tignes : un policier municipal sauve un skieur hors-piste
Tignes se réveille avec un nouveau héros. Claude Tarry, un policier municipal, a sauvé un skieur néo-zélandais emporté par une avalanche. Il a alors creusé la neige et l'a sauvé.
Source : RTL info
Aix en Provence (13) - 27 janvier 2008
La vie de cet homme n'a tenu qu'à un fil.
Ou plutôt au sang-froid de deux policiers municipaux. Dans la nuit de samedi à dimanche, à 1h30, ces fonctionnaires sont alertés par des coups de feu, tout en bas du cours Mirabeau. A leur arrivée, les policiers municipaux voient deux hommes, vraisemblablement ivres, dont l'un est porteur d'une arme de poing. Les deux policiers chaussent leur arme et intiment l'ordre à l'individu de poser son pistolet.
L'homme hésite. Puis pointe son arme sur les policiers.
Ces minutes là semblent sans doute les plus longues aux agents, qui gardent leur sang-froid. D'autant qu'en face d'eux, l'homme semble porteur d'un pistolet automatique 9mm …
Finalement, l'individu dépose son arme à terre. Il est aussitôt interpellé par les deux agents : un champion de tir et le responsable de la brigade canine. Le mis en cause, un homme de 60 ans, avait taquiné la dive bouteille. Son arme était un pistolet d'alarme. Son compère, quant à lui, détenait un couteau.
« les policiers auraient pu tirer, ils étaient en état de légitime défense. Mais ce sont des hommes entraînés qui ne tirent pas à tort et à travers », salue le patron de la police municipale, Hervé Eygazier.
Mont-Dore (Nouvelle Calédonie) - lundi 17 mars 2008
Une belle frayeur. Hier midi, un homme d’une trentaine d’années et une jeune femme, partis du Vallon-Dore à bord d’une annexe, n’ont jamais rejoint l’îlot Bailly, en face, tant la mer était démontée. A mi-chemin, ils ont chaviré, repris pied, écopé et fini par dériver car le moteur ne répondait plus.
La police municipale du Mont-Dore, et plus précisément sa brigade nautique, a tenté de repérer la petite embarcation et ses deux passagers sans gilets. Elle a retrouvé le couple à environ un kilomètre au large de la pointe Bureau, à La Coulée, avant de les débarquer sur une petite plage à hauteur du lotissement Tonazzi.
Françoise Tromeur
Les Nouvelles Caledoniennes 18/03/2008
Cluses (74) - avril 2008
Le brigadier Régis Lange et le gardien principal Eric Gabon sont un binôme incontournable de la police municipale. En patrouille en ville, dans le cadre de leurs missions, à hauteur du collège Geniève Anthonioz De Gaulle, un attroupement de jeunes les interpelle mardi. Arrivés rapidement sur les lieux, il découvrent un homme de 75 ans, à terre. «Recroquevillé, il ne respirait plus. Nous prenons le poul, et constatons qu'il est victime d'un arrêt cardiaque». Les deux hommes n'ont pas besoin de se parler. Immédiatement, ils commencent un massage cardiaque.
Le temps ne compte pas, il faut gagner le combat contre la mort en trois minutes. Régis Lange et Eric Gabon se relaient, une femme se gare et vient apporter son aide, les pompiers sont alertés. Quand ils arrivent sur place, l'homme est sauvé. «Comme l'on dit, il avait le coeur fébrile les sapeurs pompiers l'ont perfusé et le SAMU a pu évacuer la victime sur Sallanches». Régis Lange et Eric Gabon ont su répondre avec rapidité, dextérité et beaucoup d'humanité, à un problème de vie ou de mort.
De notre correspondant local NORBERT BEYSSON
Paru dans le dauphiné.com du 29/05/2008 (70396)
Mantes la Jolie - avril 2008
Clic
Saint Herblain (44) - 21/04/2008
Bravo aux agents de la police municipale de SAINT HERBLAIN 44 qui pendant près de 1h30 ont réussi à raisonner une femme qui était prête à se donner la mort en se coupant la carotide.
Message posté sur le forum par : respect
Saint Denis (La Réunion) - 01/06/2008
La police municipale de Saint-Denis a sauvé deux vies en moins d’une demi-heure, dimanche, en empêchant deux candidats à la mort d’aller au bout de leur intention.
Les désespérés semblaient s'être donné rendez-vous dimanche midi, pour effectuer le grand saut vers l'au-delà, sur le pont Vinh-San de Saint-Denis.
Michel Pantaléon, chef de police, et ses deux collègues Sandra Vidot et Bertrand Vidot, en terminaient avec leur opération de sécurisation rue Gibert-des-Molière, où un auvent de bâtiment, qui pendait dans le vide, menaçait de tomber sur les passants, lorsqu'un automobiliste les alerta qu'un homme avait un comportement bizarre sur le pont du boulevard sud qui enjambe la rivière Saint-Denis.
Aussitôt, les trois policiers municipaux se sont engouffrés dans leur camionnette sérigraphiée et, gyrophare en route, ont gagné au plus vite le pont Vinh-San. Bien leur en a pris puisque côté nord, un homme en chemise bleue avait enjambé la rambarde. “Ne m'approchez pas, n'avancez pas !”, s'est-il mis à crier lorsque les policiers sont arrivés à sa hauteur. Un curieux dialogue “à distance” s'est alors engagé au cours duquel le désespéré, âgé de 35 ans, a fait par de ses déboires conjugaux. “J'ai dit adieu à mes enfants et au prêtre”, a-t-il dit tout en s'accrochant encore au poteau électrique. Et peu après qu'il ait livré le numéro du GSM de son épouse, jointe immédiatement par Sandra Vidot, ses nerfs ont lâché et l'homme s'est mis à sangloter.
C'est le moment qu'ont saisi Michel Pantaléon et Bertrand Vidot pour l'empoigner à bras-le-corps et le ramener du bon côté du parapet. Le désespéré, sauvé et installé dans l'ambulance des pompiers, les trois policiers pensaient en avoir fini avec les suicidaires du jour quand ils ont aperçu, côté sud, à une centaine de mètres de là, un autre individu debout sur le balcon du pont.
Celui-là était beaucoup plus jeune, 21 ans à peine, et venait de Saint Joseph. “Il était très excité, raconte Michel Pantaléon. On l'a saisi aux jambes, mais il se débattait... On a dû lui passer les menottes pour en venir à bout !”
“Nos collègues ont été formidables, salue M. Payet, le responsable de la police municipale de Saint-Denis. Ils méritent un sacré coup de chapeau d'autant qu'eux-mêmes auraient pu basculer dans le vide...
CLICANOO.COM | Publié le 3 juin 2008
--------
Ils sauvent deux personnes en 30 minutes
Peut-être la première médaille pour actes de courage et dévouement remise à des policiers municipaux dans l’île. Le chef de police Michel Pantaleon (42 ans de carrière) et les gardiens de police Sandra Vidot et Bertrand Vidot, de la police municipale de Saint-Denis (43 hommes), se souviendront longtemps de la nuit du 1er juin 2008. En patrouille, ces derniers ont dû intervenir par deux fois et dans l’intervalle de trente minutes pour empêcher deux personnes de se suicider sur le pont Vin-Sanh. Pour l’une d’entre elles, les policiers ont dû monter sur les rambardes du pont pour réussir à la saisir. L’une des deux personnes avait fait du stop depuis Dos d’Âne pour mettre fin à ses jours sur le pont dionysien. La police municipale enregistre une cinquantaine d’interventions d’assistance à personne par an.
Source : CLICANOO.COM | Publié le 31 octobre 2010
Chalon sur Saône (Saône et Loire) - Mardi 3 juin 2008
Il SAUVE UN HOMME DE La NOYADE
La médaille courage et dévouement à Patrick Janin
Lundi en fin d'après-midi Christophe Sirugue, député-maire, a remis la médaille de bronze courage et dévouement à Patrick Janin, policier municipal, qui le 22 août 2007 a sauvé un homme de la noyade.
Christophe Sirugue s'est plu à noter que Patrick Janin avait donné une image positive du service public et du dévouement. Pour sa part le nouveau médaillé a reconnu que cet événement restera à jamais gravé dans sa mémoire. Le 22 août dernier, au cours d'une patrouille dans le cadre de l'opération « Sécurité vacances » Patrick Janin avait aperçu un homme en train de se noyer en Saône. N'écoutant que son courage le fonctionnaire, qui est moniteur de secourisme national, avait réussi à le ramener sur la rive et à lui prodiguer les premiers secours avant l'arrivée des sapeurs-pompiers. Un geste qui en son temps lui avait valu les félicitations de l'ancien maire Michel Allex.
G.H. Theulot
Le JSL
Édition du vendredi 11 juillet 2008
Élysée
Alès (30) - Décembre 2007
Un policier alésien à la garden party
EN BREF Ali Aichouba à la garden party de l'Elysée.Un policier municipal alésien, Hamid Garah, est invité à Paris, à la garden party de la présidence de la République lors des cérémonies du 14-Juillet. Il sera également présent à la tribune présidentielle pour le défilé.
Hamid Garah a été retenu pour avoir fait preuve d'acte de courage et de dévouement lors d'une interpellation au cours de laquelle le policier municipal a été blessé.
En décembre 2007, une voiture était repérée sur Alès, les trois occupants, un majeur et deux mineurs, ne portant pas leur ceinture de sécurité. En fait, la voiture venait d'être volée à Saint-Jean-du-Pin par des individus qui s'étaient introduits dans le domicile des propriétaires pour dérober les clés.
Le véhicule suspect prenant la fuite, un second équipage de la police municipale se rendant sur les lieux est violemment percuté de face. La voiture de police est détruite. A bord, Hamid Garah sera blessé aux cervicales, sa tête ayant tapé sur le montant de la porte pendant le choc. Lors de l'enquête, le passager reconnaîtra que le conducteur avait volontairement percuté la voiture de police et l'auteur sera condamné à un an de prison par la cour d'appel de Nîmes.
Le préfet, Dominique Bellion, sollicité par le maire d'Alès, Max Roustan, remettra à Hamid Garah la médaille de bronze pour acte de courage et de dévouement, tandis que les quatre autres policiers qui ont participé à l'interpellation auront félicitations et diplômes. Car au cours des 9 ans de sa carrière à Alès, c'était la quatrième fois que Hamid Garah était blessé en service commandé.
C'est ensuite le sous-préfet d'Alès, Stéphane Guyon, qui a proposé à Paris de retenir ce policier municipal pour être invité à la garden party de l'Elysée. Un choix que la présidence de la République a finalement validé.
Lundi, l'Alésien sera donc à l'honneur comme quelques autres citoyens. Une distinction que Hamid Garah veut partager avec ses collègues d'Alès « qui effectuent un métier dangereux. C'est l'ensemble du poste de police municipale d'Alès que je représenterais ce jour-là à Paris », explique-t-il. Une belle distinction pour cet Alésien de 40 ans.
Midi Libre - Édition du vendredi 11 juillet 2008
Nogent-sur-Marne (94) - 05 août 2008
Hier, le 05/08/2008, un incendie de nature inconnu prend dans le salon d'un appartement situé au 1er étage, dans la Grande Rue Charles De Gaulle à Nogent-sur-Marne.
Une épaisse fumée noire se dégage par la fenêtre. Un Garde Parc alerte immédiatement par radio la patrouille de Police Municipale qui est sur place très rapidement.
Les Sapeurs Pompiers n'étant pas encore arrivés, les deux Policiers Municipaux forcent la porte de l'immeuble et ouvrent la porte de l'appartement dans lequel se trouve une jeune femme. Cette dernière, fortement intoxiquée par la fumée, tombe dans les bras des collègues qui la descendent jusqu'au véhicule PM avec l'aide d'un collégue de la Police Nationale arrivé en renfort.
Les Policiers retournent dans l'immeuble pour évacuer les occupants des autres logements, dont une personnes âgée située au dernier étage.
La victime à été prise en charge par le SAMU. Les collègues, qui en ont pris plein les poumons, ont été examinés à l'hopital et sont ressortis dans la soirée.
Récit de six points, membre du forum
Lorgues (Var) - 05 août 2008
Le 5 août, à Lorgues dans le Var, les policiers municipaux ont extrait un enfant laissé seul dans une voiture sur une place dépourvue d'ombre.
Source : La dépêche du midi - 09 août 2008
Etretat (Seine-Maritime) - 12 août 2008
Vers 21 heures, mardi soir, le vent souffle fort en bord de mer à Etretat. La météo annonce des vents de 80 Km/H. Les vagues se soulèvent en gros rouleaux. Malgré le mer formée, un jeune de 15 ans et un autre adulte décident de rejoindre à la nage le ponton planté à une trentaine de mètres du bord. La mer trop agitée va vite les découger de pousuivre cette folle espédition. Mais quand ils décident de revenir, il est déjà trop tard. A contre-courant, ils tentent de lutter contre les éléments, mais la force les abandonne rapidement. Si le plus âgé des imprudents parvient à regagner le rivage, l'adolescent donne vite des signes d'affolement et d'étouffement sur la crête d'une vague.
Sur le digue, Jean-Claude Renaux, Policier municipal à Etretat, se promène avec sa compagne au milieu des touristes quand il aperçoit le petit nageur en difficulté. Il comprend immédiatement le danger. Avec l'aide d'un autre témoin, une Etretataise, il se précipite pour trouver la bouée de sauvetage accrochée au poste de secours.
La bouée ne suffit pas
Premier réflexe qui, aussi louable soit-il, ne servira à rien. " Trop de vent. Même en la lancant très fortement, la bouée ne pouvait atteindre la victime", racontera le sauveteur. Il faut réagir et vite. Le policier municipal décide de se jeter à l'eau pour accrocher et sortir l'imprudent.
Les pompiers arrivés entre-temps ont donné les premiers soins au jeune qui, après un examen médical complémentaire, a pu regagner son domicile.
Pour Jean-claude Renaux, la page est tournée après cette drôle de promenade à la fraîche. Hier, il a tout normalement repris son service.
Le progrès - 14 août 2008.
Brignoles (83) - 04 septembre 2008
Tandis que l'un des policiers municipaux, arme à la main, intime l'ordre à l'individu
de rendre son revolver, le deuxième, à gauche se tient prêt à intervenir.
Heureusement, les armes sont restées muettes
L'intervention de courageux témoins et de la très placide et efficace police municipale a certainement évité le pire, jeudi, au bas du boulevard Saint-Louis. En début de soirée en effet, un homme d'âge mûr en a menacé un autre avec une impressionnante arme à feu.
Les témoins qui se sont interposés à ce moment-là ignoraient sans doute qu'il s'agissait de la réplique d'un colt 357, une arme utilisée pour tirer à blanc mais néanmoins pas inoffensive lorsqu'elle tire la grenaille.
La veille déjà, les esprits s'étaient échauffés et deux individus en étaient venus aux mains. Jeudi, même lieu, même heure, le scénario se reproduit mais implique-t-il les mêmes acteurs ?
Dans un premier temps, la discussion semble très vive entre deux protagonistes mais les esprits s'apaisent. Survient alors un troisième homme à l'allure décidée. La menace semble réelle car il tient fermement d'une main un énorme révolver. Des témoins, jeunes et moins jeunes, présents aux terrasses voisines, accourent et ceinturent l'individu. Ils entendent l'empêcher de commettre ce qui pourrait devenir à leurs yeux un geste irréparable tandis que d'autres tentent vainement d'éloigner sa cible. C'est dans ce contexte tendu qu'intervient un binôme de la police municipale.
La police municipale, arme au poing
Selon une méthode apparemment bien rodée, l'un des territoriaux assure la protection de l'autre qui se saisit de son arme de service, canon baissé, pour désarmer, illico, l'agresseur en attendant l'arrivée de la gendarmerie. L'individu visé n'a pas mis à profit ces péripéties pour s'enfuir et mal lui en a pris. Roué de coups, il sera un peu plus tard transporté à l'hôpital Jean-Marcel par les pompiers.
Le détenteur du colt et un deuxième individu ont été conduits dans les locaux de la brigade locale pour y être entendus. Les enquêteurs veulent en savoir plus sur l'origine du différend qui a, durant de longues minutes, transformé le centre de la ville en décor de série B.
Les deux personnes interpellées ont été remises en liberté. Elles sont convoquées le 20 février devant le tribunal correctionnel.
Source : Var Matin - samedi 6 septembre 2008
Millau (12) - 16 septembre 2008
Un incendie est toujours spectaculaire, il l’est encore plus quand il se produit en centre ville. Ce fut le cas mardi matin quand celui-ci s’est déclenché à proximité de nos locaux dans la rue du Mandarous. L’actualité était pratiquement pour nous à domicile. Rapidement sur les lieux, les sapeurs-pompiers se sont attaqués à l’incendie tandis que la police municipale avec l’aide de passants faisaient évacuer les trois personnes encore dans les étages inférieurs de l’immeuble mais également des habitations voisines.
Tous les commerces de la rue baissaient les rideaux tandis que le dispositif des secours se mettait en place dans cette artère commerçante avec notamment l’arrivée de la grande échelle.
Pendant ce temps, le feu lui continuait à détruire le haut de l’immeuble. La quinzaine de pompiers en action mettra moins d’une heure pour se rendre maître de l’incendie même si la surveillance a duré bien plus longtemps dans la journée.
A l’heure du bilan si on peut se réjouir qu’aucune victime ne soit à déplorer, les dégâts sont par contre eux, très importants puisque l’ensemble de la toiture s’est écroulé sur les combles en les détruisant tout comme le troisième étage.
Pendant toute la journée, les pompiers ont travaillé à mettre en sécurité l’immeuble et ont enlevé les détritus provoqués par l’incendie. Quant à l’origine de ce dernier, il semble qu’elle soit accidentelle, l’enquête de la police qui a été ouverte aussitôt devrait le confirmer.
Écrit par Journal de Millau | Samedi 20 Septembre 2008
Villennes-sur-Seine (Yvelines) - 07 janvier 2009
La police municipale de Villennes-sur-Seine (Yvelines) a dû intervenir ce matin dans la ville voisine de Médan, pour un enfant resté enfermé dans une voiture, par une température de - 10 degrés. Le garçonnet, âgé de 2 ans et demi, avait été installé dans son siège auto par sa nourrice, qui avait ensuite claqué la portière en oubliant les clés dans le véhicule.
La nourrice s'était ensuite éloignée du véhicule, sans doute pour aller chercher de l'aide.
C'est une passante qui a donné l'alerte. Le petit garçon n'arrivant pas à lever le loquet ou à ouvrir la fenêtre, les policiers ont décidé de briser le déflecteur arrière pour le libérer. Après un rapide examen par les pompiers, l'enfant a été remis à sa nourrice, avec la consigne de le garder au chaud toute la journée. Prévenu par téléphone alors qu'il se trouvait au travail, le père a pu retrouver son fils sain et sauf.
leparisien.fr 07.01.2009
Saint-Pair-sur-Mer (12) - mercredi 11 février 2009
Le feu a pris dans la cuisine d'un pavillon à Saint-Pair-sur-Mer. Une dame de 100 ans, intoxiquée, a été secourue.
Hier, un incendie s'est déclaré dans la cuisine d'un pavillon, au lieu-dit Le Chesnay, quartier de Kairon-Plage, à Saint-Pair-sur-Mer. Il était environ 16 h 20 quand l'alerte est parvenue chez les pompiers. La présence d'une personne âgée, restée à l'intérieur, a été signalée.
Les équipes de policiers, arrivés sur place, sont parties à sa recherche. Ils sont entrés, mais ont dû ressortir, incommodés par l'importante fumée. Ils ont alors brisé la fenêtre d'une chambre. Ils ont découvert une dame, âgée de 100 ans, allongée sur le lit qui était seule au moment des faits dans la maison. Les secours l'ont extraite par cette fenêtre. Elle était consciente, mais présentait des signes d'intoxication.
Elle a été transportée à l'hôpital de Granville. Une vingtaine de sapeurs-pompiers est intervenue, avec le Smur. Le sinistre, d'origine accidentelle, s'est déclaré au niveau de la gazinière et a été contenu à la cuisine.
Source : Ouest France - jeudi 12 février 2009
Obernai (67) – 02 mars 2009
&
Des policiers municipaux héroïques
Deux agents de la police municipale d'Obernai ont sauvé une vie.
Lundi soir, Christelle Graessel et Alexandre Barthelmebs ont évité à une jeune femme de 26 ans de brûler dans son véhicule après une sortie de route. Le syndicat des policiers municipaux demande qu'ils soient récipiendaires de la médaille pour acte de courage et de dévouement.
Ils se rappelleront longtemps cette intervention. La soirée de lundi dernier a été l'une des plus longues de leur carrière de policiers municipaux. A peine revenus d'un accident sur la route de Boersch (un camion renversé sur la chaussée), Christelle Graessel et Alexandre Barthelmebs reçoivent vers 18 h un appel d'une secrétaire de mairie. Circulant sur la départementale 422 à la sortie d'Obernai, en direction de Goxwiller, cette dernière les informe d'une sortie de route (lire DNA d'hier).
« On ne s'est pas posé de questions »
Deux minutes plus tard, les deux agents sont sur place. La voiture qui a heurté un arbre est en feu. « Les flammes provenaient du moteur. Elles étaient impressionnantes », souligne Christelle Graessel. Un automobiliste témoin de l'accident s'était déjà arrêté et avait cassé les vitres pour permettre à la conductrice de respirer. « Nous n'avons pas son identité. Il est reparti une fois que les secours sont arrivés », regrettent les agents municipaux. Eux prennent la relève. « On ne s'est pas posé de questions, assure Christelle Graessel. Je suis entrée dans le véhicule du côté passager car la portière était ouverte. » Impossible de sortir la conductrice, une jeune femme de 26 ans domiciliée à Griesheim, bloquée au niveau des jambes. Pas question pour autant de la laisser seule. « Elle me lançait un regard qui me disait "sauvez-moi". On se devait de l'aider et de la sortir de là ! » Pendant que son collègue tente d'étouffer le feu avec sa veste, Christelle Graessel utilise la sienne pour protéger le visage de la victime et éviter l'asphyxie par la fumée. « On a fait le tour de la voiture pour tenter de trouver une couverture ou un extincteur : il n'y avait rien... »
Les pompiers arrivent en renfort. « Ils ont dû être sur les lieux cinq minutes après nous. Peut-être moins. Sur le moment, on n'a plus la notion du temps. En tout cas, cela m'a paru une éternité... » Quoi qu'il en soit, ils sont arrivés à point nommé puisque les flammes repartaient de plus belle. Les deux agents municipaux s'écartent alors pour laisser les pompiers travailler et désincarcérer la jeune femme. A son tour, l'un des sapeurs n'hésite pas à rentrer dans la voiture pour protéger la victime en se plaçant entre elle et le feu. « Pendant ce temps, on s'est occupé de la circulation » raconte Christelle Graessel.
La voiture aurait pu exploser...
Ce n'est qu'à 22 h qu'ils ont pu prendre un repos bien mérité. « J'ai passé une petite nuit. Si, sur le moment, je n'ai pas eu peur, à froid je me rends compte que la voiture aurait pu exploser... » Le lendemain, Christelle Graessel avait à coeur de prendre des nouvelles de la victime. « Je l'ai appelée à l'hôpital sans réussir à la joindre. » C'est finalement la maman qui l'informera plus tard par téléphone que sa fille est saine et sauve avec un poignet et une cheville cassés et des traumatismes au visage. Avec des remerciements chaleureux à la clé.
« C'est la première fois que j'assiste une personne vraiment en danger. Au niveau palpitant, c'est fort ». D'autant plus que tout se termine bien. « Si cela n'avait pas été le cas, je ne sais pas comment je l'aurais vécu. » Par cette intervention, Christelle Graessel est ravie de mettre en valeur sa profession. « Contrairement à ce qu'on pense, on ne fait pas que punir les gens. Notre mission est aussi de leur porter assistance. D'autant plus que nous sommes souvent les premiers sur les lieux des accidents. »
A la suite à cet acte de bravoure, le syndicat national des policiers municipaux n'a pas manqué de féliciter les deux fonctionnaires « qui ont fait preuve de professionnalisme et de sang-froid dans cette affaire ». Un courrier a d'ailleurs été transmis au sous-préfet du Bas-Rhin pour lui exposer « le courage exceptionnel dont ont fait preuve les deux policiers municipaux, en espérant que ces derniers soient prochainement récipiendaires de la médaille pour acte de courage et de dévouement ».
Guénolé Baron
Source : DNA Édition du Mer 4 mars 2009
Nogent-sur-Marne (94) - 05 mars 2009
Hier soir vers 19 heures 15, une patrouille de la PM de Nogent sur Marne aperçoit un individu assis, pieds dans le vide, sur un des ponts qui surplombe l'autoroute A86.
Les agents se rapprochent de lui, descendent du véhicule et constatent que ce dernier, qui est en conversation téléphonique, hurle "J'vais l'faire, j'te jure que j'vais l'faire (prénom de fille)..."
Celui-ci n'ayant pas remarqué les agents de police, ils décident de l'empoigner et le contraignent à descendre avec succès. Le jeune homme en pleurs, âgé de 20 ans, leur explique qu'il allait se jeter dans le vide suite à une rupture sentimentale.
Récit de : Gimmegimme, membre du forum
Octeville-sur-Mer (76) - mardi 30 mars 2009
Le dévouement des policiers
Ils avaient tenté de sauver l'un des naufragés du bateau de pêche l'Elise, à Octeville-sur-Mer.
Un mois plus tôt, ils ne se doutaient pas qu'ils recevraient une médaille de bronze devant leurs collègues, des mains du sous-préfet. Au beau milieu de la cérémonie d'hommage aux policiers morts pour la France, ce lundi 11 mai au commissariat du Havre, deux hommes sont récompensés pour un acte de courage et de dévouement. Le premier est l'un des policiers municipaux d'Octeville-sur-Mer. Le second, gardien de la paix dans la « nationale », au Havre. Le mardi 30 septembre 2008, Richard Delannoy et Yannis Psarros ont tenté, en vain, de retrouver un homme avec des pêcheurs puis des pompiers, sur la plage d'Octeville.
Vains efforts
Quelques heures plus tôt, un caseyeur, l'Elise, a fait naufrage près de la côte, sous les assauts de déferlantes. Le patron a pu regagner terre à la nage, mais son matelot a disparu. Bientôt, l'épave du bateau, coque retournée, est découverte, ballottante, en bord de plage. Arrivé par-là, un pêcheur a entendu du bruit. On dit que le naufragé pourrait être à l'intérieur. Mais la mer monte. Pour pouvoir intervenir, il faut rapprocher le caseyeur le plus possible des falaises, le plus à l'abri des éléments. Parmi les premiers sur place, les deux policiers vont à l'eau pour participer à cette tâche difficile. Puis ils essayent d'ouvrir la solide coque. « Nous avons d'abord tapé dessus avec une pièce en métal du bateau. Puis nous nous sommes servis d'une hache et enfin d'une tronçonneuse », raconte encore marqué par le drame le brigadier-chef principal Delannoy. Car malgré une nouvelle tentative à marée basse, puis le retournement de la coque avec une pelleteuse, malgré les recherches faites par de nombreuses autres personnes, aucune nouvelle du pêcheur dans la journée. Son corps sera retrouvé cinq jours plus tard, à quelques kilomètres plus au nord, sur la grève. Sûr que pour la vie de cet homme, les policiers rendraient leur médaille.
A. R.
Source : Paris Normandie - 15 mai 2009
Alès (30) - 15 juillet 2009
Médaille de bronze pour deux policiers municipaux
Le brigadier Christophe Ganivet et le gardien Anthony Lafont, d'Alès, ont reçu vendredi matin la médaille de bronze du courage et du dévouement. Les deux hommes se sont illustrés la nuit du 15 juillet 2009. Lors de leur patrouille, ils ont repéré les fumées émanant d'un restaurant, avenue Carnot, prévenu les pompiers et aussitôt fait évacuer les lieux à deux personnes âgées. Arborant un large sourire par-dessus leur uniforme, les deux municipaux étaient surtout fiers d'être ainsi honorés : « A travers notre décoration, c'est le poste de police municipale d'Alès qui est honoré. Aider les gens fait partie de nos missions quotidiennes. »
Le préfet Hugues Bousiges a décoré en personne les deux policiers.
Source : Midi Libre.com - 05/12/2010
Cluses (74) - mercredi 28 juillet 2009
En héros. C'est ainsi que la vingtaine de personnes, tenues en joue entre escarpins et sandales, quelques minutes plus tôt, l'ont regardé. Il dit « ne pas en être un ». Mais il a eu l'impression, avec le recul, d'incarner celui d'un scénario de série américaine ce mercredi 28 juillet.
Le décor est posé dans la Halle aux chaussures, un magasin de la zone commerciale des Ewües 2, à Cluses. À 18 heures, alors que Régis Lange, policier municipal en civil, est à la caisse avec sa mère, un homme le bouscule. « Barre-toi au fond. » C'est en entendant ces mots, qu'il découvre l'arme. Puis, il distingue l'individu qui la tient, caché derrière une cagoule. Ses mains sont dissimulées dans des gants de chirurgien.
Tout bascule en un clignement d'œil, le braqueur hurle aux clients présents en ce dernier jour des soldes : « Tout le monde accroupi ! » Le revolver les vise puis prend pour cible l'hôtesse de caisse : le braqueur lui sommant de lui donner l'argent.
« Toutes les femmes pleuraient, et lui, il ne cessait de tenir des propos injurieux vis-à-vis de cette pauvre employée », se rappelle le policier clusien, qui compte onze ans de service derrière lui.
Le visage blafard de cette femme, la peur de sa mère à ses côtés... c'était trop. Il refuse de suivre les consignes du malfaiteur et le provoque pour détourner son attention de la caisse. « "Oh", je l'ai hélé, en restant droit debout devant lui. Et je lui ai sauté dessus, les bras écartés.» S'en suit une bagarre qui les mène jusqu'à l'extérieur du magasin. L'un ne pensant qu'à fuir, le Clusien restant « axé sur le revolver ». Sous les yeux d'une foule sous le choc, il réussit à le désarmer d'une clé de bras. Dans l'altercation, la cagoule du braqueur est arrachée. Il prend la fuite.
« Mon but était surtout de maîtriser l'arme pour ne pas prendre une balle », avoue "l'Américain", comme le surnomment ses amis. Lui, l'enfant qui a grandi sur les plages du Débarquement. Le jeune homme qui, fasciné par les États-Unis, s'est engagé dans l'armée comme parachutiste.
Alors, tête brûlée ou courageux "l'Américain" ? « Il a fait preuve de courage et de sang-froid », reconnaît sa supérieure, Caroline Mille, qui travaille avec lui depuis 8 ans, à Cluses. Lui, avoue ne pas avoir réfléchi, mais n'avoir jamais voulu être de ceux qui préfèrent baisser les yeux devant une agression.
Les débuts de l'enquête de gendarmerie ont déterminé que « l'arme était finalement factice.» Et l'hôtesse de caisse, en état de choc, a dû être prise en charge. Les clients, libérés de ce scénario dramatique, se sont confondus en remerciements. Régis Lange se rappelle de leurs yeux emplis de reconnaissance face à leur héros sans uniforme. « Je ne suis pas un héros, puisque c'est mon métier d'agir ainsi. »
Source le Dauphiné libéré.com- vendredi 31 juillet 2009
* C'est la seconde fois que Régis Lange est à l'honneur dans cette rubrique
Pont-St-Esprit (30) - mardi 18 aoüt 2009
Le hasard, dit-on, souvent, fait parfois bien les choses. Hier, à Pont-Saint-Esprit, trois policiers municipaux effectuaient leur patrouille. Ils se dirigeaient vers la borne du défibrillateur automatique. On leur avait signalé que l'appareil ne marchait pas. Ils voulaient le vérifier.
Ils croisent alors le chemin d'une dame qui, subitement, s'écroule. Les agents s'approchent. La victime n'a ni pouls, ni respiration. Diagnostic, crise cardiaque. C'est alors que Daniel Costes, un des policiers, va prendre la direction des opérations.« Il avait cerné le problème en trois secondes », témoigne sa collègue.
Daniel Costes, c'est vingt ans d'état de services en tant que pompier volontaire et ça se voit. Il fait transporter la victime à l'intérieur du magasin Distingo. L'homme a le savoir-faire.
Un témoin ayant suivi la scène de loin s'approche de lui. Il est secouriste à Paris et tient, fort opportunément, sa valise de service dans laquelle se trouve l'ambu. L'instrument est, paraît-il, plus efficace que le bouche-à-bouche. Arrive enfin le défibrillateur. Trois quarts d'heure plus tard, le coeur a recommencé à battre.
La malheureuse victime, une habitante de Saint-Étienne-des-Sorts, âgé de 66 ans, reprend peu à peu conscience. La patiente sera prise en charge par le Smur de Bagnols-sur-Cèze et les pompiers de Pont-Saint-Esprit. « Si elle parvient à se rétablir, elle saura à qui elle doit la vie », répète cette fonctionnaire de police.
Daniel Costes, le pompier en tunique de policier municipal, n'a pas voulu lui, s'attarder sur l'épisode. Il n'a fait que son travail. Que son travail ! Avec de la chance, et un zeste de baraka ! Voilà comment le talent allié à un heureux concours de circonstances a permis de sauver hier la vie d'une femme.
Au poste de police, on se félicite de compter un spécialiste du massage cardiaque dans l'effectif.
Source le Dauphiné Libéré.com - 19 août 2009
Boissy Saint Leger (94) - jeudi 03 septembre 2009
Lors du controle d'un conducteur ayant commis une infraction au code de la route, l'attention des Gardiens est attirée par le stationnement isolé d'un véhicule dont le moteur etait en marche. Immédiatement ils constatent qu'un homme est allongé sur la banquette arrière du véhicule sans que celui-ci ne réponde aux appels.
Le véhicule etant fermé à clefs, les fonctionnaires ont brisé la vitre avant à l'aide d'un tonfa afin de sortir cette personne insconsiente.
Ils constatent également qu'un tuyau est branché dans le pot d'échappement et que celui-ci est relié à l'abitacle rempli de CO2.Le SAMU 94 et les sapeurs pompiers prennent en charge la victime qui a retrouvé partiellement sa conscience.
Source : relax94 Membre du forum
Bellegarde (30) - 1er octobre 2009
Bellegarde : Une voiture dans le canal, deux blessées graves
Une belle solidarité.
Hier, une petite dizaine de personnes (ambulancier, maçons, chauffeur routier, policier municipal, gendarmes, garagistes...), qui circulait sur la nationale 113, à proximité de Bellegarde, a participé au sauvetage d'une conductrice et de sa petite fille âgée de 2 ans dont la voiture était tombée dans le canal BRL.
Un ambulancier de Beaucaire, le policier municipal de Bellegarde et deux maçons de Saint-Gilles ont sauté à l'eau pour récupérer les malheureuses coincées dans le véhicule.
Un chauffeur routier a attaché une sangle à son camion et a tiré la voiture hors de l'eau.
Inconscientes, les deux victimes ont été prises en charge par un secouriste et deux gendarmes qui leur ont porté les premiers secours puis par les pompiers.
La mère de famille - une Nîmoise âgée de 38 ans - et la petite fille ont été finalement réanimées et transportées dans un état grave vers les CHU de Marseille et de Nîmes.
Source : Midi Libre
Compiègne (60) - dimanche 4 octobre 2009
Denis Rémy, chef de la police municipale de Compiègne, ne veut pas se glorifier de ce qu’il considère comme un geste relevant de son travail. « Mon métier est de porter secours, et je n’aurais jamais réussi à tirer cet homme de l’eau sans le concours des sapeurs-pompiers. »
Dimanche vers 18 heures, les policiers municipaux patrouillent aux alentours de la gare.
Alertés par des éclats de voix, ils se portent à hauteur du pont Solferino. Un homme dépressif a sauté dans l’Oise. Qu’importe le monde autour de lui, il veut se suicider. De concert avec le caporal Tony Pelayo, un sapeur-pompier de Compiègne, Denis Rémy se jette à l’eau. « Je n’ai pas réfléchi, j’ai enlevé mes chaussures, mon ceinturon et j’ai sauté. Avec Tony, on ne se connaissait pas, mais nous avons eu une bonne complémentarité. Ce n’est rien d’extraordinaire, on n’a fait que notre travail. Mais ça fait chaud au coeur de savoir que cet homme est vivant. »
Source : Le Parisien - mardi 6 octobre 2009
Gleizé (69) - 31 décembre 2009
L'homme qui a été interpellé mercredi, à Gleizé, par deux policiers municipaux, a avoué être l'auteur des vols à main armée commis dans des bureaux de tabac, le 13 décembre, à Liergues, et le 21 à Pommiers
« C'est sensationnel ce que les deux policiers municipaux ont fait. Vraiment, je leur tire mon coup de chapeau ». Au lendemain de la tentative de braquage dont il a été victime, Gilles Fromont, le buraliste de la place de la Mairie de Gleizé est soulagé. Le braqueur des bureaux de tabac a été arrêté. « Tous les commerçants du bourg étaient inquiets et aux aguets. Il y a eu quand même cinq vols à main armée dans un rayon de quatre kilomètres ». Mercredi soir, le buraliste s'apprête à fermer son magasin. Il est 19 heures et il discute avec Roland Ducrozet et Jean-Phillippe Sanchez, les deux policiers municipaux de la commune. Cette tournée, Gilles Fromont et son épouse l'attendent chaque soir. Les nerfs se détendent. Depuis début décembre, dans le cadre du dispositif de surveillance mis en place, les forces de l'ordre passent systématiquement dans les commerces à risque à l'approche de l'heure de la fermeture. C'est toujours à cette heure-là que « le braqueur solitaire », comme les policiers et gendarmes l'ont appelé, opère. Un homme cagoulé qui agit à la nuit tombée, armé d'un fusil à canon scié. Toujours le même mode opératoire sauf qu'il n'emploie pas le même moyen de locomotion.
Ce mercredi soir, Gilles Fromont s'active derrière une étagère quand il voit un client rentrer. L'homme casqué, cagoulé porte un sac sous le bras. « Tout s'est passé en 2 secondes, comme dans un film ». Un des deux policiers municipaux remarque, en se penchant, une crosse de fusil sortant du sac en plastique. « Arrête-toi », crie Jean-Philippe Sanchez. L'individu fait illico demi-tour et s'enfuit en courant. Son scooter l'attend dehors mais il n'aura pas le temps de monter dessus. Les policiers l'ont ceinturé et plaqué au sol. « Ils ne se sont pas affolés et n'ont pas eu peur du fusil », s'exclame le buraliste, encore admiratif devant la rapidité d'action des deux agents.
Conduit au commissariat de police de Villefranche et placé en garde à vue, l'homme au scooter reconnaîtra les faits. Plus intéressant : il avouera deux autres braquages commis dans des bureaux de tabac, l'un à Liergues le 13 décembre, l'autre perpétré à Pommiers le 21 décembre. Le « braqueur solitaire », c'est lui. Un Lierguois de 25 ans dont on ne connaît pas encore précisément les mobiles. Pourquoi agissait-il seul ? Où s'est-il procuré ce fusil à canon scié ? Ce troisième braquage aura été le braquage de trop. A Gleizé, le maire Élisabeth Lamure se déclare très fière de ses deux policiers municipaux. Quant au buraliste, il se dit inquiet pour l'avenir : « Si on doit mettre un policier dans chaque commerce, c'est qu'on vit vraiment dans un climat d'insécurité ».
Annie Demontfaucon
Le progrès
-----------------
Souvenez-vous. C'était fin 2009, à la veille du réveillon. Un individu pénétrait dans le tabac-presse du bourg de Gleizé pour tenter de le braquer. Il avait déjà commis des actes similaires dans d'autres commerces similaires de la région. En ronde habituelle, ce soir-là, les deux policiers municipaux Jean-Philippe Sanchez et Roland Ducrozet le maîtrisent et l'interpellent. Lundi soir, à la maison de la Revol, près d'un an après les faits, les deux hommes ont été récompensés en recevant la médaille de bronze du courage et du dévouement des mains du sous-préfet du Beaujolais, Didier Loth, en présence de la commissaire de police, du procureur de Villefranche et d'Elisabeth Lamure, sénateur-maire de Gleizé. Cette reconnaissance remercie leur bravoure et leur professionnalisme au regard d'un travail difficile quand aux risques pris dans les sorties nocturnes.
Toulouse (31) - 1er janvier 2010
Sauvée des eaux par la police
Secours. Une femme a sauté dans la Garonne dans la nuit glacée de vendredi à samedi. Des policiers nationaux et municipaux l'ont repêchée.
Une femme et deux policiers de la brigade anticriminalité aux urgences de l'hôpital Purpan. Voilà comment s'est terminé, vers 2 heures, un sauvetage, la nuit dernière à Toulouse, au pied du Pont-Neuf. Tout commence à 1 h 30, quand deux policiers de la BAC aperçoivent une femme enjamber le parapet du pont et sauter dans l'eau. Le temps de quitter leur véhicule et les policiers voient la femme en train de se débattre 10 mètres plus bas pour rester à la surface.
Les policiers donnent l'alerte et rejoignent en courant les berges du fleuve, côté quai de la Daurade. Dans l'eau glacée, la femme surnage. Les policiers décident alors de rejoindre la première pile du pont pour l'aider. Ils se mettent dans l'eau, rejoignent leur abri mais n'arrivent toujours pas à attraper la victime. Ils se jettent alors à l'eau pour la récupérer. Seulement, la température du fleuve est tellement froide qu'un des policiers fait un malaise… Ce sont deux policiers municipaux, arrivés sur place qui vont sortir de ce mauvais pas le fonctionnaire frigorifié. Pendant ce temps, l'autre policier parvient à agripper la victime et réussit à la ramener jusqu'à la pile du pont avec l'aide du policier municipal qui patauge à son tour.
Et finalement, glacés mais à l'abri sur la pile du pont, les policiers et la jeune femme, âgée de 29 ans, vont attendre, dans un froid polaire, le bateau des sapeurs-pompiers. Les plongeurs ont récupéré tout le monde pour les ramener jusqu'à la rive. La victime, le gardien de la paix et le brigadier-chef de la brigade anticriminalité ont été réchauffés par une équipe du SAMU 31. Ces trois personnes souffraient d'une importante hypothermie, liée à la Garonne (autour de 5 °) et à la nuit, avec un mercure qui flirtait avec le 0°…
Évacuées vers les urgences, les trois personnes ont pu récupérer de leur bain forcé. Hier, selon le commissariat central, les policiers se trouvaient en bonne santé et avaient pu regagner leur domicile. Ils vont quand même se reposer jusqu'à demain pour récupérer de leurs efforts et de leurs émotions. « Leur comportement est exemplaire. Cela montre que des policiers, trop souvent montrés du doigt quand ils interpellent des délinquants, sont capables de se jeter à l'eau sans hésiter pour sauver une vie, souligne le délégué du syndicat Unité-police. Ils méritent d'être salués et récompensés. Nous allons le demander ».
La Depêche - Publié le 03/01/2010 | Jean Cohadon
Toulouse (31) le 08/03/2010
La palme d'or pour neuf policiers
bravoure
Neuf policiers municipaux de Toulouse se sont distingués lors de l'incendie d'un immeuble en mars 2010 à Toulouse./ Photo DDM, Michel Viala Ce 8 mars 2010, à 5 h 45, la police municipale effectue sa ronde au marché Saint-Sernin. Cédric et Fabien s'écartent un peu de la zone, lorsqu'ils aperçoivent des flammes s'élever du dernier étage d'un immeuble squatté, place Anatole France. Ils alertent leurs collègues, et se précipitent pour évacuer au total cinquante-huit personnes, dont des marginaux.
Pour ces actes de bravoure, la Société d'encouragement au bien (SEAB), fondée en 1862, leur a remis vendredi salle des Illustres au Capitole, « la Palme d'or du courage ».
Sur l'estrade, au total, ils sont neuf policiers municipaux concernés. Ils arborent un sourire un peu nerveux. « Les pompiers nous ont montré une porte fondue, on a alors pris conscience du danger de cet incendie », explique Jean-Jérôme Boye, encore ému de sa récompense. « Trois personnes l'ont échappé belle. Nous les avons réveillés au bout de 20 minutes, ils n'avaient rien entendu ! ». Les policiers ne crânent pas : « Je n'ai même pas raconté ma journée à ma famille lorsque je suis rentré. Je suis quand même un peu fier. Cette médaille signe la reconnaissance de notre travail » continue le gardien. Le chef de service est radieux : « Avoir vécu cela ensemble, cela renforce la camaraderie dans le travail, la solidarité ». Les squatters ont pris peur en voyant les policiers arriver, puis les ont finalement remerciés. « La palme améliore l'image de notre métier » poursuit Christian Perez. Et c'est, aux yeux de l'équipe, le plus important.
La Dépêche - Publié le 18/04/2011
Saint-Lys (31) - 07 mai 2010
En fin de sempaine, Karim Bouzid, agent de surveillance de la voie publique à la police municipale, reçoit un appel de détresse d'une Saint-Lysienne. Celle-ci l'informe qu'elle est toute seule chez elle, sur le point de faire une crise d'épilepsie, qu'elle a joint son mari sur son portable en lui laissant un message.
Accompagné de Christian Maurice, le chef du service de la police municipale, Karim se rend au chevet de cette dame qui a avait eu le temps de laisser la porte ouverte avant de tomber en syncope. « Nous l'avons trouvée sur le sol inanimée le téléphone à la main. Nous l'avons mis toute de suite en position latérale de sécurité. Nous avons rappelé son mari que nous avons eu en direct et qui nous a dit que sa femme était épileptique et qu'elle était sujette à de graves crises » explique Christian Maurice.
Puis devant leurs yeux, très soudainement, les convulsions se manifestent et la crise survient très fortement. « Heureusement que nous étions deux pour maitriser son corps afin qu'elle ne se blesse pas. C'était impressionnant. Son mari est arrivé et lui a aussitôt mis une poche pour qu'elle respire son propre air, ce qu'il fait à chaque crise. Mais les pupilles de sa femme se sont dilatées. Elle faisait un arrêt respiratoire. J'ai alors procédé durant quinze bonnes minutes à des massages pour la réanimer. En même temps, mon collègue joignait le Samu et les pompiers. On était très angoissés. A force de la masser, elle est revenue à la vie. Puis les pompiers sont arrivés et l'ont mis sous oxygène ». Cette mère de famille -qui n'a qu'un seul poumon- a été hospitalisée puis elle a regagné son domicile.
Secouristes de formation, ces deux agents avaient suivi il y a un an la formation aux gestes de premier secours qui leur a particulièrement servi.
La Depêche - le 12/05/2010
Beaucaire (30) - mai 2010
Un hommage a été rendu à des pompiers et policiers municipaux qui se sont distingués cette année
Ils se sont illustrés au cours de l'année et la municipalité a souhaité leur rendre hommage. Il s'agit des pompiers et des policiers municipaux. Hier matin, Jacques Bourbousson, maire de Beaucaire, et Gérard Sarrailh, adjoint à la sécurité, recevaient des représentants de ces deux corps de métier afin de distinguer « les techniciens du risque », pour parler des pompiers, ou les garants « de notre qualité de vie », concernant la police municipale.
Les élus ont tout particulièrement félicité les agents Fermaud et Saget, qui étaient intervenus pour soutenir les victimes d'un accident de la circulation qui, en mai, avait atterri dans le canal.
Mme Moureau, l'une des victimes, présente à la cérémonie, a d'ailleurs pris la parole, pour souligner, avec beaucoup d'émotion, l'importance qu'a revêtue à ce moment-là, la présence rassurante des agents : « Ils ont été admirables ». L'un des agents a précisé qu'effectivement, « sauter dans le canal, c'était une première ». Pour Jacques Bourbousson, remercier le travail de ces policiers, c'est d'autant plus important que « de moins en moins de gens se plaignent d'incivilité. Le constat au terme de ces festivités, c'est que les gens sortent à nouveau de chez eux tranquillement. Certes, ça a un prix. Augmenter les effectifs amène des critiques ; mais il faut aussi noter l'efficacité, et aujourd'hui Beaucaire est sortie des villes en délinquance. Ceci grâce à l'effort de ces hommes ».
Côté pompiers, ce sont le capitaine Scotto, le lieutenant Rémunicci et le chef Lafrance qui ont été mis à l'honneur, notamment concernant leur participation aux opérations de secours en Haïti. Pour le capitaine, « cette distinction et ce sauvetage dans le canal, c'est vraiment un trait d'union entre Haïti, qui est très loin, et Beaucaire, où nous vivons. Nous sommes très fiers d'être reconnus au sein d'une population qui nous croise tous les matins. »
Midi Libre 29/07/2010
Fréjus (83) - 08 juin 2010
Christopher 15 ans sauvé d'une mort subite.
« Les médecins m'ont dit que mon fils est un miraculé ». Patrick Gomez regarde son garçon avec une attention particulière. Christopher 15 ans, revient de loin. Le 8 juin dernier, alors qu'il faisait du sport vers 18 h, sur l'esplanade de la maison de quartier de Sainte-Croix, l'adolescent a été victime d'un arrêt cardiaque. « Une mort subite », diagnostiqueront plus tard les docteurs.
Devant ses camarades, après avoir effectué quelques tractions, il s'est senti mal, avant de s'accrocher au grillage, qui entoure le terrain de sport, et de tenter de respirer.
Ses copains, voyant que Christopher perdait connaissance, ont de suite cherché du secours. Marc Kohueinui, un policier municipal, îlotier à Sainte-Croix, a aperçu l'attroupement et a entendu crier à l'aide.
Attendre que son pouls cesse de battre
Cet ancien militaire est venu voir ce qui se passait. « Je l'ai vu soutenu par un éducateur. Ayant suivi une formation de pompier, j'ai effectué un bilan. Je percevais un pouls faible. Je l'ai placé en position latérale de sécurité. Il devenait cyanosé ».
C'est à ce moment qu'est intervenu le second jeune homme, Medjid Abed-Aïad. « Je sortais de mon entraînement de basket. J'ai entendu des cris. J'ai vu Marc qui s'occupait d'un garçon à terre. Il ne respirait plus. J'ai regardé, comme Marc, s'il n'y avait plus de pouls pour pouvoir commencer un massage cardiaque ».
Le coeur de la victime cessant de battre, les deux hommes ont pu débuter leurs soins intensifs. Medjid massait pendant que Marc pratiquait du bouche à bouche. Medjid, 21 ans, qui travaille, pour la saison au poste de secours République à Fréjus-plage, a suivi une formation, mais n'avait jamais pratiqué en réel ce genre de geste.
Coma artificiel
Les pompiers, qui venaient de sortir de l'hôpital, sont ensuite arrivés sur les lieux, suivis du Smur, et ont été dirigés vers la maison de quartier par les amis de Christopher.
Les secouristes ont réussi à refaire démarrer le coeur grâce aux électrochocs. Le jeune homme a été transporté à l'hôpital, où il a été « plongé dans un coma artificiel pendant 24 heures sous hypothermie » raconte la maman, Élisabeth. Puis le garçon a été transporté à Marseille pour un examen approfondi.
Aujourd'hui, Christopher porte un défibrillateur implanté dans son muscle cardiaque, au cas où son coeur voudrait de nouveau cesser de battre. Aucune séquelle n'a été décelée.
Sportif accompli
Le garçon, qui entre en septembre en première bac pro hôtellerie au lycée Camus, a été étonné de vivre un tel accident. Ceinture noire, premier dan de karaté, il est un sportif accompli.
Le jour de son accident, il effectuait des tractions au portique. La chaleur, la fatigue, une respiration coupée dans l'effort, autant d'éléments qui auraient joué.
Au repos obligatoire pendant plusieurs semaines, l'adolescent, qui va avoir 16 ans le 28 août, remercie en tout cas chaleureusement ses sauveteurs et ses amis du quartier et de la résidence des quatre-saisons. « Ils ont été solidaires. C'est gentil de leur part. Mes copains étaient paniqués, ils ont attendu devant l'hôpital pour avoir de mes nouvelles ».
Christopher sait qu'il doit la vie à Marc et Medjid. Et il ne l'oubliera jamais.
Var Matin - 17 juillet 2010
Bergerac (24) - 18 juin 2010
Ces agents ont sauvé un homme de la noyade
Nicolas Lacoste et Sébastien Chauveau, les courageux sauveteurs. photo CH. L.
L'appel du 18 juin 2010 restera dans leur mémoire. Un appel radio qui résonne dans toutes les équipes de police nationale et municipale en patrouille vers 23 h 30 sur Bergerac. Appel à toutes les voitures : un homme déclare vouloir se jeter du Vieux-Pont. Comme leurs collègues du commissariat, Sébastien Chauveau et Nicolas Lacoste, policiers municipaux, alors dans la zone de Campréal, font demi-tour illico. Sur le pont, ils découvrent un homme qui a enjambé le parapet, et se tient accroupi sur un rebord. Il dit qu'il veut mourir. Une personne essaie de le raisonner. Quand il apprend que la police a été prévenue, l'homme plonge dans les eaux noires et tumultueuses de la Dordogne.
Il pose son arme et saute
L'équipage de la police municipale fonce alors quai Salve, au niveau de la rue Hippolyte-Taine, près des gabarres. Dans le noir, Nicolas et Sébastien ont du mal à voir le corps qui dérive et surtout qui s'enfonce dans l'eau. Toujours intrépide, Nicolas saute sur une gabarre où il trouve un cordage. Il réussit à agripper l'homme par le bras et tente de le hisser sur le pont. Sans succès. « D'autant que l'homme me répétait : "Je veux mourir". » Comprenant les difficultés rencontrées par son collègue, Sébastien entre alors en jeu. Il dépose son arme et saute à l'eau. « Non, je ne suis pas maître-nageur. Je me débrouille, mais dans ces cas-là, on ne pense qu'à sauver celui qui se noye. »
Il parvient au niveau de la victime et arrive à la pousser tandis que Nicolas continue ses efforts pour le sortir de l'eau. Mission réussie. « Mais là, avoue Nicolas, j'ai dû le menotter : il voulait recommencer ! » L'homme est pris en charge par le Samu. Son père a téléphoné en larmes à Pascal Bibard, le responsable de la police municipale, plutôt fier de ses hommes. « Il nous a dit que s'il rencontrait les deux policiers, il les embrasserait ! » Héros modestes, Nicolas et Sébastien ont repris leurs patrouilles de nuit. Un service qu'ils ont choisi, même s'il réserve sans doute plus de surprises que la vie au grand jour.
Sud Ouest - 24 juin 2010
Lyon (69) - 26 juin 2010
Des policiers viennent en aide à un désespéré
Un équipage de la Police nationale et un policier municipal sont intervenus samedi matin au niveau du Pont de la Feuillée dans le 5e arrondissement.
Ils ont porté secours à un homme de 63 ans qui s'était jeté dans la Saône. En état d'hypothermie, l’homme a été conduit à l'hôpital.
Mlyon - le 28/06/2010
Vitry-le-François (50) - 11 juillet 2010
VIRTY-LE-FRANCOIS (Marne). Hier matin, dans le grand salon de l'hôtel de ville, le policier municipal Hervé Brochain a reçu la médaille de bronze pour actes de courage et de dévouement. Le 11 juillet, il avait sauvé de la noyade un Vitryat de 42 ans à Vitry-en-Perthois.
MODESTE et au service des autres. Discret et valeureux. Hervé Brochain, policier municipal à Vitry-le-François, n'a pas hésité le 11 juillet dernier à se jeter à l'eau pour sauver de la noyade Said, un Vitryat de 42 ans.
Sans cet acte de bravoure, Said ne serait plus en vie aujourd'hui : « Je lui serai reconnaissant toute ma vie », a-t-il insisté, hier à la mairie.
Alors que Said, qui ne sait pas nager, se trouve en famille ce dimanche-là sur les bords de la Saulx à Vitry-en-Perthois, il marche aux bords de la rivière pour récupérer le ballon avec lequel les siens jouaient.
Mais Said se laisse surprendre par une chute brutale du fond. Il perd pied et coule. N'écoutant que son courage, Hervé Brochain qui passe par là n'hésite pas à porter secours à l'homme en détresse. Sauf que le sauvetage ne se déroule pas comme le policier municipal en repos aurait pu le penser.
Alors que Said est inconscient, Hervé Brochain rencontre beaucoup de difficultés à refaire surface avec la victime. « J'ai frôlé la mort, raconte-t-il. Et je suis resté traumatisé durant une bonne douzaine de jours : j'avais après cet événement l'impression de vivre en parallèle de mon corps. »
Déjà il y a deux ans
Alerté de cet acte héroïque, le maire de Vitry-le-François, Jean -Pierre Bouquet, a immédiatement sollicité la sous-préfecture afin qu'une médaille de bronze pour actes de courage et de dévouement soit décernée au sauveur.
« Après examen du dossier, précisait hier matin Raymond Floc'h, sous-préfet, j'ai aussitôt accepté. Cette cérémonie et sa médiatisation s'imposent à tous comme le véritable sens de l'exemple. Je fais le vœu que cette action raisonne en d'autres esprits et que cet exemple de courage et de dévouement guide l'action de nos citoyens en quête de vraies valeurs. »
Pour le maire, Hervé Brochain a eu un comportement exemplaire. « Votre engagement pour le service public est sans faille, mais je vous incite aussi à la prudence. Vous avez frôlé la mort. »
Visiblement très ému, entouré de ses collègues, de son épouse et de celui qu'il a sauvé, Hervé Brochain a donc hier matin reçu des mains du sous-préfet la médaille de bronze pour actes de courage et de dévouement, dont la création officielle remonte au règne du roi Louis XVIII et qui porte son nom actuel depuis 1901.
Une distinction d'autant plus méritée qu'Hervé Brochain n'en est pas à son premier acte héroïque.
Il y a deux ans, le policier municipal en voie de titularisation avait sauvé au même endroit une petite fille de 8 ans.
« Le sauvetage s'était avéré plus facile, poursuivait-il hier. On ne sauve pas un enfant comme on sauve un adulte. Alors si je devais donner un conseil et retenir une leçon, c'est celle-là : il vaut mieux toujours plonger à deux pour sauver quelqu'un, c'est nettement plus facile et on prend surtout moins de risque. »
D'ailleurs, quelques jours après avoir sauvé de la noyade Said, Hervé Brochain portait secours à une petite fille et à sa mère enceinte, toujours au même endroit, un site qu'il affectionne particulièrement. Toutes deux s'étaient retrouvées en difficulté après que la mère tente de sauver sa petite fille emportée par le courant.
Courageux et discret, Hervé Brochain l'est incontestablement.
Anne-Sophie COURSIER / L'union - Publié le mardi 28 septembre 2010
Collioure (66) - 10 octobre 2010
Un promeneur sauvé de la noyade
Ce dimanche 10 octobre, deux agents de la police municipale de Collioure et un plaisancier qui amarrait son bateau ont sans doute sauvé la vie d’un promeneur.
En effet, l’homme qui voulait observer la mer démontée depuis la petite jetée, a été déséquilibré par une première vague et emporté par une seconde.
Témoins de l’accident, les trois hommes n’ont pas hésité à sauter à l’eau pour ramener le malheureux imprudent sur la terre ferme, évitant ainsi de peu une catastrophe. (...)
Source : l'Indépendant.
Lavaur (80) - 14 octobre 2010
Lavaur. Sauvé contre son gré de la noyade
Sauvé de la noyade contre son gré, mais sauvé quand même. Un Albigeois d'une cinquantaine d'années a tenté de se suicider jeudi après midi : il voulait se jeter dans l'Agout, en bas de la cathédrale Saint Alain.
Deux policiers municipaux sont intervenus opportunément et juste à temps avant que le malheureux ne passe à l'acte. Il est 15 heures jeudi et les gendarmes de la communauté de brigades et la police municipale encadrent la manifestation des lycéens de Las Cases, en grève depuis le début de la semaine contre la réforme des retraites. Trois personnes, des touristes de passage dans la cité du Jacquemart, abordent un policier. Ils lui racontent qu'ils viennent d'être abordés par un individu qui tient un caniche en laisse. L'homme leur a demandé comment se rendre sur les berges de la rivière et il a ajouté qu'il avait l'intention de mettre fin à ses jours. Les deux policiers municipaux laissent le cortège pour se rendre sur les rives de l'Agout. L'un reste en haut pour avoir une vision panoramique, tandis que l'autre descend sur le bord. Celui qui guette sur les remparts, près de la cathédrale aperçoit le désespéré. Il tente de la raisonner, mais en vain. L'individu prend ses jambes à son cou et s'enfuit en suivant le cours d'eau. Les deux policiers remontent dans leur véhicule et en prenant les chemins de traverse rejoignent la rivière à quelques centaines de mètres plus loin. Ils arrêtent l'homme juste avant qu'il ne se jette à l'eau. Ses nerfs ont alors craqué et il a fondu en larmes. Une histoire d'amour qui se termine, par quelques verres pour oublier et le dérapage incontrôlé. L'envie d'en finir. Bien encadré, il est conduit par les policiers aux urgences du centre hospitalier. Un séjour d'une demie-heure à peine, puisqu'il s'échappera par une fenêtre. Mais les policiers veillaient et lui remirent rapidement la main dessus avant de le reconduire à l'hôpital. Un psychiatre devait l'examiner en fin de journée.
La Dépêche : 16/10/2010
Brumath (67) - 15 novembre 2010
Repêchée par les policiers municipaux
Une femme âgée de 45 ans environ a tenté de mettre fin à ses jours vers 11h45 ce matin au plan d'eau de Brumath. Après avoir ingéré de l'alcool et des médicaments, elle s'est jetée à l'eau. Des policiers municipaux ont réussi à la repêcher avant l'arrivée des pompiers. La quadragénaire a été évacuée dans un état critique au CHU de Strasbourg-Hautepierre.
Source : Dernières Nouvelles d'Alsace
Alès (30) - 06 décembre 2010
Ales (30) Médaille de bronze pour deux policiers municipaux
Le brigadier Christophe Ganivet et le gardien Anthony Lafont, d'Alès, ont reçu vendredi matin la médaille de bronze du courage et du dévouement. Les deux hommes se sont illustrés la nuit du 15 juillet 2009. Lors de leur patrouille, ils ont repéré les fumées émanant d'un restaurant, avenue Carnot, prévenu les pompiers et aussitôt fait évacuer les lieux à deux personnes âgées. Arborant un large sourire par-dessus leur uniforme, les deux municipaux étaient surtout fiers d'être ainsi honorés : « A travers notre décoration, c'est le poste de police municipale d'Alès qui est honoré. Aider les gens fait partie de nos missions quotidiennes. »
Le préfet Hugues Bousiges a décoré en personne les deux policiers.
Midi Libre.
Vals-les-Bains (07) - 20 décembre 2010
Elle saute d’un pont, un policier plonge à son secours
Une adolescente de 14 ans a sauté hier matin (aux alentours de 11 heures), dans la rivière Ardèche, à Vals-les-Bains. Il s’agirait d’une tentative de suicide.
Originaire de Belgique, la jeune fille vivait avec sa mère. Selon nos informations, elle aurait mal supporté son récent déménagement.
Souffrant d’un traumatisme facial et de plusieurs hémorragies dont une sérieuse au niveau de l’intestin, l’adolescente a été d’abord transportée par le SMUR au centre hospitalier d’Aubenas, avant d’être finalement conduite à Lyon. Ses jours ne seraient pas en danger mais on craignait hier soir, des séquelles dues à sa chute. Après avoir enjambé un pont, la jeune fille a en effet sauté d’une quinzaine de mètres dans le lit de la rivière Ardèche, à un endroit où le niveau de l’eau est peu élevé et particulièrement rocheux.
Une chance qu’un policier municipal passant tout près à ce moment-là, l’ait vue. C’est lui qui a plongé dans l’eau afin de secourir l’adolescente.
Très vite, il a été rejoint par les pompiers ainsi que par d’autres policiers.
par la rédaction du DL le 21/12/2010
Toulouse, le 08 mars 2010
Ces policiers ont sauvé 50 personnes
honneur
Les neuf policiers municipaux qui se sont distingués lors de l'incendie de la place Anatole-France./ Photo DDM, Xavier de Fenoyl Le 8 mars 2010, neuf policiers municipaux avaient porté secours à une cinquantaine de personnes piégées par l'incendie d'un immeuble place Anatole-France. Le maire de Toulouse leur a remis hier la médaille du courage.
« J'étais, avec mon collègue, sur le marché Saint-Sernin dans le cadre d'une mission de surveillance lorsque j'ai aperçu place Anatole-France deux étages d'un immeuble en flammes, se souvient Cédric Crochard, 31 ans, brigadier. Immédiatement, nous nous sommes rendus sur les lieux et avons appelé le PC radio pour transmettre l'information aux sapeurs-pompiers ». Mais face à l'urgence vitale des occupants, Cédric et son collègue décident de commencer l'évacuation, rapidement épaulés par d'autres policiers municipaux en poste sur le marché Saint-Sernin.
Hier, ce policier municipal, avec huit de ses collègues, a été décoré de la médaille de courage et de bravoure par Pierre Cohen, pour avoir porté secours à une cinquantaine d'occupants bloqués dans les flammes, le 8 mars 2010. « Nous avons crié au feu, utilisé nos sifflets pour évacuer tous les appartements occupés par 31 personnes d'origine rom - dont 6 enfants et deux bébés - et 27 personnes sans domicile fixe ». « Ce n'était pas facile car ils pensaient qu'on était là pour les expulser, reprend son collègue, Fabien Pinchaud, 30 ans, brigadier. Il était cinq heures du matin, il faisait froid. Une fois dehors, on a donné des couvertures aux Roms pour les jeunes enfants ». Il ajoute : « C'était la première fois que j'étais confronté à une telle situation. Sur le moment, on ne se rend pas compte, c'est après qu'on réalise le danger ».
Didier Cabanié, 42 ans, brigadier principal a « dû casser la dernière porte en feu pour évacuer quatre personnes. Il fallait aussi gérer les chiens des SDF. La fumée était âcre et épaisse. Ce n'était pas facile ».
Jean-Pierre Havrin, chargé de la sécurité, a précisé : « Grâce à l'intervention de ces policiers municipaux, aucune victime n'a été à déplorer dans cet incendie. Une situation qui aurait pu se transformer en drame. Ces hommes ont fait preuve de beaucoup de sang-froid et de psychologie face à une population fragilisée ». Le maire de Toulouse a rappelé, « que la police municipale déployée sur tous les quartiers laissait l'espace à minuit aux policiers nationaux. Clarifiant ainsi le rôle de chacun pour la sécurité des Toulousains ».
Source : La Dépêche